Grâce à Jacques Lang,
André Velter et
Emmanuel Hoog il y a un printemps pour la poésie.
Grâc
e au Printemps des Poètes depuis plus de vingt ans, j'ai pu découvrir de nombreux poètes et des textes magnifiques.
Grâce à cette anthologie publiée grâce à
Bruno Doucey et Thierry Renard, j'ai pu découvrir
Estelle Dumortier : "Une odeur partout / Il va pleuvoir / Tu rentres les balles de foin / Alignes les inquiétudes / Les respirations incassables / Les mains travailleuses."
Mais aussi Ananda Brizzi "Allonge-toi sur les vagues pour toucher les étoiles"
J'ai découvert aussi de nombreux poètes étrangers, hommes et femmes, toutes et tous à la recherche de la grâce dans les mots.
J'ai retrouvé et apprécié les mots de
Zéno Bianu "car le cosmos / ne tient debout / qu'en embrassant le chaos", de
Hubert Haddad "mille dieux me contemplent / et je suis le vide qui leur manque", de
Didier Cahen "Voilà à son plus haut degré d'incandescence la grâce presque irréelle du verbe conjugué, celle qui nous emporte avec une obstination déchirante très au-delà de nous-même.",
J'ai apprécié de nouveau la poésie d'
Albane Gellé dans son Abécédaire de vive gratitude, celle de
Carl Norac "Nous cherchons la beauté dans les failles, les interstices, les contrejours." , et les mots de
Dominique Sorrente "il n'y aurait rien à ajouter / au verbiage des siècles".
Mais désolé je préfère, sur le même thème de la grâce, l'anthologie Ces instants de grâce dans l'éternité, éditée par le Castor Astral, qui donne à lire la poésie d'aujourd'hui et uniquement d'aujourd'hui et tellement inventive.
C'est grâce à ces deux anthologies que les médias rageux et populo-fachisants, qui insultent des poètes engagés luttant contre la banalisation du réactionnaire, pourront découvrir ces poètes "inconnus du grand public" si créatifs.
Et c'est grâce à cette tribune de ces poètes engagés que le Printemps des Poètes pourra se réformer pour être le reflet plus fidèle de la poésie actuelle.