Spirou et Fantasio, tome 17 : Spirou et les hommes-bulles

Franquin s'attaque là à réaliser une suite pour le génialissime "Le repère de la Murène". Avec toutes les idées, inventions que possède le tome 9, il y a de quoi faire des petits. L'histoire commence avec une introduction pleine d'action avec l'évasion de John Héléna, voilà qui nous met tout de suite dans le bain, c'est le cas de le dire. Beaucoup de scènes se passent sous l'eau, les décors sont superbes, le trait de Franquin est vif et assuré. Alors, même si l'histoire dans son ensemble est à mon goût moins élaborée que le Repère de la Murène, les méchants moins intéressants, c'est une aventure plaisante, pleine de rebondissements, du bon Spirou et Fantasio. Une deuxième histoire complète cet album, "Les réductions", une histoire avec un bon suspens, très agréable, on peu y reconnaitre la patte de Roba qui y a collaboré, dans certaines cases, Boule et son père y font même une petite apparition sous forme de clin d'oeil.
Un bon album de Spirou et Fantasio, mais qui reste un peu dans l'ombre du fameux Repère de la Murène.

Ces deux épisodes de Spirou et Fantasio, sont très empreints du graphisme de Roba (sur les personnages secondaires) qui à collaboré avec Franquin.
Spirou et le marsupilami, repartent faire trempette avec le merveilleux sous-marin de Champignac, dans la première histoire, avec des surprises sous-marines.
Dans la deuxième histoire, il est question de réductions et de collection...
Ce ne sont pas les meilleurs opus de la série, mais ils se laissent relire sans déplaisir.

Cet album avec ses deux courtes histoires correspond à une trame narrative qui n'existe plus guère en BD aujourd'hui où il faut au moins un album entier, voire parfois 6 ou 7 tomes pour arriver à la fin d'une histoire ou d'un cycle. Les auteurs modernes sont-ils plus prolixes, diluent-ils leur narration ou sont ils plus précis ? Cela dépend des auteurs et des séries bien entendu.

Il ne correspond pas tout à fait non plus au format d'autres BD de la même époque du type Boule et Bill, Gaston Lagaffe ou Achille Talon qui présentait un gag par page.

Nous avons là une étape intermédiaire dans l'histoire de la narration qui accuse sans doute sa date de naissance du milieu des années 60. Pour autant, les thèmes abordés sont modernes et ils sont plutôt pas mal traités. Je préfère pourtant ceux qui s'étalent sur un ou deux tomes dans la même série pour clore une histoire.

Le dessin quant à lui est fidèle à ce que l'on connait de cette série, avec une ligne claire mais comparé aux albums modernes, on ne peut que noter le manque de précision sur le arrières plans, souvent traités dans une teinte uniforme sans souci du détail.

On appréciera la clin d'oeil à Roba, venu en renfort dont les personnages : Bille, Boule et son papa apparaissent en effet dans la seconde histoire.

Cela reste somme toute un bon album avec des scénarios intéressants.

J'aime le repère de la Murène mais j'ai beaucoup plus de mal avec ce tome un peu suite.
On retrouve pas mal d'idées du tome précédemment cité mais le tout fonctionne moins bien à mon goût. C'est plus brouillon et surtout le tout se règle un peu à la va-vite sans surprise.

Par contre, le tome bénéficie d'une seconde histoire que j'ai vraiment apprécié. Histoire idéale pour les idées de mise en page de Franquin pour qu'il s'amuse à la fois avec le Marsupilami, Spip et nos héros. L'idée est rigolote (Fantasio transformé en statue) et le tout est très bien mené.

COOL !
le Marsu est vraiment hilarant et pimente les 2 histoires au scénario simple certe mais bien ficelé.