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3,89

sur 1438 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une déception qui soulage.
A lire les éloges sur le témoignage bouleversant de l'auteur, j'avais hâte de me plonger dans son récit et en même temps j'étais un peu réticent à l'idée de basculer inévitablement dans une crise lacrymale.
Suite au pathétique « mea-culpa » de Houellebecq ((bien plus insupportable que la dernière crise existentielle de Beigbeder) et à « L'Adversaire » d'Emmanuel Carrère dont la pénurie de ponctuations et surtout de virgules rend la lecture de l'ouvrage extrêmement pénible, j'étais vraiment enthousiaste d'inhaler enfin « son odeur après la pluie* » et de retrouver, du moins j'en étais convaincu, une écriture aussi sincère que légère.
Dès les premiers mots, j'ai su que je n'y arriverai pas et je n'ai effectivement pas pu aller au-delà de la vingt-et-unième page.
J'avais encore une fois imaginé des phrases simples, fluides et peut-être un peu poétiques, et j'ai été giflé par une fatuité stylistique ainsi qu'un oubli fondamental : un désintérêt total pour la compréhension du lecteur lambda que je suis.
Ce ne sont pas forcément les mots que je trouve inadaptés, mais leur utilisation et surtout cette volonté d'inventer une nouvelle texture aux phrases ou de les transformer en une succession de charades. Je dois ainsi les relire au moins trois fois sans forcément réussir à trouver la solution - Au point où je me suis mis à paniquer et à m'interroger sur ma santé mentale. Serais-je touché par un Alzheimer Précoce ? Un cancer du cerveau ?
Juste un exemple de mon ultime effort (p 21) - En exprimant son désir d'aller voir le chiot en question : « Si mon fourgon blanc prend la direction de là-bas, ce ne sera pas pour voir si ce n'est pourvoir un réel déjà bien garni de ses bonheurs et de ses manques. »
Bien évidemment, on arrive (peut-être) à comprendre la phrase, mais il y a toutes ces tentatives comme « voir/pourvoir » et ces « ses » à la place de « mes » qui rendent immédiatement le texte capricieux et ennuyeux (le « ses » appartient vraiment au chien ou à l'auteur qui s'exprimerait donc comme Alain Delon ?)
Je ne prendrai donc pas le risque de poursuivre jusqu'à la réception du chiot et de me heurter à toutes ces fabrications inutiles, surtout lorsqu'elles aborderont ce lien merveilleux, cette complicité si extraordinaire, tellement irréelle qu'elle se passe de mots.
Peut-être que je me trompe, que l'auteur, dans un sursaut de vérité et d'humilité oubliera sa « transformation en écrivain » et qu'au fil des pages, les phrases s'éclairciront par la pureté de l'émotion…
Je crains trop que non - et en réalité cela m'arrange, car je ne veux ni qu'on « me vole » que l'on détruise, saccage cet amour universel dans un déluge égotique,
ni de devoir affronter cette réalité d'une fin qui annoncerait également la mienne. En fait, j'espérais que cet ouvrage allait pouvoir déjà m'aider à supporter le pire, mais c'est un échec dans les deux cas, celui de cette lecture et de mon incapacité encore à imaginer le départ de l'être qui me fait devenir meilleur et valide mon existence chaque jour. Remarquez… j'en ai encore de très beaux devant moi (il n'a que deux ans🐾) avant d'entamer une série de stages intensifs sur la résilience.
J'ose écrire cet avis aussi par altruisme 😉 afin de déculpabiliser peut-être la deuxième (?) personne qui n'aurait également pas pu dépasser ces quelques pages pour les mêmes raisons, ou presque.
Et je me permets la requête suivante : Echanger ce livre pour le/la plus aguerri(e) d'entre vous, contre une auto-fiction sur la rédemption réussie d'un agnostique, d'une rencontre qui va changer une vie, sur un aveu etc… tout ceci rédigé d'une façon très simple, non maniérée - quelque chose entre une biographie d'Ophélie Winter et celle de Sartre… vous voyez ?
Cela peut être aussi un Bukowski … je n'en ai jamais lu.
Merci beaucoup
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Je suis propriétaire d'une chienne, en fait c'est le troisième chien qui partage ma vie.
Je ne voulais plus de chien pour plusieurs raisons, pour l'attache émotionnelle et la responsabilité que cela implique, le temps et l'énergie....
Après, j'ai une polyarthrite et j'ai donc, besoin de marcher tout les jours, ma chérie m'a motivé pendant presque deux ans à reprendre un loulou !

Finalement, plus pour lui faire plaisir qu'autre chose, j'ai accepté, elle a choisi une jeune chienne de 6 mois de Roumanie qu'une association avait recueilli, ils l'avaient trouvée abonnée dans la rue....
Après 30 heures de trajet en bus, je venais la chercher à la sortie du véhicule un peu fébrile et dubitatif....
Devant cette boule de poils stressée et craintive, mon coeur a littéralement fondu, je l'ai prise dans mes bras ( elle était paralysée par la peur) et l'ai ramenée dans mon foyer....

Jour après jour, j'ai vu ma louve, s'ouvrir , reprendre confiance en l'existence et surtout découvrir les choses avec énormément de plaisir.
De mon côté, plus le temps passait et plus je tombais littéralement et totalement amoureux.
Du coup, quand j'ai entendu parler de ce livre, j'ai eu une envie compulsive de le lire.
Le sujet me concerne et me parle, j'ai trouvé le titre du livre parfait et je me le suis procuré immédiatement.

Ma déception fut énorme, ce livre ne raconte pas grand chose, c'est surtout une démonstration pompeuse de maîtrise de la langue française.
Ce récit est haché et manque de fluidité, j'ai dû relire certains passages plusieurs fois pour réellement les comprendre.
J'espérais dans ce livre retrouver cette joie simple, authentique et brute que ma compagne poilue m'offre au quotidien.
Ce livre m'a beaucoup déçu, il ne raconte pas grand chose et la seule chose que je retiens c'est son superbe titre, qui me parle énormément car j'aime l'odeur que ma louve dégage, elle a sûr ma personne un effet apaisant.
Ce livre est pour moi une grosse déception et je ne pense pas relire cet auteur ,les amateurs de récits simples, fluides et touchants, ne trouveront pas leur compte, en tout cas ce fut pas pour moi un récit satisfaisant.
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Malgré les encensements de BFMTV je n'ai pas du tout aimé ce livre. Il aurait dû tourner autour d'ubac et essentiellement de lui, mais non l'auteur a parlé de lui , lui et sa compagne. Les "je" interminable ne m'ont pas plus. Il ne mérite pas tout cette publicité
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J'hésite à continuer (je suis page 26) tant le style pompeux et alambiqué me rebute. Pourtant, le sujet m'attire. Pourtant, je me considère une bonne lectrice (je lis 2 à 3 livres par mois, tous styles, tous sujets). Mais là, ce n'est pas possible. Je dois relire certaines phrases pour être sûre d'avoir compris, je dois chercher le sujet, le verbe...Cela casse le rythme de lecture. Je me suis dit plusieurs fois que la phrase aurait pu être beaucoup plus simple et limpide, sans nuire au récit et même, en le rendant plus agréable.
Je suis venue lire des critiques pour voir si j'étais la seule dans ce cas, me rassurer sur mes capacités de compréhension. Je vois que mon sentiment est partagé par certains.
Je ne sais pas encore si je vais aller au bout de cette lecture.
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Après avoir entendu à de nombreuses reprises parler de ce roman, l'avoir vu en tête de gondole dans ma librairie j'avais grand hâte de le lire. Quelle fut ma déception au fil des premières pages que j'ai péniblement lu.

C'est simple j'ai abandonné ma lecture à la page 86. J'ai détesté la plume de lauteur que j'ai trouvé très complexe à comprendre. Des phrases longues et trop métaphoriques à mon goût. L'auteur m'a tout simplement perdu.

J'aime profondément les chiens, mais malheureusement je n'ai pas ressenti d'émotions particulières dans les premières pages à cause du style narratif. Je passe donc mon tour pour cette fois.
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Cette relation, je la vis au quotidien.

J'aurais voulu retrouver la grâce de ces moments partagés en lisant cet ouvrage dont le titre me parlait tant. J'aurais voulu verser une ou deux larmes en refermant ce livre et donner derechef encore plus d'affection à ma compagne à quatre pattes.

Hélas, trois fois hélas, il n'en sera rien.

Mr Sapin - Defour, je vous en veux. Je vous en veux énormément d'avoir gâché ce si beau sujet avec cette logorrhée verbale qui démontre juste que vous avez du vocabulaire.

Cette histoire aurait été si belle dénuée de ces artifices et munie d'une ponctuation élémentaire. Elle aurait parlé à tant de gens si vous nous l'aviez livrée simplement, avec des mots qui touchent les coeurs et non les académiciens, avec des phrases construites pour les communs des mortels et non les grammairiens.

Je suis certain que pour la plupart des lecteurs, l'histoire aura pris le pas sur le style mais une relation si fusionnelle n'aurait pas dû s'embarrasser de toutes ces circonvolutions.








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Comme toute amoureuse de son animal de compagnie, j'étais heureuse d'avoir entre les mains un récit qui s'adresse à ceux qui trouvent du réconfort dans la compagnie de ce quatre pattes dans son quotidien.
Malgré un récit dans lequel je me retrouvais dans les premières pages, je n'ai pas apprécié la lecture et ai même hésité à le délaisser.
Oui, je m'y retrouve; tellement que la lecture ne m'a rien apporté. Ce n'est ni un roman, ni un témoignage, ni matière à questionnement ou présentation d'une idéologie de vie... simplement des faits.
Le premier chapitre est particulièrement difficile par son style; heureusement les suivants n'ont pas la même forme. Chapitrage par thématique et non chronologique.
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Il faut un dictionnaire pour chaque phrases abandonné des la 3eme pages. Dommage un livre sur l'amour d'un maître à son chien mériterait plus que des jolis mots des mots simples

La 4eme de couverture est tentante et la préface très bien écrite. Mais je n'aime pas l'écriture et les mots d'un autre temps employé par l'auteur
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Pensant être très touchée par la lecture de ce livre ayant personnellement eu 5 chiens, j'ai été très déçue par l'écriture ampoulée, les phrases alambiquées qu'il
faut parfois relire pour arriver à les comprendre.
Cela enlève toute la réalité de ce que représente l'amour que l'on a pour son chien.
L'auteur parle surtout de lui , lui toujours lui , dans la relation avec son chien.
Une très grande déception...
Le titre est beau, la photo superbe mais le texte décevant pour moi bien sûr...
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ah non , impossible de lire un lire aussi prétentieusement écrit , jugez plutôt dès la première page :
" les rencontres décidées à embellir notre vie surgissent aux mornes journées, c'est ainsi , rien ne les annonce. Nous naviguons à vue dans la banalité d'un jour , sombre à la fois pâle, n'attendant rien que demain , trop conscients des lacunes du monde , si peu de notre sort enviable et là, une joyeuse veine dit qu'il est notre tour , drôle de pendule
liant l'ampleur d'une histoire à l'improbabilité de sa survenue "
qu'est ce que c'est ce charabia ?

j'aime les chiens mais pas au point d'avaler cette très mauvaise prose .
j'ai eu quand même le courage de continuer à lire une vingtaine de pages et puis j'ai abandonné
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