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Citations de Joub (16)


À 20 ans on m’a proposé de tenir compagnie à des gens haut placés. C’est ma coiffeuse qi m’a proposé de payer mes études de cette façon. Sur le moment j’ai hésité, et j’ai accepté un rendez-vous mais au final je n’y suis pas allée. Je me suis dit que ce n’était pas de cette façon que je voulais gagner de l’argent. Une soirée libertine ne me posait pas de problème, mais être payée pour baiser ça ne m’intéresse pas.
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À 42 ans, je sens un appel de sensualité. Je suis à l’aise avec ma sexualité et je n’ai pas de tabou. Pourtant j’aimerais m’autoriser des expériences nouvelles, par exemple coucher avec une femme ou deux hommes. L’occasion ne s’est jamais présentée et je ne sais pas comment la provoquer. Mais ça me fait un peu peur, je ne sais où ça me mènerait. Si ça arrive, j’aimerais que ça reste léger.
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J’ai 34 ans. Je suis une belle femme, consciente de mon pouvoir de séduction. Par contre, je n’aime pas montrer mon corps. Pour moi, ça n’a aucun intérêt. À la plage, par exemple, si je ne suis pas dans l’eau, je ne reste pas en maillot de bain. Une fois sortie, je me rhabille rapidement. Je considère que mon corps n’appartient pas au domaine public mais privé. Je suis plus à l’aise, plus libre dans l’intimité de mon couple.
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En novembre dernier, j’ai posé pour la première fois à un court d’art. Là, j’ai rencontré un monsieur qui m’a proposé, d’un ton grave, de faire des portraits un peu particuliers. Deux jours après j’étais chez lui, nue en train de raconter ma vie sexuelle. Ça ne me dérange pas, j’aime bien parler de moi. Je ne comprends pas ce qui lui plaît chez moi. Je suis sûre qu’il veut coucher avec moi.
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C'est vrai qu'en BD, c'est pas les décors qui coûtent cher, ni le nombre de figurants.
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J’ai commencé à avoir honte de mon corps quand je n’ai plus vu ma bite en allant pisser. J’avais 33 ans. J’avais pris du bide au-delà de ce que je pensais. Trop de bière, pas de sport. Tous les jours je me promets de commencer un régime demain. Mais tant que ça marche encore niveau gonzesse… Par contre j’évite les miroirs en pied pour ne pas me voir nu.
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J’ai 44 ans. Je suis un personnage public. Les gens connaissent mon image. Pour le coup je me dois d’avoir une certaine tenue. Bien soigné, bien habillé, propre sur moi. Parce que les gens, ils ne me louperaient pas ! Même quand je fais du sport, du vélo, les gens me reconnaissent. Finalement y a que chez moi ou chez les potes proches que je peux ne pas penser à mon image. Ça détend !
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J’ai eu un cancer à l’âge de 2 ans. On m’a enlevé un rein et la radiographie m’a abimé 5 vertèbres. Du coup je suis rentré dans une relation particulière avec mon corps. Il m’a fallu prendre soin de lui. J’ai toujours fait beaucoup de sport. Je trouve aussi important de cultiver son corps que son esprit. En gros je commande l’esprit et je demande à mon corps de commander le physique. À 54 ans je me sens toujours en forme mais j’ai conscience que mon corps va vieillir. Mais j’ai bien l’intention qu’il reste un allié solide jusqu’à la fin.
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Ma vie sexuelle a commencé à 14 ans après un viol. Pour me réapproprier mon corps, je me suis mise à coucher avec beaucoup de mecs. J’avais l’impression que je choisissais à qui je l’offrais. Évidemment je me trompais. C’était pas la solution. Au bout de 15 ans, grâce à 3 ans de thérapie et de relations avec des partenaires respectueux, j’ai réussi à passer à autre chose. Aujourd’hui à 31 ans, je n’offre plus mon corps, je le partage.
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Je perçois mon corps comme un compagnon que je vois grandir, vieillir. Je l’aime bien. Même si certaines évolutions sont plus difficiles à accepter que d’autres, comme le fait de prendre du poids. Gamine, j’étais mince et musclée quand je faisais de la danse classique. On m’appelait le haricot vert. À 42 ans je suis grassouillette. J’ai pris du poids. Par tranches de 10kg. Ça a pu me gêner dans l’intimité de mon couple mais ça n’a jamais déplu à mon compagnon. En revanche je suis bienveillante face aux signes de vieillissement style rides ou cheveux blancs. Finalement je me trouve pas si mal.
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J’ai 53 ans. Je prends soin de ma personne. Pas de malbouffe, pas de produits transformés ou industriels. Du sport pour l’entretien, mais aussi pour a détente, pour rester zen. J’ai besoin d’être sereine pour être disponible aux autres. Je veux être en capacité d’offrir un échange apaisant pour les personnes que je côtoie ou croise. Tout ça me nourrit et élève mon taux vibratoire.
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Les pas de côtés. Il y a la pratique ordinaire, quotidienne de notre travail d’auteur de bande dessinée ; les albums à écrire, les commandes à exécuter, les livres à terminer. Et puis il y a les pas de côté. Souvent ce ne sont que des envies, des essais, des fantasmes de faire autrement qui ne se concrétisent que dans des carnets de croquis qu’on oubliera, sur des feuilles volantes qu’on perdra ou dans des marges de planches qu’on coupera. […] Pour Joub qui débutait une nouvelle vie entre Bretagne et Guyane, et qui s’interrogeait sur sa carrière d’auteur, il a été vital de faire ce pas de côté : il lui est alors venu l’idée de se confronter au corps de l’autre, d’utiliser son dessin pour emmener ses modèles à se raconter. Interroger l’intimité de l’autre pour tenter de se comprendre soi-même. […] C’est ce pas de côté régénérateur qu’il vous propose dans Traits intime. – Fabien Grolleau, pour Vide Cocagne
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J’ai 38 ans et j’ai un rapport à mon corps très négatif. Mon gros complexe de base, c’est les poils. Au collège je subissais les moqueries de mes camarades. En prenant du poids, j’ai pensé que je pouvais être tranquille en n’offrant plus d’attirance pour les autres. Là-dessus mes parents n’ont jamais été un soutien pour moi. Bien au contraire. Je ressens une énorme culpabilité et une grande colère à cause d’eux. Il y a une seule année dans ma vie où j’ai été bien dans mon corps, parce que finalement j’étais bien dans ma tête.
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Mon corps est le reflet de mon âme. Squelettique quand il n’est pas aimé, svelte et épanoui quand il est désiré, enrobé quand je veux me protéger. Je n’ai pris conscience de la féminité de mon corps qu’à mes 15 ans. Donner mon corps et découvrir le plaisir (sexuel) a été une libération absolue à 55 ans, je prends soin de lui et lui prodigue tout ce qui peut lui faire du bien. Massages, ostéopathe, esthéticienne… bizarrement le vieillissement de mon corps ne me fait pas peur malgré les dégradations physiques. J’aime l’histoire qu’il raconte.
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J’ai 40 ans. Je n’ai jamais joui sous les assauts d’un homme. Il n’y a que moi qui ai ce pouvoir. Mes mains connaissent par cœur les chemins de mon extase. Je suis une femme qui s’assume et j’assume pleinement mon plaisir aussi. Quand je veux où je veux et je ne suis jamais déçue.
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Aujourd'hui ça va mieux. Je ne me sens plus complexé. Je suis bien dans mon corps.
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur

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