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EAN : 9782373057225
176 pages
Aux forges de Vulcain (12/05/2023)
3.19/5   62 notes
Résumé :
Ikiro, jeune étudiant en architecture de l'université de Tokyo tombe follement amoureux de Midori, une jeune femme dont il sera passionnément épris, par-delà le temps et l'espace. Débute alors un voyage à la lisière entre deux mondes, guidé par le chat Pumpkin. Quotidien et merveilleux se mêleront dans cette histoire d'amour vertigineuse. Un hommage à un Japon magique, peuplé de yokaïs et d'animaux bavards.
Est-ce que la passion des deux amoureux triomphera d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 62 notes
Ikiro, un jeune orphelin, rejoint Tokyo pour commence des études d'architecture. Il vit alors chez son oncle et sa tante et se redécouvre une vie de famille. Mais à l'université, il tombe éperdument amoureux de Midori. Il va alors voyager à travers le temps et l'espace, avec l'aide du chat de la famille, pour conquérir le coeur de la jeune femme.
Benoît-Marie Lecoin nous offre un roman qui nous dépeint la culture japonaise, tant la vie moderne, que les traditions. Mais surtout, quand le récit sombre dans le fantastique, il nous raconte les légendes japonaises, faites de petits êtres magiques, d'animaux qui parlent et de fantômes. L'histoire se divise en deux parties : une première qui parle de la vie d'Ikiro, de sa famille, de la perte de ses parents, et une seconde qui entraine son héros dans un voyage ans le temps, où il recroise sans cesse celle qu'il aime. L'auteur mène alors avec talent son récit d'une époque à une autre et d'un lieu à un autre. Si la fin n'est pas une énorme surprise (le texte étant entrecoupé de dialogues entre Midori et Ikiro), le principal est ailleurs. Ici en effet, le voyage compte plus que la destination.
Un joli roman, frais et léger sur une histoire d'amour à travers le temps et l'espace.
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Un étudiant japonais, orphelin, tombe follement amoureux et voyage dans des genres de mondes parallèles pour se rapprocher d'elle grâce à des esprits japonais.

Sur le papier, beaucoup d'ingrédients pour me plaire. On est dans un fantastique à la japonaise façon « Your Name » ou « Suzume » de Makoto Shinkai, l'auteur place plein de références entre ses pages et on sent son amour du Japon… Mais au delà de ça, j'ai détesté ma lecture malheureusement. Déjà, l'histoire d'amour m'a laissé un gros goût de malaise. Ikiro tombe follement amoureux, comme ça pouf, en voyant la belle Midori, parce que justement elle est belle. Globalement on ne sait que ça d'elle, et il n'y a que ça qui motive l'amour du héros : elle est belle. Ils n'interagissent jamais, elle n'a aucune voix. Sauf que si en fait, elle parle, une fois, plutôt au début, pour mettre un râteau au héros, qui se met à la stalker… J'ai donc trouvé toute l'histoire extrêmement malaisante. Ajoutons à cela qu'en plus ça se termine comme un cheveu sur la soupe et j'ai poussé des gros soupirs.

Mais pour ne rien arranger, c'est mal écrit ! le style se veut poétique, onirique, doux… mais c'est bourré de soucis de concordance des temps : c'est écrit au présent et allez que je te fourre du passé simple, du passé composé, de l'imparfait n'importe comment. Ajoutons des coquilles grammaticales partout dans le texte : les virgules sont placées n'importe comment, et je n'ai jamais vu un livre avec autant de fautes d'accord singulier/pluriel, et féminin/masculin ! Je ne comprends pas ce qui s'est passé chez l'éditeur, qui pourtant est irréprochable sur la saga de la Tour de Garde et Un long voyage (seuls autres textes que j'ai lu chez eux, mais qui sont très très bien écrits et qui n'ont pas de coquilles toutes les deux pages…). J'en suis arrivée à me demander si ils ne se sont pas trompés à l'impression et ont envoyé un texte pas fini, sans les corrections. C'est d'autant plus agaçant que le texte a des velléités stylistiques : quand on veut bien écrire, on commence par maîtriser les bases de la grammaire.

Bref, vraiment une grosse déception que ce livre.

Merci tout de même à Babelio et aux éditeurs pour cet envoi reçu dans le cadre d'une masse critique. J'espère qu'il plaira à d'autres.
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J'ai découvert ce titre grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions Aux forges de Vulcain.

Lorsque les parents d'Ikiro sont morts, sa grand-mère l'a recueilli. Il va à présent s'installer à Tokyo, chez sa tante, pour y étudier l'architecture. Il y trouvera l'amour...

Malgré une présentation alléchante et un travail d'écriture de qualité, je n'ai pas réussi à m'impliquer dans la lecture de ce roman. J'ai trouvé le démarrage vraiment long, ce qui est très dommage pour un roman si court... Ma curiosité s'est réveillée vers la page 40 (sur 175 pages, c'est tard...) puis elle s'est éteinte juste après la rencontre entre Ikiro et Midori (relation qui semble être au centre de l'histoire) dans un Club d'université... J'ai un peu insisté jusqu'à la page 65, mais l'ennui a eu raison de ma persévérance... D'autant que le style, qui pourtant semble travaillé, m'a souvent semblé un peu forcé, presque pompeux. J'ai eu l'impression que l'auteur s'obligeait à une certaine poésie pour rendre hommage à l'univers poétique du Japon... Ce qui m'a donné un certain arrière-goût de cliché et n'a pas du tout fonctionné pour moi.
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C'est un livre étrange, presque trop étrange. Je peux comprendre que beaucoup aient abandonné la lecture. Que ce soit pour l'histoire ou pour l'écriture.
Mais je suis tombé sous le charme, j'ai bien aimé le style d'écriture, c'est doux et agréable à lire.
La première partie jusqu'à son arrivée à Tokyo est vraiment sympa, on en voudrait presque à l'auteur de partir dans le magique.
Mais ça se lit, on a même du mal à interrompre la lecture de ce petit livre.

Un des reproches à faire c'est la relation malsaine de Ikiro avec Midori, il tombe éperdument amoureux de Midori après une seule rencontre. Bon pourquoi pas mais au moins Ikiro (l'auteur) reste dans le "raisonnable" et se contente de la regarder dormir à un moment de l'histoire. On sent que ce n'est pas normal et ça mets mal à l'aise, à noter qu'Ikiro sait que ce qu'il fait pose problème.

Pour ce livre, il faut pouvoir apprécier une lecture étrange qui n'est pas adaptée à tout le monde.
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Voici une lecture dans laquelle il me tardait particulièrement de plonger, la maison d'édition m'ayant laissé un merveilleux souvenir avec Un Funambule sur le Sable de Gilles Marchand. Et que dire de l'illustration, virginale et délicate !

Hélas, je n'ai pas dû embarquer à bord du bon wagon, Ikiro n'a pas su rassasier, ne serait-ce qu'émoustiller mon appétit gargantuesque pour l'onirisme, le fantasque et la belle prose. Je sors de ma lecture le coeur à plat et l'esprit tout embrouillé, je suis presque interdite. Comment l'auteur, avec toute la richesse lexicale dont il peut faire preuve, surtout dans la deuxième partie, et la palette créative qu'il tente de dérouler à nos pieds, n'est-il pas parvenu à faire mouche ?

Il donne l'impression de s'être éloigné du sujet de base, de ses intentions premières, pour peu que ces dernières aient été claires pour lui dès les premiers travaux d'écriture. La première partie du récit souffre d'une concordance des temps malmenée qui à la fâcheuse tendance à nous stopper sans cesse dans notre progression et discréditer l'intrigue. le présent tire la bourre à l'imparfait dans une course chaotique et désordonnée. L'histoire ne décolle pas, elle est statique sans pour autant être contemplative, on a le sentiment d'enfoncer des portes ouvertes donnant vue sur un simulacre de poésie. Dans ces conditions, difficile de s'attacher ni même de s'intéresser au héros Ikiro, un jeune homme dont la caractéristique majeure est celle d'avoir succomber aux charmes de la belle Midori, ni plus ni moins.

Malgré cela, je n'ai rien lâché, bien déterminée à entamer la seconde partie, point de bascule pour une virée dans des méandres plus fantaisistes et à me délecter de son miel d'absurdités poétiques. Là encore, chou blanc ! Ô rage, ô désespoir ! le lecteur se trouve parachuté dans un ballet de projections incessant dont la beauté et l'originalité se font trop vite détrôner à chaque fois par un enchainement trop hâtif et sans liaison aucune. J'ai tellement haï Ikiro et la pesanteur de son ambition amoureuse de ne pas me laisser le temps de me glisser dans ces tableaux merveilleux, de m'en bloquer toutes les voies, de me priver du plaisir de converser avec les êtres qui les peuplaient, ô combien plus captivants !

Loin de moi l'idée de dénigrer l'auteur et les efforts sans doute importants qu'il aura mis en oeuvre, mais je suis tellement frustrée d'assister à ce sabotage : tous les ingrédients étaient pourtant réunis mais ce matraquage d'informations ne m'a pas paru servir et nourrir l'intrigue, simplement me transbahuter en tous sens. Cela manquait d'âme, de vie, de vérité.

Je tenais à remercier sincèrement les Editions Aux Forges de Vulcain et NetGalley pour cette opportunité, regrette qu'elle n'ait pas été transformée et espère que le livre trouvera son public.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il ne faut pas croire que l'existence est un sentier unique, bien au contraire, il y a une multitude de directions à suivre. Elles sont incertaines, mais elles existent bel et bien.
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Il pourrait tout endurer pour elle, pour le juste bonheur de sa paume contre la sienne, l'exquis plaisir d'une promenade. L'endormissement est le seuil des désirs et des désordres intérieurs, c'est ce à quoi il pense alors que, exténué, il se rendort, laissant là ses réflexions, espérant si chèrement la retrouver. C'est peut-être à partir de ce moment précis que le temps sembla se précipiter.
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Les plus belles histoires ne sont-elles pas tissées de tristesse ...?
La tristesse nous permet de ressentir l'incommensurable bonheur de certains instants...
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Lors de ces nuits où les démons sont de passage, ceux qui sont séparés par la mort reprennent vie et s'unissent à nouveau dans le monde des esprits.
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Ikiro dort, Pumpkin est à ses pieds. Il rêve, peut-être est-il avec ses parents ? La nuit, la frontière qui sépare le monde des morts de celui des vivants est poreuse et fine comme du papier de soie. Midori est assise près de lui, elle lui parle avec douceur.
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