Après Fournier, ce sont Nic et Cauvin qui reprennent le flambeau des aventures de Spirou et Fantasio.
Disons le tout net, cet album me laisse un sentiment plus que mitigé :
On sent que les dessins sont encore un peu hésitants, ce qui est normal à la rigueur. Mais j'avoue que j'ai trouvé le scénario un peu faiblard ainsi que l'histoire d'ailleurs. On pourrait d'ailleurs la résumer en très peu de phrases : En vacances, nos deux compères vont faire la connaissances de trois savants qui ont quelques inventions géniales à leur actif. Mais les méchants rodent dans un sous-marin....
Affaire à suivre...
Commenter  J’apprécie         100
Ces trois savants sont tellement doués qu'après avoir décidé de ne plus oeuvrer que pour le bien de la planète, les méchants du monde entier les poursuivent pour les faire travailler pour eux et retrouver le mauvais chemin...
Avec cette idée de départ, trois savants hors normes décidés à ne plus fabriquer d'armes et une invention qui tient du miracle - les semelles PZO vous font marcher sur l'eau ! - on s'attend à une histoire où Spirou, Spip et Fantasio jouent les James Bond et sauvent la planète. Ils vont bien le faire - ah, zut, j'ai divulgaché - mais au terme d'une histoire où ils servent de leurre à un équipage de méchants assez ternes.
Avec les ingrédients réunis - la ceinture de froid a de quoi tirer l'histoire vers le fantastique comme certains des meilleurs Spirou - il y avait matière à un récit plus nourri et vivant. On reste un peu sur sa fin. Comme sur un coup de froid en plein été.
Commenter  J’apprécie         60
Revenir au trio Spirou/Fantasio/Spip, ça n'avait pas que du mauvais. Imaginez Sylvain & Sylvette sans compères, Lucky Luke sans Dalton, les Schtroumpfs sans Gargamel : ces trois séries sont devenues complètement dépendantes de leurs personnages récurrents, et non plus de leurs héros. le tout si on veut les mettre à la trappe, c'est d'en trouver d'autres qui soient intéressants. Or les scientifiques présentés là sont bien gentils mais sans saveur, les méchants dignes d'un mauvais dessin animé, et si Fantasio et Spip se voient leurs caractères bien restitués, on s'attriste de certaines invraisemblances scientifiques, déjà typiques de la série.
La fin, ouverte, est intéressante. Malheureusement (ou peut-être pas), Nic et Cauvin préfèreront construire leurs deux autres tomes sur un élément différent de cette histoire. Pour ce qui est de ce volume-là, eh bien disons qu'il est un peu faible, et ça ne sera pas mieux pour les deux autres. Reste ce style élastique, rajeunissant, mais encore trop infantile.
Commenter  J’apprécie         30
Je n'aimais pas le duo sous la plume de Cauvin par le passé, et cette relecture n'est toujours pas convaincante.
Le scénario est malheureusement poussif et manque cruellement de créativité je trouve. le tout n'aide vraiment pas Nic à s'exprimer et je suis très critique mais les planches sont fades par moment...
Commenter  J’apprécie         30
- Mille milliards !! En plongée, vite !!
- Et les autres, commandant ?
- Qu'ils se débrouillent ! D'ailleurs, c'est très bien ainsi. plus ils auront froid, plus ils auront intérêt à réussir leur mission.
Spirou, tu es fou !? Comment comptes-tu-t'y prendre ! Nous n'avons meme pas un lance-pierre, tandis qu'ils doivent etre armés jusqu'aux dents !
Cédric est apparu pour la première fois dans le Journal Spirou spécial Noël n°2541 du 23 décembre 1986. Près de quarante ans plus tard, le blondinet n'a pas grandi d'un pouce mais il a évolué avec son temps. Laudec revient sur les débuts de la série et sur sa collaboration avec le regretté Raoul Cauvin.
« Cédric », tome 36 disponible en librairie
Découvrir la BD : bit.ly/CedricT36