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sur 1436 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Elle s'appelait Grisella. Je l'aimais comme un homme et son chien peuvent s'adorer, sans aucune logique, avec une complicité unique en son genre.
C'était un berger Shetland doux, joueur, magnifique, craintif, fidèle.
Grisella n'a jamais vieilli, elle ressemblait toujours à dix ans à un petit colley en bas âge. La question de sa mortalité ne se posait quasiment pas, d'autant que c'était une survivante.
Opérée d'une tumeur maligne, elle a déjoué les pronostics ne lui accordant au mieux que deux ans de sursis.
Mais l'anecdote que je préfère raconter remonte à l'une de ses toutes premières promenades. Ça ne faisait qu'une semaine qu'elle nous avait rejoint après être restée un an chez l'éleveur. En croisant des chasseurs et leurs molosses en forêt, elle a eu si peur qu'elle a réussi à s'extirper de sa laisse pour détaler plus vite que Bip-bip. Les jours puis les semaines vont passer, on commence à baisser les bras avec pour seule interrogation "Que lui est-il arrivé ?"
Elle ne nous le racontera jamais, mais elle a été retrouvée cinq semaines plus tard, en pleine forme quoique amaigrie, allongée dans la paille d'une grange située à plusieurs kilomètres.

Elle n'avait pas tout à fait douze ans quand elle est partie, le 03 avril de cette année. Quasiment du jour au lendemain. Estomac perforé apparemment, ou autre mystère. J'avais rarement été aussi affecté par une disparition.
"C'est juste un chien" m'a-t-on dit quand la peine était toujours palpable vingt jours plus tard. Est-il nécessaire de classer ses proches en fonction de leur statut, de leur nature ? Notre société semble nous accorder le droit de souffrir bien plus longtemps pour un ami ou un parent. Parce que le chien est soit-disant remplaçable ou parce que nous étions les seuls à lui accorder réellement une quelconque valeur.
Désormais le plus dur est passé mais la nostalgie n'est pas encore de mise et l'absence demeure cruelle. Toutes ces fois où pendant un instant, on pense qu'on va l'apercevoir ou l'entendre. Ces heures où il faut la nourrir, la promener, la sortir avant la nuit. Et aussitôt être rattrapé par la triste réalité.
"Il y aura ces rites disparus et qui, les uns sur les autres, édifiaient notre vie."

Considéré trop sensible pour si peu, j'ai vite du intérioriser mon chagrin. Pas ma colère.
Quand j'ai entendu parler de ce roman, j'ai espéré lire quelqu'un qui m'aurait compris, mettant des mots sur ce que je ressentais. Et ça a bien été le cas.
En racontant son lien unique avec son bouvier bernois Ubac - alors que 2023 est une nouvelle année canine pour les U - j'ai pu constater que ma réaction n'avait rien de disproportionnée comparé à celle de Cédric Sapin-Defour, que mes pensées pouvaient être partagées. Hommes, animaux, chaque relation aura beau se ressembler, elle n'en demeurera pas moins unique.
Ubac ou Grisella ont mis en nous toute leur confiance, ils nous ont permis de nous sentir utiles, aimés sans condition. Qui que l'on soit le chien ne juge pas. le regretter quand il meurt est la moindre des réactions.

Autobiographie parsemée de nombreuses réflexions, Son odeur après la pluie m'aura permis de me retrouver parfois mot pour mot, et surtout de retrouver les habitudes que nous avions avec Grisella. Sa façon d'aboyer comme une damnée quand le téléphone sonnait ou que quelqu'un sonnait à la porte, sa façon de réclamer des promenades à heures fixes chaque jour, quel que soit le temps, ou de mendier la moindre miette de nourriture alors qu'il était rarissime qu'elle ait gain de cause.
J'ai apprécié aussi les réflexions de l'auteur autour de de tout ce qu'on pensait savoir du chien, alors que personne n'en n'avait été un pour vérifier. Bon, penser que le chien pouvait avoir conscience de sa mort à venir parce que d'autres animaux se déplaçaient bien pour mourir n'était pas adroit ( l'imagerie populaire du cimetière d'éléphants a été mise à mal depuis longtemps ), mais si comme on le prétend le chien n'a aucune notion du temps, comment expliquer qu'il ait une horloge interne aussi mystérieusement précise ? Un chien sait indubitablement se repérer dans une journée, il sait quand c'est l'heure de manger, l'heure de sortir, le moment où son maître va revenir. Il comprend deux minutes avant la fin du film que celui-ci va se terminer et avec lui vient le moment de gratter à la porte pour faire le dernier pipi du jour dans le jardin.

En revanche je n'ai pas ressenti d'autre affinité avec l'auteur que son précieux lien avec Ubac. Je n'ai pas eu d'empathie pour Cédric Sapin-Defour auquel je n'ai pas pu m'identifier malgré nos points communs évidents. Disons-le, il m'a beaucoup agacé par moments. Je vais garder un souvenir très nombriliste de ce journaliste plus apte à médire sur ses contemporains qu'à se remettre parfois en cause. Quand on vit en montagne, en retrait de la société, c'est facile d'avoir la langue bien pendue et le jugement hâtif sur son prochain.
L'auteur est toujours d'une morale bien pensante et beaucoup trop politiquement correcte, il déborde souvent du cadre qu'il aurait du fixer dans un témoignage de vie et d'amour, dans un livre hommage à son son bouvier bernois. La puissance du lien entre l'homme et sa bête ne fait aucun doute, juger de la façon dont il convient d'élever et éduquer son chien ça ne passe pas, surtout venant de quelqu'un qui s'est orienté vers une bête de 50 kilos adulte tout en vivant en appartement. Personnellement, je suis convaincu qu'il y a un minimum d'éducation à donner à son chien et que l'instinct ne fera pas tout. Ou que leur donner un nom n'a rien à voir avec une appropriation.
"Donner un nom, n'est-ce pas la première des emprises ?"
Si identifier et accueillir est un acte de manipulation il faut que les parents déclarant les naissances de leurs enfants en mairie se remettent en cause.
Et en parlant d'enfants, j'ai à plusieurs reprises ressenti une forme de mépris pour ces derniers : Une préférence assumée pour les animaux certes mais son plaidoyer demandant d'accepter aussi une compréhension qu'on soit en deuil quand on perd un compagnon, un complice de tous les jours, fusse-t-il à quatre pattes, prend complètement l'eau quand il le compare à la perte d'un enfant.
- Coucou Anty. Hier il est arrivé quelques chose de très grave : Mon fils a été renversé par un poids-lourd sur l'autoroute. Il n'a pas survécu.
- Hello Bérénice. Je suis vraiment désolé mais ça n'est quand même pas si grave. Grisella s'est éteinte il y a cinq mois et c'est autrement plus important. C'est une plaie purulente qui jamais ne se refermera.
Si j'aimerais que les douleurs ne soient pas toujours comparées, que l'affect de quelqu'un soit davantage pris en compte avant de s'autoriser à penser ou dire quoi que ce soit, il y a tout de même des parallèles qui ne se font pas.

Pour parfaire le tout, la personnalité de l'auteur s'est aussi manifestée dans son écriture. Je l'ai trouvée extrêmement pompeuse et parfois alambiquée. Comme si pour être plus littéraire, un livre ne devait plus être accessible qu'à une élite. Les mots inconnus sont trop bien trop nombreux pour vérifier la signification de chacun ( emphythéotique, empour, struklji ... ) et les phrases ont parfois été torturées pour que leur sens, pourtant parfois théâtre de réflexions intéressantes, soit d'abord caché.
"Il n'y a rien, joyeuse ou embarrassante, qui vous date avec autant de précision que la nostalgie et, sans s'annoncer, il arrive qu'elle surgisse au plus inattendu des moments."
"L'âge et son compère l'expérience ne charrient pas que leurs régressions."
"La gentillesse, raillée de toute part, réclame beaucoup plus d'épaisseur que l'éréthisme maussade."

De nombreux lecteurs ont beaucoup apprécié Son odeur après la pluie et ont été sensibles d'un bout à l'autre à cette histoire d'amour inconditionnel, sincère et bouleversante entre Cédric Sapin-Defour et son berger Ubac. Moi-même j'ai souri parfois tant je me reconnaissais dans cette complicité unique, et tant il y avait de points communs dans les façons d'être de nos chiens respectifs.
Et s'il y a plusieurs avis que j'ai partagés, je pense cependant que le rôle d'un tel essai autobiographique, au-delà de se remémorer et de restituer des souvenirs magiques, est de faire réfléchir et sûrement pas d'imposer son point de vue et de condamner sans appel les lecteurs qui auraient un avis différent, ou qui ont parfois privilégié une autre approche dans leur relation avec leur animal. Il y a autant de chiens que de solutions plus opportunes, qui pourront toujours s'opposer les unes aux autres.
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Elle aurait pu être jolie et simple cette histoire si son auteur ne s'était pas embourbé dans des phrases alambiquées. Je me suis posé la question : pourquoi ce choix ? Sans doute parce que cette histoire d'amour entre un homme et son chien, est trop universelle. Il n'est qu'à lire le nombre de témoignages qu'a suscités la lecture de ce livre, pour constater combien cette relation est profonde, marquante et riche.
Alors sans doute pour narrer cette histoire simple, l'auteur s'est-il senti obligé de l'enrober de fioritures pour la rendre différente. Mais au final, elle est comme toutes les autres histoires-témoignages que j'ai lus ici : une belle relation certes, mais d'une grande banalité.

Alors j'aurais pu l'aimer cette histoire simple, ce lien indéfectible entre un homme et son chien, mais ce début pompeux m'a agacée et j'ai perdu beaucoup de temps à le décortiquer pour en tirer la substantifique moelle. Un os à ronger !
Je n'ai pas compris ce besoin de surenchère dans l'expression. le confort de lecture n'était pas là. Et même si après l'auteur retrouve son allant naturel et s'est débarrassé de ses atours pseudo-philosophiques, l'envie n'était plus là et j'ai eu du mal à m'accrocher à ce récit. Même si je reconnais ça et là des passages marquants comme la découverte du monde à travers la truffe de ce compagnon à quatre pattes, capable de sentir et de percevoir bien plus qu'un humain.
« J'étais indifférent à ces silences habités, Ubac m'a délivré quelques clefs pour les saisir un peu, promu d'un être inconscient à celui qui regarde, puis voit. Il m'aide à lire ces histoires, il parle cette langue et m'indique comment m'y prendre pour que s'avive ce que je réduisais à un décor. »

J'aurais aimé partager totalement cette complicité entre deux êtres aussi différents qu'attentifs l'un à l'autre. J'aurais aimé m'associer totalement à la reconnaissance de dignité de chaque être vivant. Mais le style ampoulé de l'auteur m'a, hélas, éloignée de l'authenticité de ce témoignage.
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Ubac était un bouvier bernois, une race de chien malheureusement promise à une longévité trop brève. Cédric Sapin-Defour revient dans ce beau livre grave sur le déchirement qu'a été pour lui, pour sa compagne Mathilde et leurs entourages, la perte de cette part essentielle de leur vie.

Une annonce parue dans un journal gratuit local, à moins que ce ne soit le destin, guide l'auteur vers ce chiot, dernier disponible d'une vaste portée de douze Et ce sera dès le départ un coup de foudre partagé.

Les moments heureux ne manquent pas, d'autant plus que Cédric est un passionné d'alpinisme et que les occasions de partir en balade sont fréquentes. Quelques mois après avoir accueilli Ubac, il fait la rencontre de Mathilde, qui deviendra sa compagne. La « famille » s'agrandit encore avec Cordée, une chienne labrador et Frison, qui est fille d'Ubac.

Ce récit est donc avant tout un essai sur la place que tiennent les deuils dans nos vies. Qu'il s'agisse d'un animal ou d'un humain chaque être vivant peut nous manquer terriblement lorsque la mort survient… J'ai aimé le style relevé de Cédric Sapin-Defour, qui abonde en références bienvenues et éclairantes. Et la superbe préface de Jean-Paul Dubois est un plus certain !

#Sonodeuraprèslapluie #NetGalleyFrance
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L'odeur d'un chien mouillé est unique au monde… Assez forte, incommodante et pourtant, lorsque notre chien n'est plu, cette odeur particulière nous manque, comme le cliquetis des griffes…

Des chiens exceptionnels, j'en ai connu, ils me manquent encore.

Alors ce roman qui parle d'un amour fusionnel entre un homme et son chien, bouvier bernois, ça me parlait, me donnait envie de le lire, même en sachant que le final serait larmoyant, parce que oui, un jour, nos animaux de compagnie nous quittent.

Alors que je m'attendais à recevoir des émotions en pagaille, ma lecture a été assez froide, presque clinique. Nulles émotions dans ces pages où un homme et un chien font leur première rencontre, leurs premiers pas ensemble, où ce jeune chiot apprend à découvrir son nouvel univers.

Merde alors, qu'est-ce qui m'arrive ? Aurais-je perdu ma capacité à m'émouvoir ? Serai-je jalouse de sa relation fusionnelle avec son beau chien ?

Impossible, j'ai vécu aussi ce genre d'histoire et je suis toujours capable de m'émouvoir dès qu'un humain et un animal ont une relation fusionnelle ou qu'une personne perd son chien, qu'il ait été perdu, volé (comme pour les chats).

Alors docteur, la cause du malaise ? Cela est dû au style d'écriture de l'auteur, dont certaines tournures de phrases étaient assez difficiles à lire, alambiquées, comme si l'auteur avait voulu complexifier le récit au lieu d'aller au plus simple.

Bref, le style ampoulé m'a empêché de vibrer de cette relation entre l'auteur et son chien, nommé Ubac, ainsi que le fait qu'il parle plus de lui que de son animal. Trop de "je", ce qui m'a fait rester à distance de ce récit, puisque je n'y trouvais pas ce que je cherchais : les émotions d'une telle relation.

Alors oui, ce n'est pas toujours facile à expliquer ce genre d'amour avec un animal, pas toujours évident de raconter, de mettre les mots sur ces belles histoires, afin de faire vibrer son lectorat et j'avoue que j'aurais du mal à raconter mes histoires fusionnelles avec certains chiens, qu'ils aient été des chiens malins ou des un peu con (j'en ai eu un, mais c'était un amour).

Les émotions sont arrivées pour la fin de vie de Ubac, là, mon coeur s'est serré et mes yeux se sont humidifiés. Hélas, ensuite, l'auteur a fait trop long et l'ascenseur des émotions est redescendu et j'ai terminé les dernières pages assez péniblement.

Dommage, j'attendais beaucoup de cette lecture, dont des vibrations fortes et elles ne furent pas au rendez-vous. Vu que sur Babelio, les critiques sont positives à l'écrasante majorité, il y a plus de chances que vous passiez du bon temps dans cette lecture que moi.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Amoureux de la montagne et des chiens, l'auteur raconte l'acquisition d'Ubac, d'une fratrie de douze bouviers bernois, épanouissant sa liaison avec Mathilde, la famille s'enrichissant ensuite de Cordée et Frison, de quoi nourrir réflexions et philosophie d'une écriture...qui interpelle et me dépasse.

J'essaie péniblement de décrypter 'Jamais je n'aurais cru souscrire à l'idée que banaliser l'amour, c'est le doter des éventualités qu'il s'éternise.' quand ma petite lectrice Hortense, déjà trois phrases plus loin, me questionne: 'Qui mieux que le silence lie les âmes ?' Je reste vide et sans voix quand quelques temps après, il arrive à Confrançon, 'de ces bouts de France qui s'en fichent bien de la diagonale du vide', et je tente sans succès de me concrétiser cette diagonale et en sucer le sens caché.

Devenu amorphe, je subis la suite 'C'est un instant puissant, d'une spiritualité mondaine et qui sertit la seule définition lisible de la laïcité, quand les choses de l'esprit et du sacré n'appartiennent pas au religieux.'

Alors à l'instar de l'auteur se souvenant comme enfant il détestait qu'un grand l'enfermât dans son arbitrage des esthétiques, fussent-elles des horizons, je me tais à nouveau.
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Son odeur après la pluie - Un Livre de "Cédric Sapin-Defour" (Français, né en 1975). 270 pages. Stock éditions. 29 Mars 2023.
Repéré chez @2louves merci ! ...
Préface de Jean-Paul Dubois.
« Mais j'ai toujours pensé que dans une relation bien considérée, c'était le chien qui élevait son « maître » et non l'inverse. »
Les premières pages sont magiques. le style est magique. On est emporté illico dans ce qu'a voulu faire ressentir l'auteur, à savoir, son amour pour son chien.
Je ne sais pas qui est Jean-Paul Dubois (et vous ?) mais la préface de cet auteur est tellement mieux que le reste du texte. Dubois a placé la barre trop haut pour Sapin-Defour. Je n'ai pas ressenti les émotions que j'avais ressenti dans la Préface.
Du coup ce Livre a surtout été une découverte vis-à-vis de Jean-Paul Dubois.
Merci quand même @2louves de me l'avoir fait connaître.
Désolé de pas avoir trop accroché, j'aurais essayé.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Ma rencontre avec Ubac est un peu tardive, forcément émouvante parce que l'on connaît la fin qui arrive 7 fois plus vite que celle d'un bipède en principe.
Qui n'a pas connu une dernière visite chez le vétérinaire d'où l'on ressort en larmes et perdue, repartant , seule, dans une voiture encore toute habitée par « l ‘absent ».
L'histoire d'amour d'Ubac et de son maître est universelle pour qui a choisi ou a été choisi par un chien. Amour, loyauté, fidélité jamais démentie.
Le grain de sable pour moi, modeste lectrice, n'est pas l'écriture sophistiquée à souhait de l'auteur, elle ne m'a pas dérangée, mais que ce montagnard aguerri, qui fait corps avec les paysages , qui aime la rudesse de la montagne , forme avec sa compagne un couple de bob os ayant des certitudes pas très amènes sur ses contemporains ne m'a pas semblé particulièrement sympathique. Heureusement Ubac est le personnage principal quand même.
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Voilà un livre dont on a beaucoup entendu parlé et c'est , semble-t-il , un vrai succès de librairie.
Bon. J'avoue être très partagé.
Il y a cette histoire d'amour sincère avec Ubac (le bouvier bernois de la couverture) qui trouvera écho chez les lecteurs qui partagent leur vie avec un chien. Ces derniers s'identifieront forcément à divers passages du livre.
A d'autres moments , l'auteur se perd un peu sur d'autres aspects de sa vie au fil de passages beaucoup moins convaincants.
Mais le sujet le plus problématique pour moi reste le style de cet auteur que je découvrais. Ca devise ne serait-elle pas : "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?". J'ai trouvé certaine phrase a la limite du lisible tant la structure était ... curieuse.
Je ne suis peut être pas assez intellectuel mais il me semble que Cédric Sapin Defour recherche une sorte de snobisme de l'écriture en compliquant son texte par affectation.
En définitive , je crains que seuls les lecteurs cynophiles peuvent passer outre et apprécier (modéréement) ce livre.
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Une bien belle histoire que celle d'Ubac et son maître.

J'ai mis un moment à me mettre à cette lecture par peur. Peur d'un trop plein d'émotion, moi-même adorant les chiens, en possédant deux et ayant une relation particulière avec mon brave Guss, Cavalier King Charles de bientôt 13 ans.

J'attendais tellement de ce récit, toutefois je suis passée complétement à côté.
Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture de l'auteur un peu trop alambiquée à mon goût. J'ai eu la sensation de lire de la philosophie, et c'était ennuyeux.

Les moments où l'auteur décrit des anecdotes sur Ubac sont très intéressants, mais en globalité, j'attendais de l'émotion, ce ne sera pas pour cette fois.
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Un hommage émouvant à nos compagnons " quatre pattes" gâché par une écriture, au style "pompeux"
C'est une histoire d'amour d'un Homme pour son chien, surtout ce lien qui les unit durant treize années.
Nul besoin d'aimer les chiens pour être pris par cette histoire , dans une première partie, on observe leur complicité qui grandit , ils s'apprivoisent au fil de leurs promenades dans la montagne, il y a beaucoup de tendresse et d'humour, on est touché.
La deuxième partie, ils ne sont plus uniquement deux mais trois et très vite cinq, on partage leur vie avec ses joies et ses inquiétudes et on pleure.
je ne connaissais pas L Auteur mais je n'ai pas adhéré à son style, de nombreux mots inconnus, des phrases à n'en plus finir et pénible à lire.
Dommage car ce lien universel est très bien décrit.




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