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Edmond Michel-Tyl (Traducteur)
EAN : 9782070420223
272 pages
Gallimard (05/09/2001)
3.82/5   133 notes
Résumé :
Durant la petite fête organisée pour célébrer ses fiançailles, Kenneth Bliss chute du dix-septième étage et s'écrase sur le pavé new-yorkais. Tous les participants s'interrogent pour savoir ce qu'a pu devenir la jeune blonde vêtue de noir qui bavardait avec la victime peu avant le drame. Le plus acharné àla retrouver reste l'inspecteur Wanger qui la soupçonne d'avoir poussé Kenneth. Mais les mois passent et la femme mystérieuse demeure introuvable. Jusqu'au jour où ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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William Irish n'a pas été loin de réaliser le livre parfait. Pendant les quatre cinquièmes du roman j'étais persuadé de lui attribuer cinq étoiles. C'était époustouflant tant dans le scénario tout à fait nouveau, qu'avec le style vif et très moderne. Mais le chapitre concernant le dernier meurtre (plutôt la tentative) n'est vraiment pas réaliste. De même l'explication de la vengeance de la mariée en fin de roman n'est pas convaincante. D'ailleurs François Truffaut, himself, a senti qu'il ne pouvait dans son film suivre à la lettre William Irish . Les invraisemblances sautent aux yeux encore davantage sur grand écran...
Malgré cette déception en fin de parcours, je vous invite à lire ce roman car peut-être suis-je un peu tatillon et regarde de trop près chaque détail. À vous de me le dire.
Pour ma part, je ne peux donner davantage d'explications au risque d'ôter tout plaisir de découverte pour les prochains lecteurs.
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Un bon moment de lecture, ça nous pompe tellement le cœur qu'on veut vite voir surgir la fin qui effectivement tourne en spirale, ça creuse peu à peu autour de cette femme mystérieuse, toujours présente aux scènes de crimes et disparait avant d'être appréhender, d'interrogations en interrogations, seul le flair de l'inspecteur Wanger est à même de pourchasser une femme de cette poigne, surtout qu'elle est flétrie d'un indéniable sentiment de vengeance ...
Peut-être pas un thriller frémissant mais c'est une agréable lecture!
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Ce thriller haletant était ma première expérience de William Irish et j'avoue qu'elle a été plutôt concluante. J'ai eu quelques craintes au départ mais très rapidement le rythme s'est accéléré et j'ai été happée par le suspense.

Avec une facilité déconcertante et malgré les descriptions minimalistes de la narration, j'ai vu se matérialiser le décor de l'intrigue avec la précision d'une séance de cinéma. Sans vraiment pouvoir lui donner de visage ni d'identité physique, faute d'éléments permettant de le caractériser, je me suis néanmoins attachée à la personnalité de l'inspecteur Wanger dont la logique et la persévérance m'ont paru très crédibles.

Je vais me mettre en quête de l'adaptation cinématographique réalisée par François Truffaut en 1967 avec Jeanne Moreau et Claude Rich pour voir ce que ça donne...


Challenge ABC 2012-2013
Challenge AUTOUR DU MONDE
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Un roman d'Irish c'est l'assurance d'une histoire de trés bonne qualité , avec des personnages intriguants , un suspense constant , ect .
Tout ce que l'on retrouve ici ou la dimension psychologique est largement au dessus de la moyenne .
L'on ne peut lacher le livre tellement les personnages sont étoffés , l'intrigue élaborée qui prend le lecteur dans ces filets ...
C'est un régal de lecture tellement cet opus est bien écrit , profond sur le plan psychologique ...
Il y a beaucoup de romans noirs , mais là on à l'un des meilleurs , la créme de la créme ...
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Cela fait fort longtemps que j'envisageais de lire ce livre. Plus ou moins depuis que je sais que le film de Truffaut est tiré d'un livre. Tout ado, en effet, je suis tombé par hasard sur l'adaptation cinématographique du classique de William Irish. C'est dire si, à chaque page, j'avais bien du mal à me défaire de l'image de Jeanne Moreau en Julie, veuve déterminée...

Souvent, en fermant les yeux, une sarabande unissant Humphrey Bogart et Jeanne Moreau s'envolait sous mes paupières closes. Oui, j'associe classique du roman noir à Humphrey Bogart... Je le voyais bien dans ce Wanger, flic opiniâtre, un brin désabusé, qui finit par éprouver une sorte de compassion, teintée de colère pour l'inutilité de la vengeance de Julie. Un flic intègre et humain. Ce n'est pas incompatible.

Le roman est construit de manière simple, chaque chapitre présentant de la même manière un crime perpétré par Julie. Seul le dernier chapitre diffère un peu, avec l'arrestation de la meurtrière, et la morale qui lui est faite par Wanger. Une morale comme en ferait un grand frère bienveillant mais juste, intransigeant.

Irish va à l'essentiel, à chaque fois. Deux ans et demi passent dans le roman sans que l'on s'y attarde. Parce que pour Irish, l'essentiel est dans le récit, pas dans le temps qui passe. Et Irish évacue cette dimension, très soucieux de cohérence. Tout est expliqué dans le dialogue sous forme d'aveux qui se déroule entre Julie et Wanger.

Tout se révèle à la fin, ce qui veut dire que le lecteur ne reçoit les clés qu'au terme du roman. Il est laissé dans l'incertitude, simple spectateur des crimes et de l'enquête, du désarroi de Wanger, de la dure détermination de Julie.

Bref, un très bon moment. Trop court. Mais c'est aussi la force d'Irish: ne pas trop en faire, ne pas diluer, ne pas allonger une sauce qui ne doit pas l'être. Là où un Adler-Ohlsen ou un Carrisi feraient 700 pages, Irish se contente de 130. Avec la même réussite (au moins).
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Elle ôta le voile léger qui couvrait ses cheveux et le tint déployé, à bout de bras. Il s'agitait sous la brise. Brusquement, elle poussa un cri étouffé. L'écharpe avait disparu. Les mains vides n'avaient pas bougé. Un fil électrique invisible dans la nuit et fixé au mur descendait obliquement par-dessus la balustrade. Elle se retourna et se pencha pour regarder.
Elle est là, dit-elle. Elle est prise dans le fil...
Elle se pencha en avant et tenta d'atteindre l'écharpe.
- C'est un peu trop loin pour moi, dit-elle à Bliss qui n'avait pas bougé, mais vous avez sans doute le bras plus long.
Il s'approcha de la balustrade qui lui venait un peu au-dessus du genou et il se baissa, obliquement, se tenant d'une main à l'arête de la pierre. Elle avait marché derrière lui, les bras tendus, les mains ouvertes. Elle le poussa et dit en même temps à haute voix :
- Mistress Nick Killeen !
Il dut entendre les trois mots qu'elle prononça. Ce fut peut-être pour lui comme un éclair dans son esprit obscurci, au moment où il tombait dans le vide.
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- J'en étais sûr, dit Corey à voix basse.
Ferguson gisait, la face contre le tapis, devant son chevalet. La pointe d'acier de la flèche émergeait de son dos, à la hauteur du cœur. La chute avait dû la faire pénétrer plus avant. Lorsqu'ils retournèrent le cadavre, ils s'aperçurent que, en effet, la chute avait cassé la flèche en deux parties. Le peintre devait faire face à l'estrade lorsque le trait l'avait frappé au cœur.
Au-dessus de lui, sur la toile, Diane chasseresse, Diane la meurtrière - désormais sans visage.-
Les traits qui avaient tourmenté Corey avaient disparu. Un trou ovale était pratiqué dans la toile, coupé au couteau suivant le contour du visage. L'arc, corde détendue, était posé sur un coin de l'estrade.
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Miriam - personne à l'hôtel Helena ne se souciait de son nom de famille - était une petite négresse querelleuse dont la peau était de la couleur du vieux cuir. Elle attachait de l'importance à trois choses : sa nationalité britannique qu'elle avait acquise pour être née accidentellement dans l'île de la Jamaïque ; une paire de pendants d'oreilles constitués par deux pièces d'or, et sa façon particulière de faire les chambres. Personne ne l'avait jamais contrariée quand aux deux premières de ces choses, et les efforts qu'on avait tentés pour modifier son système de travail étaient toujours demeurés vains.
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Il est des gens qui n'en manquent pas une [exposition de peinture], quel que soit l'artiste ou le lieu. Il y avait les dilettantes ou, comme ils auraient préféré se faire appeler, les connaisseurs, qui venaient faire un tour, le sourcil froncé, pour trouver de quoi alimenter les conversations à leur prochain cocktail.
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Un nègre vint ouvrir lorsque l'écrivain souleva et laissa retomber le heurtoir de métal fixé contre le battant. Il accueillit Holmes avec la respectueuse familiarité d'un vieux domestique.
- Alors, vous avez trouvé une bonne fin pour ce chapitre qui vous préoccupait ?
- J'étais en train d'en trouver une, répondit Holmes d'un air sombre, mais j'ai tout oublié. Cette jeune dame a eu un accident ; aide-moi à la soutenir jusqu'à un fauteuil.
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