Jim Harrison, la littérature des grands espaces.
Bienvenue dans le Montana. Pour ma part, cet état du nord des Etats-Unis rime avec liberté. Pour d'autres, elle est l'Amérique profonde. Pesante et étouffante. L'auteur me promène. Je me laisse embarquer. Il me balade et c'est comme si j'y étais. Il m'indique la route à prendre et je le suis. Je déambule entre ses mots avec aisance. Je me perds dans son style reconnaissable, au milieu de scènes parfois gênantes décrites dans un langage souvent cru, avec toute la rudesse dont les hommes de ferme peuvent faire preuve.
Si pour moi, comme je le mentionnais, le Montana est synonyme de liberté, il peut s'apparenter à un théâtre d'hostilité.
Au côté de la nature, l'Homme. Parmi eux : Sarah, une toute jeune fille férue de littérature et excellente pianiste. Elle vivote auprès de rares amis, d'un père distant et d'une mère intelligente mais peu rationnelle. Au milieux d'eux, elle vit une pale existence, illuminée par les livres et la musique. Un duo qui sera écorché puis sublimé par l'amour.
Dans ce court opus, j'y ai vu une histoire de vengeance. Mais aussi et surtout de la raison. de la sagesse. Un vieil homme qui ne succombera pas à ses désirs inavouables. Une jeune femme qui renoncera à passer à l'acte malgré l'outrage subi. Sont développés des sujets (malheureusement) d'actualité.
On passe de la privation à la liberté. de la tristesse au bonheur. de la solitude aux rencontres. Rien n'est parfait. Tout est réparable. Une jolie note d'espoir.
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