Après l'avoir lu, ma femme m'a proposé de lire ce livre qu'une copine lui avait prêté…
Il est intéressant. de bons conseils sont donnés, sur la vie de couple, les relations enfant-parent, le vieillissement, la mort, etc. Tout cela en grande partie basé sur du bon sens et un fond non vraiment explicité de philosophie bouddhiste.
En soi, le principe de l'acceptation est prometteur. Apprendre à reconnaître ses peurs et ses croyances pour mieux s'accepter tel qu'on est, pour mieux accepter l'autre, pour mieux lâcher prise. J'adhère.
En revanche, là où j'ai commencé à tiquer, c'est sur certaines affirmations non fondées, liées entre autres à la réincarnation. On a droit d'y croire, mais je trouve étrange que l'auteur nous dise d'un côté d'abandonner ses croyances, et de l'autre nous en inculque de plus mystiques, par exemple celle qui stipule que chacun avant de naître choisit ses parents.
En conclusion, il y a de bonnes choses à prendre dans ce livre, il permet une réelle introspection, mais il y en a aussi d'autres à laisser.
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Étant le premier livre de développement personnel que j'ai lu, il m'a beaucoup appris. Ce livre m'a totalement fait changer ma vision des choses, la manière de percevoir mes émotions notamment et à les accepter. Il m'a permis d'accepter également les choses dont nous avons encore du mal à accepter car ce sont éventuellement des blessures trop ressentes. Cependant, pour appliquer et accepter les informations de ce livre, je pense qu'il faut être prêt et ouvert mentalement pour qu'il nous soit bénéfique.
J'ai aussi eu l'occasion de lire un autre livre de lise bourbeau, celui sur les 5 blessures. Je ne sais pas si mon avis est faussé dû à ce livre que j'ai adoré mais j'ai aussi beaucoup aimé bien qu'il soit moins bien d'après moi et que celui-ci ne fait pas l'unanimité.
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Les femmes pleurent peut-être plus que les hommes, mais elles ont autant de difficultés à se révéler véritablement. La femme, quand elle croit parler de ses sentiments, parle plutôt de ses émotions; elle se plaint, elle accuse et espère que l'autre change. Elle est dans l'accusation et non dans le partage. L'homme, pour sa part, refoule ce qu'il vit et ne dit pas un mot. Très souvent, de peur d'être accusé, il n'écoute même pas ce que la femme dit.
Être égoïste, c'est vouloir que l'autre s'occupe de nos besoins avant les siens; c'est prendre pour soi au détriment de l'autre; c'est croire que les autres sont responsables de notre bonheur. C'est le contraire de l'amour véritable. Être égoïste, c'est enlever quelque chose à l'autre pour notre propre plaisir.
Tant qu'une personne ne demande pas d'aide, il ne sert à rien de lui imposer la forme d'aide que nous croyons être la bonne pour elle. Ensuite, quand elle demande de l'aide, si ce que cette personne demande est au-delà de nos capacités, nous devons le lui avouer et l'aider, si possible, à trouver la personne qui pourrait lui apporter le soutien necessaire. Dès que nous nous donnons le droit d'avoir des limites, celles-ci se transforment rapidement et nous réalisons que nos limites ne sont pas aussi importantes qu'avant.
Personne au monde ne peut rendre quelqu'un d'autre heureux; le bonheur ne peut venir que de l'intérieur de soi.
C'est justement parce que nous n'avons pas identifié le problème véritable que rien ne se règle dans la vie que nous revivons sans cesse les mêmes situations. Ce n'est pas la situation qui peut nous aider à trouver la solution. C'est seulement quand nous avons trouvé le vrai problème dans une situation donnée que nous pouvons le régler.
Écoute ton corps, de Lise Bourbeau : retrouvez l'interview de Jérôme Oliveira (éditeur bien-être aux Éditions J'ai lu) par Laury Thilleman dans le cadre du Grand Prix du Bien-Être par Marie-France.