Laurent Gounelle a répondu aux questions de ses lecteurs à l'occasion de la sortie de son nouveau roman « Un monde presque parfait » (Mazarine).
En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/un-monde-presque-parfait-nouveau-roman-2024-9782863749081
Laurent Gounelle/5
8 notes
Résumé :
Et si le pouvoir de décision était essentiel à notre humanité ?
David Lisner, jeune chercheur ambitieux et cartésien, vit chez « les Réguliers », une société hyper-développée, hyper-connectée qui veille au bien-être des individus.
Non loin de là, une région rebelle s’est coupée du reste du monde : « les Exilés ». Fidèles à une certaine philosophie de vie, ils rejettent radicalement cette société.
David Lisner se voit confier malgré lui une missi... >Voir plus
David Lisner, jeune chercheur ambitieux et cartésien, vit chez « les Réguliers », une société hyper-développée, hyper-connectée qui veille au bien-être des individus.
Non loin de là, une région rebelle s’est coupée du reste du monde : « les Exilés ». Fidèles à une certaine philosophie de vie, ils rejettent radicalement cette société.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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« Un monde presque parfait » par Laurent Gounelle
Dans ce roman, l'auteur dresse le portrait d'une société binaire. D'un côté, les Réguliers, restés sur le continent, leurs choix dictés par les différentes applications qui régissent leur vie allant du choix des vêtements le matin à ce qu'il faut manger au restaurant pour rester en bonne santé. Ils sont pourvus d'un implant régulant leurs émotions trop fortes comme la dépression et la colère.
De l'autre, les Exilés, habitants d'une île indépendante. Ceux qui rejettent radicalement la société à la technologie envahissante.
D'une façon claire et romancée, l'auteur nous explique le fonctionnement de nos prises de décisions. Parfois influencées par les données que l'on cède à tous vents sur les sites internet que nous visitons. Parfois par les biais cognitifs inconscients qui nous animent, qu'il s'agisse de biais de conformisme ou d'autorité par exemple.
En conclusion, ce livre est une belle ode aux doutes, aux erreurs et à la pleine confiance dans cet équilibre incertain qu'est la vie.
Je recommande !
Dans ce roman, l'auteur dresse le portrait d'une société binaire. D'un côté, les Réguliers, restés sur le continent, leurs choix dictés par les différentes applications qui régissent leur vie allant du choix des vêtements le matin à ce qu'il faut manger au restaurant pour rester en bonne santé. Ils sont pourvus d'un implant régulant leurs émotions trop fortes comme la dépression et la colère.
De l'autre, les Exilés, habitants d'une île indépendante. Ceux qui rejettent radicalement la société à la technologie envahissante.
D'une façon claire et romancée, l'auteur nous explique le fonctionnement de nos prises de décisions. Parfois influencées par les données que l'on cède à tous vents sur les sites internet que nous visitons. Parfois par les biais cognitifs inconscients qui nous animent, qu'il s'agisse de biais de conformisme ou d'autorité par exemple.
En conclusion, ce livre est une belle ode aux doutes, aux erreurs et à la pleine confiance dans cet équilibre incertain qu'est la vie.
Je recommande !
Citations et extraits (11)
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Aristote disait qu’un ami, c’est quelqu’un qui vous rend meilleur. Pas quelqu’un dont on cherche désespérément qu’il approuve chacun de nos faits et gestes, chacun de nos bons mots. Pas quelqu’un qui nous rend esclave de l’opinion qu’il peut avoir de nous. Pas quelqu’un qui nous envie, non plus.
Je pense beaucoup ces derniers temps, dit-il, à nos deux modèles de société. Et je crois que notre plus grande erreur, des deux côtés, a été d'opposer ces modèles et tout ce qu'ils contiennent, en nous obligeant à choisir : high-tech contre naturel, économie contre écologie, médecine conventionnelle contre médecine douce, progrès technologique contre progrès humain... Du coup, on a braqué tout le monde et on a fini par diviser les gens. Alors qu'en fait, on a tous intérêt à concilier économie et écologie, médecines conventionnelle et alternative, progrès humain et technologique, etc.
Cette impression que le temps nous échappe provient de notre manque de présence à nous-même et au monde.
Les pensées continuelles nous sortent de l'instant présent, elles nous coupent de ce qui est en train de se passer en nous et autour de nous ici et maintenant. Finalement, nous laissons nos pensées piloter notre esprit comme si elles nous étaient étrangères et avaient pris le pouvoir sur nous.
Et nous agissons sans cesse. À trop penser, à trop agir, on oublie d'être.
Les pensées continuelles nous sortent de l'instant présent, elles nous coupent de ce qui est en train de se passer en nous et autour de nous ici et maintenant. Finalement, nous laissons nos pensées piloter notre esprit comme si elles nous étaient étrangères et avaient pris le pouvoir sur nous.
Et nous agissons sans cesse. À trop penser, à trop agir, on oublie d'être.
L'effer Dunning-Kruger..... les personnes les moins compétentes dans un domaine avaient tendance à surestimer leurs compétences, et les plus compétentes à sous-estimer les leurs.
Abandonner son pouvoir de décision, c’est renoncer à assumer sa vie. Renoncer à être un humain.
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