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EAN : 9782603031100
208 pages
Delachaux et Niestlé (19/04/2024)
5/5   1 notes
Résumé :
Découvrir les secrets de la métamorphose !

Une larve à l'allure de minuscule monstre préhistorique dévore un puceron et une coccinelle s'envole. Une chenille mange des feuilles d'ortie tandis qu'un papillon se pose sur une fleur. Dans l'eau, une larve tente d'attraper un têtard alors qu'au-dessus, sur une tige, une libellule laisse sécher ses ailes... Quel lien mystérieux relie toutes ces scènes ? Comment la minuscule chenille grandit-elle ? Que s'est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je suis l'auteur d'albums illustrés pour les enfants dont les héros sont des insectes ou des petits animaux du jardin (1). Bien entendu, ce magnifique livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio a été un merveilleux cadeau.
Lorsqu'on ouvre ce livre, tout de suite on sent l'agréable odeur de l'herbe fraîchement coupée. Dès la première photo représentant une abeille en train de butiner au coeur d'une fleur, le lecteur sait qu'il va faire un incroyable voyage. Monique Berger nous plonge dans le monde fascinant des insectes.
De l'accouplement, en passant par la ponte, le stade larvaire, les mues jusqu'à la transformation en adulte, l'auteur nous entraine dans l'aventure captivante de la métamorphose. Mante religieuse, libellule, fourmi, coccinelle, papillon et bien d'autres encore, nous suivons leur lent cheminement pour devenir adulte.
Illustré par plus de 500 photographies toutes incroyables de précision et de beauté, ce livre est un enchantement. Un cadeau à faire aux enfants et à soi-même juste pour toucher du doigt la splendeur de la nature.
Je remercie les éditions Delachaux et Niestlé de m'avoir offert ce fabuleux voyage.
(1) Les petites histoires du jardin.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les fourmis rousses des bois font partie de la sous-famille des formicinés et se rencontrent dans une grande partie de l'Europe. Il y a plusieurs espèces d'apparence très proche. Ces espèces menacées sont protégées dans certains pays européens (Suisse, Allemagne et Italie). Elles participent activement à la dynamique de l'écosystème forestier, en prédatant de nombreux insectes, et contribuent à l'équilibre entre d'éventuelles espèces d'insectes ravageurs et les arbres qui constituent la forêt.
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Les fourmis protègent les pucerons. Certaines les élèvent sur des branches, d'autres sur les racines. Elles les déplacent vers des parties plus riches de la plante et les protègent des prédateurs, comme les coccinelles ou les larves de syrphe.
Les pucerons procurent aux fourmis du sucre dont elles ont besoin. Dans cette association entre les fourmis et les pucerons, chacun y trouve son intérêt.
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Pour le petit peuple de l'herbe, vivre est un défi permanent. Derrière la moindre touffe d'herbe, comme au cœur d'une jolie fleur, les prédateurs rôdent.
(...)
Se fondre dans le paysage, par le camouflage, est un mécanisme évolutif qui restreint la prédation. De même, avoir l'apparence d'un insecte "dangereux" constitue également une protection. Une autre stratégie consiste à porter des couleurs vives, le rouge souvent. Cela laisse supposer, à tort ou à raison, que l'on est toxique et donc dangereux. Enfin, les insectes sociaux collaborent parfois pour lutter contre un prédateur.
Commenter  J’apprécie          2015
Se pencher sur les insectes, c'est prendre le temps de s'émerveiller, de se connecter au vivant, de se décentrer, de se recentrer un peu plus loin de notre monde trépidant... juste magique.
Vous ne verrez plus les insectes avec le même regard.
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Cet eumène, une guêpe solitaire, fabrique, à l'aide de ses mandibules, une boulette de terre et d'argile, voire de bois vermoulu (...). Celle-ci lui sert à façonner un nid semblable à une petite poterie. Pour y nourrir ses larves, elle y place des proies paralysées sur lesquelles elle pond un œuf. On appelle ce type de guêpes, des "guêpes maçonnes".
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