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Blast (Manu Larcenet) tome 3 sur 5
EAN : 9782205071047
208 pages
Dargaud (05/10/2012)
4.4/5   887 notes
Résumé :
Toujours en garde à vue après la mort d'une jeune femme, Polza Mancini déroule ses souvenirs d'errance, sa quête éperdue du "blast" ces moments magiques qui le transportent ailleurs, mais aussi ses séjours en hôpital psychiatrique, ses terreurs et ses cauchemars.

Avec "Blast", Manu Larcenet signe l'une des oeuvres majeures de la bande dessinée contemporaine, une terrifiante descente aux enfers, profondément humaine et touchante.
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
4,4

sur 887 notes
Blastaises, Blastais de Corse, (1)
Blastoises, Blastois du Finistère, (2)
Blastélloises, Blastéllois de Belgique (3)
Non moins glorieuses et glorieux Blastards débarquant de la planète Tarantino, (4)

Je souhaite la bienvenue à toutes et à tous pour la troisième représentation de Polza Mancini dans Blast, la bande-dessinée toujours aussi originale de Manu Larcenet.

Si vous n'habitez pas ces villes ou cette planète blastadicts, je vous informe que Mancini est l'anti héros par excellence, étant énorme, moche et également SDF et alcoolique.

Inculpé du meurtre de Carole Oudinot, il est interrogé par deux flics depuis des heures dans une petite salle lugubre d'un commissariat.

Après deux épisodes préservant le mystère, nous allons enfin découvrir qui est réellement cette carole Oudinot, morte dans le second tome.

Quelle a été sa relation avec Mancini ? Comment se sont-ils rencontrés ? Est-elle étrangère à ces têtes de géants, les moais, que découvre Mancini dans la forêt ?

Toujours aussi noir, voire choquant par moment, cet épisode met tout de même un certain temps à décoller, dévoilant au passage les traumatismes irréparables d'un homme au bord du suicide. Comme dans les précédents tomes, je préfère les situations dans lesquelles Mancini côtoie et échange avec d'autres personnages souvent dérangés mais attachants, pour rompre la monotonie morbide de sa pauvre existence.

Finalement, après une dernière partie aussi enlevée, comment résister à la tentation de se procurer le prochain épisode ?

Comme les Blastais, Blastois, Blastélois ou encore Blastard, rejoignez le monde étrange et unique du BBLLLAAAASSSSTTTTT ! Et délectez vous du troisième effet BLAST en noir et … noir définitivement !!!

(1) Bastiaises, bastiais
(2) Brestoises, brestois,
(3) Bruxelloises, bruxellois
(4) « Inglorious basterds » de Quentin Tarantino
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Vol Au-Dessus d'Un Nid de Coucou + délicieux moments de complicité partagé avec les si délicats indigènes de Délivrance = Blast 3 , la nouvelle comédie romantique de Manu Larcenet ! Déjà dans les kiosques...
Ami de la gaudriole et de la gauloiserie , bonsoir ! Tu aimes le rose , les belles histoires d'amour concluant immanquablement sur l'union larmoyante et guimauvesque de Steeve et Cindy , le monde des Bisounours – perso , je préfère le Bisounours bleu mais ça reste entre nous – alors ce troisième opus de Blast tu n'ouvriras point sous peine de très grosse déconvenue . Promets-le ! Il y va de ta bonne santé mentale !

Polza , le corps pachydermique toujours vissé sur ce si joli petit tabouret en acajou véritable trônant fièrement au milieu de la salle d'interrogatoire , semble toujours se jouer des Starsky et Hutch locaux , bien décidés à lui faire cracher – métaphoriquement parlant- des aveux circonstanciés concernant le meurtre de Carole .
Mais le gars Polza , lui , il s'en fout . Il évolue dans un monde personnel où la notion même de temps semble avoir été abolie...Il se confie , tranquillement , placidement , sans le moindre état d'âme ni remord , en égrenant sa vérité . Mais sa vérité et la vérité sont-elles forcément faites du même bois , bois issu de forêts gérées dans l'optique d'un développement durable , crois-je utile de le préciser afin d'éviter tout questionnement alarmiste de la part d'amis écolos pratiquant plus couramment l'anathème que le tri des déchets...

La vache ! Noir c'est noir chantait , en son temps , un bien triste sire botoxé à l'extrême et reconverti , désormais , dans la saine délation rassénérante . Oubliez le noir , Larcenet vient de dépasser ce stade avec un troisième volet propre à filer le bourdon à un bourdon .
Un seul et unique ressenti au sortir de cette lecture , que pourrait-il arriver de pire à cet antihéros gargantuesque pour qui l'on se prend immanquablement d'affection , qu'il soit coupable ou non !
Violent , désabusé et cynique , ce troisième volet place encore la barre plus haut !
A quand le 4e cataclysmique ?

Blast 3 : La Tête La Première : à se la taper contre les murs !
http://www.youtube.com/watch?v=Er1bwzZCik0
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Dans ce tome 3 intitulé "La Tête la première", Polza Mancini continue son « voyage » qui consiste à se murger pour halluciner, en se goinfrant de chocolats, d'alcools forts et de drogues diverses et variées… L'interrogatoire policier ne sert que d'interlude entre rêve et réalité, mensonge et vérité, et il continue de passer de la rue à l'hôpital et de l'hôpital à la rue, en squattant et en volant entre deux actes de violences ou deux tentatives de suicides… Tout avait été dit dans le tome 1 sur sa famille, donc le retour sur son père et son frère ne sert à rien comme la plupart de ce tome 3. Alors on nous tient la jambe avec la mise en scène de la nature accompagnée des réflexions pseudo-poétiques du narrateur (quelqu'un peut me dire à quoi ce hibou qui apparaît plusieurs fois par tome ?), mais chaque fois qu'on pourrait prendre en pitié ce dernier il balance un tirade d'artiste maudit ou d'intellectuel misanthrope genre « je vous mieux que vous donc vous n'aurez pas ma liberté de penser » et exprime toute sa haine contre le commun des mortels indigne de sa quête prétendument existentialiste. En plus Manu Larcenet en rajoute plusieurs couches dans le sordide, donc c'est malsain pour ne pas dire insoutenable en plus d'être inintéressant pour ne pas dire très chiant, car il faut attendre d'être à 25 pages du tome 4 pour enfin entrer dans le vif du sujet !
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"Je m'y suis vu comme vous me voyez... Je me suis vu comme j'étais... Et je me suis haï."

Apocalyptique et captivant ce troisième opus de Blast ! Je dirai même âmes et coeurs sensibles s'abstenir.

Toujours en garde à vue le pachydermique et inébranlable Polza continue de nous raconter son périple qui l'a mené à croiser le chemin de Carole et à lui ôter la vie. L'hôpital psychiatrique, ce médecin au calme déconcertant, une infirmière au sourire figé qui cache sa peur, ainsi que les résidents et leurs folies meurtrières. Et puis vient la rue, le froid, les skins, la barbarie, le viol, le suicide, la schizophrénie, la torture, la merde à l'état pure. Il a survécut à tout cela Polza. Il ne fait plus qu'un avec sa solitude, son corps et sa graisse qui enfouit tant de chose. Il fuit la société qui le traque, toujours à la recherche de ce Blast salvateur.

On le croit fou mais Polza garde sa ligne de mire et nous ballade par le bout du nez avec intelligence et un inquiétant stoïcisme. Mais les deux flics s'impatientent et le calme laisse place à la brutalité. Ils veulent la vérité et nous lecteurs sommes pris en étau entre un paradoxal Polza et un crime que l'on imagine des plus odieux.

Manu Larcenet continue de nous embarquer à une vitesse vertigineuse dans la névrose de cet homme qui effraie et que l'on sublime. Ses dessins accentuent cette atmosphère inhumaine et nous laissent dans un effroyable malaise.

La tête la première, le corps et puis tout le reste, on plonge dans les ténèbres de la folie…

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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C'est avec un plaisir tant attendu que j'ai retrouvé ce pauvre Polza, toujours mis à mal par les deux policiers. Cette fois-ci, ces derniers s'intéressent davantage à ce qui s'est réellement passé pour Carole. Car, ici, le couperet est tombé: les flics le soupçonnent de l'avoir tuée mais ne savent ni comment ni pourquoi. Ils mesurent d'autant plus l'ampleur de leur tâche que Polza reste muré dans son silence au début de l'interrogatoire. Pourtant, il se confie de plus en plus et finit par raconter sa vie, son enfance, les relations qu'il a entretenues avec son père et son frère, son séjour à l'hôpital psychiatrique, sa rencontre avec Carole et son fameux Blast. Il veut tout simplement être compris pour ce qu'il est...

Changement de cap : après le fabuleux Combat Ordinaire, on change du tout au tout ! A se demander comment Manu Larcenet sait si bien varier son style !
Comme dans les deux premiers tomes, on est ici plongé dans le monde de Polza, entre rêve et réalité, entre dureté et poésie, entre sentimentalisme et âpreté.
Avec des dessins toujours aussi sombres, des cases pleines de toute beauté, du noir et blanc saisissant alternant avec des planches colorées, cet album se savoure autant que les précédents. Larcenet fait plus dans l'humanisme et rend Polza encore plus attendrissant et bouleversant.
Toujours aussi complexe et haletant, on attend avec impatience le fin mot de cette histoire...

Blast, La tête la première... un vrai coup de boule graphique !
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critiques presse (7)
ActuaBD
06 janvier 2013
Larcenet poursuit sa plongée dans le polar. Le troisième album de « Blast » s’enfonce un peu plus encore dans la noirceur misanthrope.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
30 novembre 2012
Manu Larcenet nous expliquait à la sortie du tome 1 que Blast était sans doute sa grande oeuvre. Ce nouveau volume semble lui donner raison.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDSelection
19 novembre 2012
Tout comme Manu Larcenet, Polza sait vraiment bien raconter des histoires. […] Et comme la partie graphique de ce magistral troisième tome atteint, elle aussi, des sommets, […] on ne pourra, comme tout le monde, que crier au chef-d’œuvre !
Lire la critique sur le site : BDSelection
Actualitte
13 novembre 2012
À la fin du volume, on n'a toujours pas la clef de l'histoire, on n'a pas encore atteint le fond avec Polza, mais on a hâte d'y être. Et on se dit que la fin du voyage sera redoutablement éprouvante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Sceneario
24 octobre 2012
La qualité de la mise en scène et la beauté des dessins permettent de faire passer la pilule. On accepte volontiers de lire cette histoire terriblement dure, glauque et morbide parce que Larcenet fait des merveilles.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Culturebox
24 octobre 2012
Manu Larcenet a lâché son humour pour explorer un ton plus inquiétant, un univers sans joie, parfois violent, inquiétant. On s'attache à son personnage, on admire les planches poussées dans les détails, que ce soit pour évoquer la nature ou des friches industrielles.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BullesEtOnomatopees
17 octobre 2012
Jamais je n'avais attendu la fin d'une histoire avec tant d'appréhensions. Nous fouillons ici dans ce que l'âme humaine a de plus sombre, de plus complexe et surtout de plus effrayant, de façon crue, sans détours et l'on s'en prend plein la figure.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, dans une librairie de gare, j’ai feuilleté la presse masculine de charme… C’était… dégueulasse ! C’était rempli de tristes américaines aux seins abominablement bombardiers, implantés, difformes… des filles propres, lisses, semblant s’ennuyer au-delà de toute mesure... Et leur sexe… intégralement épilé !! Tu le crois, ça ?! Plus un poil sur le mulot ! La plus triste des traversées du désert ! Alors on met du désodorisant quand on chie, du parfum quand on pue, et maintenant, voilà qu’on vole leur toison aux femmes ? On en fait d’immondes petites filles difformes, des ersatz, d’ignobles contrefaçons ! Où sont les buissons affolants de mon adolescence ? Les touffes animales qu’il fallait fouiller, explorer, débroussailler frénétiquement… incomparable excitation… Hygiénistes de merde !! Le mystère leur fait peur !
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- Hé ! Tu sais pourquoi les flics se baladaient par trois en URSS ?

…parce que le premier savait lire…le second savait écrire…Et le troisième surveillait ces deux dangereux intellectuels !
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Hé , tu sais pourquoi les flics se baladaient par trois en U.R.S.S. ?
Parce que le premier savait lire...
Le second savait écrire...
Et le troisième surveillait ces deux dangereux intellectuels !
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Pour peu que j’en pus juger, mes compagnons se divisaient en deux grands groupes. D’abord ceux que j’appelais « les morts qui marchent »… Des fantômes invalides, immobiles, livides, hagards, hébétés… Ils me fascinaient. Coincés dans leur chaos, ils n’étaient plus là… Des évadés permanents. Pour eux, pas d’espoir : ils étaient d’évidence ici pour mourir gentiment, sans effrayer les braves gens. Qu’on préférât leur prodiguer des soins inutiles plutôt que de leur mettre une balle dans la nuque me semblait d’ailleurs de la dernière des cruautés, tant leur cause était entendue… Et puis il y avait les autres, ceux qui, en principe, devaient sortir tôt au tard. Schizophrènes, pervers, suicidaires, grands paranoïaques, psychopathes, psychotiques en tous genre, en général, ils étaient placés à l’hôpital par les tribunaux. Pour l’essentiel, c’était des marginaux alcooliques qui passaient leur vie entre la rue et l’hôpital. Absolument imprévisibles et souvent violents, j’avais très peur d’eux et m’en méfiais comme de la peste. Cependant, pour certains, ils restaient actifs malgré les médicaments, éveillés, relativement cohérents et, surtout, en plein condition physique.
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L'ennui est le pire des maux.
La valeur du temps change. Chaque minute dure une heure et je ne sais à quoi occuper ce surplus.
Attendre sagement que les chose se passent me rappelait douloureusement
ma vie d'avant le Blast.
Je me manquais
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