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EAN : 9782081442429
300 pages
Flammarion (06/06/2018)
3.5/5   406 notes
Résumé :
Dans son roman le plus autobiographique, Paulo Coelho nous fait revivre le rêve transformateur et pacifiste de la génération hippie du début des années 1970.
Paulo est un jeune homme aux cheveux longs qui souhaite devenir écrivain. Fuyant la dictature militaire brésilienne, il part faire le tour du monde à la recherche de liberté et de spiritualité.
À Amsterdam, il rencontre Karla, une jeune Hollandaise qui n'attendait que lui pour s'envoler vers la n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 406 notes
La couverture me tentait bien. J'avais envie de me laisser envahir par un état d'esprit, une ambiance.
Bon, alors, honnêtement, c'est un peu loupé. J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre, dans l'expérience vécue par Paulo Coelho. Je ne me suis pas attachée à l'histoire des protagonistes. Les ressentis, les sentiments, les paroles partent un peu dans tous les sens et changent de direction à tous vents... La fin du livre est un peu mieux passée quand même, mais cela reste un véritable bémol. Je ne sais pas vraiment où a voulu nous emmener l'auteur ?!! Dans un souvenir, dans une époque ? Bref, pour moi, ce n'est pas une grande réussite.
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Si on veut se faire une idée du "phénomène hippie" sans l'avoir vécu ce n'est certainement pas ce livre qu'il faut lire.
Ici on parle de la deuxième vague de suiveurs, ceux qui suivaient les itinéraires des routards avec un "guide du routard" en poche (dans la même poche que les traveller's chèques) ceux qui se déguisaient afin d'en avoir l'aspect convenu et consommaient le mysticisme pré-mâché.

Rien à voir avec ceux qui prenaient la route sans préparation, à la recherche d'expériences et partant à la recherche de contacts avec les gens en vivant à leur côté, pas en dormant à l'hôtel, mangeant au restaurant et voyageant en bus touristique folklorique …

Que ce soit en Europe, à Marrakech ou Katmandou les gens faisaient la distinction entre ceux en recherche et "les grand blonds plein de fric", comme me l'avaient expliqué des gitans avec qui j'avais partagé un bout de route, de même qu'un vieux poète à Marrakech et bien d'autres personnes au fil de mes rencontres.

Ce livre ne témoigne que d'un tourisme mondialisé à bas coût et convenu précurseur, suivre le guide à Amsterdam pour rencontrer d'autres paumés sur une place, c'est tout un programme, alors que c'était une ville très ouverte, le Melkweg (vérifiez l'orthographe) c'était autre chose que le Paradiso, à Istanbul le "Pudding Shop" était incontournable à Istamboul grâce à son tableau d'affichage pour les annonces, etc …

Quand on voyage (très) léger la propreté est accessoire, par contre cette époque est celle des énormes concerts gratuits (pas filmés comme Woodstock) et de la dope omniprésente. Un bus plein avec une seule fille avec des buvards d'acid et le stock toujours pas entamé à Istamboul, ce n'est pas crédible ! Un premier trip (voyage sous psychotrope, LSD, psylo ou mescaline) ça se soigne, on "initie" quelqu'un en sachant que c'est une expérience qui va marquer en changeant les perceptions, en général pour la première fois on évite de faire ça au bazard, on sait que ça monte en une heure et qu'on est parti pour huit heure dans un autre univers …

Pour la "spiritualité" on repassera aussi, les Hare Krisna, les Jesus Freaks et autres trucs c'était folklorique, mais très marginal, cette époque c'était surtout une époque d'expérience d'autres modes de vie et de recherche intérieure. On ne parle pas des communautés, alors qu'à l'époque leurs adresses se partageaient oralement, on pouvait traverser toute l'Europe en allant de l'une à l'autre, en partageant leur quotidien en y étant hébergé.
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C'était sûr que j'allais craquer pour ce livre: les couleurs de la couverture, le thème et l'auteur, ça faisait au moins 3 excellentes raisons! Et pourtant mon avis est mitigé: je ne me suis pas ennuyée, il y a beaucoup de spiritualité, on prend le temps toujours avec l'écriture de Paulo Coelho de lire et de réfléchir au sens profond de la phrase qu'il nous propose. J'étais contente aussi de mieux connaître son itinéraire de vie, les obstacles, les quêtes, les échecs, les rencontres... On trouve dans ce récit également un vraie réflexion autour des drogues et de l'aspect quasi religieux qui a pu y être associé (sans aucune apologie, il faut le souligner). On est donc assez loin des clichés habituels sur cette époque et les fameux hippies.
Pourtant, ce n'est pas un coup de coeur, c'est dommage. D'abord parce qu'on a comme un goût d'inachevé à la fin du livre, ensuite parce que je m'attendais, avec le recul, à ce qu'il y ait une réflexion sur les apports des hippies à la société, ou une comparaison entre les philosophies de vie des hippies et ce que la société actuelle refuse de considérer (la quête de sens, le besoin d'amour, l'humanité et son lien avec la nature, l'essence des choses). le voyage est intéressant, mais les personnages secondaires manquent de consistance.
Un avis mitigé donc mais un livre qui se lit avec plaisir. A vous de voir!
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Curieux de lire cette description de cette période dont j'ai été témoin, idée intéressante, mais déçu par l'histoire qui est autobiographique en grande partie qui me semble mal rendu malheureusement. Même si c'est remplie de références sur les livres (Le matin des Magiciens, Rampa,...) la musique, et d'événements historiques lié à cette époque, histoire romantique est très faible, surtout lorsqu'il part sur ses théories éso-spirituel-mystique présente. L'histoire d'amour aurais dû prendre plus de place et plus de profondeur dans la description.Cela semble une triste récupération de cette époque.
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Mais comment Paulo et moi avons-nous pu nous rencontrer, je veux dire lui écrivain et moi lecteur ? En 1970 à l'âge de mes quinze ans nous étions l'inverse l'un de l'autre ; lui routard, hippie, révolutionnaire dans l'âme, moi casanier, lycéen et heureux de l'être,contre- révolutionnaire (je n'envisageais à l'époque le mot révolution qu'en son sens physique, ce qui tourne en rond), réactionnaire comme disait Georges Marchais . Je connaissais Magic bus grâce à la chanson des Who sans savoir qu'il menait d'Amsterdam à Katmandou pour 70 $. Je rêvais aussi d'aller là-bas, non pas à cause des hippies, mais à cause de Tintin au Tibet! Chacun son trip!
Ce livre est une belle plongée dans les années 70 juste après la révolution, en pleine déroute américaine au Vietnam, au moment de septembre noir en Jordanie et juste avant le coup d'état de Pinochet. Ayant vécu de très loin et protégé de cette actualité grâce à la télévision, j'ai lu hippie comme un livre d'histoire. J'ai adoré ce road-trip à travers l'Europe jusqu'à Istanbul, ville de derviches tourneurs qui m'ont fasciné comme ils l'ont fasciné suffisamment pour rester un an là-bas à suivre leur enseignement. Comme d'habitude Paulo m'a transporté sans aucun ennui et beaucoup de plaisir. J'ai adoré ce pouvoir qu'il nous donne d'être dans les têtes de ses personnages passant de l'un à l'autre d'un instant à l'autre, et j'ai compris ( voir citation ) pourquoi lui et moi, si différents, nous nous étions rencontrés grâce à la manière dont il envisage son sacerdoce d'écrivain.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Et il se demandait toujours comment les gens, en marchant vers les chambres à gaz des camps de concentration, ou alignés devant une fosse commune après avoir vu la rangée de devant fusillée par le peloton, n'avaient pas l'ébauche d'une réaction, n'essayaient pas de s'enfuir, n'attaquaient pas leurs exécuteurs.
La réponse était simple : la panique est si grande que l'on n'est plus là, le cerveau bloque tout, il n'y a plus ni terreur, ni peur, juste une étrange soumission aux évènements.
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(...) Diogène. Selon lui, nous sommes tous éduqués à posséder plus que le nécessaire ; nous devons tous oublier la société qu'on nous impose pour revenir aux valeurs primitives : vivre en accord avec les lois de la nature, nous contenter de peu, nous réjouir de chaque nouvelle journée et renoncer à tout ce qu'on nous a inculqué, pouvoir, appât du gain, avarice, etc. Pour les cyniques, l'unique but de l'existence était de se libérer du superflu, de trouver de la joie à chaque instant, à chaque respiration.
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Quand on a confiance en soi, on fait confiance aux autres. Parce qu'on sait intimement que le jour où on sera trahi - et cela arrivera, c'est dans la nature du monde -, on aura les moyens de se défendre. Courir des risques fait partie des choses qui donnent du sel à la vie.
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Les temples, les églises et les mosquées sont pleins de gens qui ont peur du dehors et se laissent endoctriner par des paroles mortes. Mon temple, c'est le monde, ne sors pas de mon temple.
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Les hommes... Ils pensent gouverner le monde et ne bougent pas le petit doigt sans demander leur avis, le soir venu, à leur compagne, leur maîtresse, la petite amie ou leur mère...
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