AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Virginie Grimaldi (6925)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Tu comprendras quand tu seras plus grande

Julia vit à Paris avec son compagnon Marc, l'homme de sa vie.

La même année, elle perd son père qu'elle aime beaucoup, sa grand-mère et Marc qui se révèle être un piètre compagnon dans les épreuves.

Elle abandonne son métier de psychologue dans un centre de chirurgie esthétique à Paris et accepte un poste de psy dans une maison de retraite à Biarritz, lieu où vit sa famille.

Elle y arrive en mauvais état, déprimée sans avertir sa famille.

En plus elle n'apprécie pas le contact avec les vieilles personnes.

Pendant son séjour, elle va apprendre à les connaître et à s'enrichir de leur expérience de vie.

Elle va aussi vivre des moments de partage et d'amitié avec ses collègues.

Et l'amour serait-il au rendez-vous?

Durant tout le livre, Virginie Grimaldi nous envoie ses réflexions humoristiques avec des tournures de phrases étonnantes, souvent hilarantes.

Elle nous lance des vérités profondes sur la vie, sur les vieilles personnes qui sont proches de la mort en atténuant les propos grâce à son humour.

Julia respectera de plus en plus les résidents au fur et à mesure de son séjour et se portera de mieux en mieux.

C'est une belle découverte pour moi qui ai mis longtemps à aborder l'auteur.

Je m'attendais à un récit superficiel.

Pas du tout, c'est la vie avec ses côtés drôles, dramatiques et un côté intergénérationnel que j'aime beaucoup, personnellement.





Commenter  J’apprécie          505
Chère Mamie au pays du confinement

Virginie Grimaldi écrit à sa grand-mère pendant le 1er confinement. Photographies et écritures épistolaires nous entraînent dans son intimité (terriblement identique à la nôtre à ce moment là). Si vous avez lu et aimé Chère mamie (que je conseille), vous allez aimer celui-ci. Tous les parents vont s'y retrouver et rire en repensant à cette période qui pourtant n'avait rien de drôle. Virginie Grimaldi a su poser les bons mots avec humour et émotion pour dédramatiser ce moment pénible. L'argent récolté pour la vente de ce roman ira à des associations pour les Epahd et les hôpitaux. Une belle action donc qui se combine avec un sacré bon moment de lecture et de véritables fous rires: Je comprend tout à fait pourquoi il est numéro 1 des ventes de livres de poche.
Commenter  J’apprécie          490
Le premier jour du reste de ma vie

Pauvre Marie, ça ne va pas fort. La quarantaine, femme au foyer que les jumelles ont quitté, altruiste jusqu'au bout des ongles et marié à un beauf dont la principale activité , à part contrarier sa moitié est de balader son sexe dans des Léa ou Cynthia de passage.

Marie le quitte le jour de son anniversaire et décide d'embarquer pour une croisière autour du monde en solitaire (C'est le concept , interdiction de se mettre en couple sous peine d'être évacué : ce livre peut il être assimilé à de la science fiction ????). Bercé par le ronron de l'air iodé, elle va aller de surprise en surprise.

Mais pas moi. On aurait pu écrire la fin , le milieu les yeux fermés.

De caricatures en caricatures, de rebondissements prévisibles en punchline écrite par un marseillais échappé du tube cathodique, on visite des villes dont on aurait pu écrire la liste avant de débuter la lecture.

Marie, elle est fan de Goldman, il y aurait pu avoir un doute avec Céline ou Francis mais c'est JJg qui a l'honneur d'avoir ses textes recopiés, ce qui relève le niveau cependant. C'est la caricature de la femme qui propose aux regards communs une vie étriquée mais putain , ça va changer , le cri des mouettes , le buffet XXl, la soirée cabaret, tout ça , ça va transformer notre Marie.

Je passe sur les deux autres protagonistes .

Cependant, je remercie ce livre pour avoir prouver à ma femme que j'étais capable de faire deux choses à la fois : lire et téléphoner à ma mère, ce qui revient à l'écouter, facilitant la double tache. Pour un gars qui n'est pas foutu de servir les tomates et de discuter en même temps , je pense que je suis sur la bonne voie.



Ok , ce livre n'était pas pour moi, pourtant j'adore Coup de foudre à Notting Hill. mais là, c'est la classe, il y a de l'émotion , de vrais rebondissements, de l'humour .

Je sais bien que ce genre de livres a uniquement un but de détente mais j'avoue avoir trouvé cela très mauvais. Désolé.





Commenter  J’apprécie          4910
Le premier jour du reste de ma vie

La force du roman de Virginie, ce sont les personnages. En général, la femme de 40 ans cocue dans ce genre d’histoire est toujours une gourdasse, ce n’est pas le cas de Marie. Sympa sans être poire, on s’attache beaucoup à elle. L’autre personnage génial, c’est la plus jeune du trio : Camille. Ex-grosse qui a perdu 40 kilos grâce à un anneau gastrique, elle rattrape son retard en se tapant tout ce qui bouge. Détail hilarant : elle fait de la gestion de patrimoine et jure comme une charretière tout en s’étonnant de la surprise de ses interlocuteurs quand elle énonce sa profession entre deux « putains ».



Enfin, il y a un troisième homme qui glisse sa tête entre les pages du Premier jour du reste de ma vie, discrètement mais bien présent, que je connaissais longtemps avant de lire ce roman : Jean-Jacques Goldman. Oui oui oui, Jean-Jacques Goldman et ses merveilleuses chansons, dont Marie (et Virginie?) connaît les paroles par coeur et qu’elle partage avec le lecteur aux moments adaptés et ça, c’est la petite cerise sur la crêpe flambée.



À lire donc, surtout en ce moment, on a tous besoin de soleil !
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
Commenter  J’apprécie          490
Il est grand temps de rallumer les étoiles

Le monde a changé depuis le 15 décembre 2022.



Avant cette date, je n’avais aucune idée de ce que pouvait être « Le livre préféré des Français ». Depuis je sais. Et je m’interroge.



Sur cette appellation fallacieuse tout d’abord, issue d’un concept télévisuel marketé « de grand divertissement culturel décomplexé autour du livre » (sic) qu’il a fallu copier sur la BBC, comme si au pays de Flaubert, Corneille, Leblanc, Queneau ou Bussi (que des Normands… #jdcjdr) nous n’étions pas capables de répondre seuls à cette question.



Et puis c’est quoi le livre « préféré » ? C’est le plus lu ? Le plus relu ? Le plus aimé ? Le plus recommandé ? Le plus corné ? Le plus annoté ? Le plus surligné ? Le plus Instagrammé ? Le plus perdu-puis-racheté ? Le plus offert ? Le plus caché-protégé ? Le plus Table de chevet ? Le plus boîteàlivré ? Francetévé a tranché, ce sera le plus voté.



Sélection libre, vote, première liste, revote, liste finale de 25 et palmarès : la méthode a été longuement explicitée. Mais qu’à partir d’une liste de votants dont la volumétrie (plusieurs dizaines de milliers de répondants) est moins en cause que la représentativité de l’échantillon (dont on ne trouve nulle part trace, et pour cause…), on arrive à désigner « Le livre préféré des Français », il y a là de quoi faire hurler tous les grands mathématiciens-statisticiens. Surtout dans une émission présentée par quelqu’un s’appelant… Fields. Passons…



Ainsi donc, un livre étant devenu Le livre préféré des Français, ce choix m’obligeait désormais, puisqu’il m’intégrait de facto. Je me retrouvais donc, comme 67 millions d’autres, à avoir un livre préféré que, comme environ 66 millions, je n’avais jamais lu !



Un dilemme kafkaïen juste insoutenable pour quelqu’un comme moi. Restait donc à y remédier, ce qui fut rapidement fait (en joyeuse compagnie de quelques fiers en gueule, même pas ralentis par l’abandon en loucedé de celui-là même qui les avait embarqués…).



À ce stade, si vous vous attendez à une entreprise de démolition en règle du livre préféré des Français, vous êtes particulièrement mal tombés. D’abord parce que ça n’est pas le genre de la maison, que je n’en ai aucune envie, que personne ne m’a forcé, que ce serait trop facile et peu glorieux, et que d’aucuns s’en donneront ailleurs à cœur joie.



Mais surtout parce que ma lecture n’avait pour seul but, non pas d’aimer ce livre (je n’avais que très peu d’illusions), mais de tenter de comprendre pourquoi tant de gens l’aimaient et l’avaient plébiscité. Et alors, l’exercice devient beaucoup plus intéressant.



Car là où le style est souvent remplacé par la blagounette et l’histoire par l’accumulation de bons sentiments (vous vous souvenez d’Anaïs : « ça dégouline d’amour, c’est beau mais c’est insupportable), ce road-trip de reconnexion mère-filles a un mérite, de taille, qui emporte tout le reste : il parle au cœur de ses lecteurs.



Et si n’étant pas pleinement dans la cible, le phénomène n’a pas fonctionné avec moi, j’imagine aisément combien de lecteurs se sont retrouvés dans ces histoires de difficultés financières, crises d’ados à gérer, galères de vies à manager, sentiments mis de côté, petits boulots à cumuler.



J’imagine aisément combien de lecteurs ont été, l’espace d’une lecture ou peut-être davantage, reboostés par cette idée que tout reste toujours possible, qu’on peut toujours renverser la table même quand elle semble insoulevable, que des choix différents s’ouvrent sans cesse à nous et que l’homme reste cette machine fantastique dotée d’un super pouvoir : le libre arbitre.



J’imagine enfin que si dans les hautes sphères, d’aucuns ont autrefois théorisé la tentation de Venise comme échappatoire ultime, celle des aurores boréales en van parle davantage aux vrais gens de la vraie vie. En tout cas, moi ça me parle…



Bref j’ai lu Il est grand temps de rallumer les étoiles, de Virginie Grimaldi, le livre préféré des Français. Et j’ai pensé à tous ces livres au style léché, aux histoires peaufinées et à la construction brillante qui m’avaient paradoxalement laissé une pointe de regret. Peut-être avaient-ils juste oublié de me parler ?
Commenter  J’apprécie          4815
Chère Mamie au pays du confinement

Prix Babelio de littérature française

Une nullité littéraire.Un bon petit livre dans l’air du temps , formaté pour les rayons de supermarché plus que pour les vraies librairies

2 heures de lecture d’été

Aucun style , un récit simpliste, des banalités type Café du Commerce

Très joli coup de l’éditeur .Ce livre plaira aux lecteurs ou lectrices occasionnelles

Ce qui me surprend, c’ est qu’il soit plébiscité par une majorité de Babeliotes.Je pensais le niveau un peu plus élevé

Vous pouvez l’acheter parce que les gains seront reversés aux hôpitaux

Autant faire un don directement car, si vous aimez la littérature , ce livre paraîtra bien incongru dans votre bibliothèque

A fuir absolument

Pour moi, une des plus mauvaises lectures depuis plusieurs années

Commenter  J’apprécie          489
Le premier jour du reste de ma vie

C'est léger, très léger. Parfait pour se distraire un jour de vacances, quand on a besoin de bonne humeur sans trop de prise de tête. Le personnage principal est attachante, ses amies aussi, un livre agréable qui donne le sourire sans aller bien loin.
Commenter  J’apprécie          480
Quand nos souvenirs viendront danser

Dans l'impasse des Colibris, ils ne se parlent plus... pourtant il y a soixante-trois ans qu'ils ont emménagé ici et ils ont vécu de bons moments ensemble. Que s'est-il donc passé ?

Toujours est-il, qu'aujourd'hui le maire veut démolir toutes les maisons, il a besoin de l'emplacement pour construire une école. Il n'est plus temps de se tirer la gueule, les six derniers habitants de l'impasse doivent se concerter pour agir contre cette décision.

Elle pourrait se construire ailleurs, cette école ! Mais, étrangement, le maire ne veut rien entendre.

À partir de ce moment-là, nos anciens vont se transformer en trublions aussi imaginatifs et piquants que certains "vieux fourneaux" d'une bande dessinée à succès.



C'est l'acerbe Marceline qui nous relate les actions menées, les difficultés présentes liées à l'âge, tout en y intercalant les pages d'un journal des années passées.



Après avoir peu apprécié "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie", je retrouve la Virginie Grimaldi de "Tu comprendras quand tu seras grande", qui sait mêler humour, tendresse et émouvantes petites phrases philosophiques.

Un livre détente pas totalement stupide... c'est tout ce qu'il me faut en ce moment. Parfait !
Commenter  J’apprécie          470
Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

Après avoir apprécié "Tu comprendras quand tu seras plus grande", je suis un peu déçue par cette lecture.

Jusqu'au trois quarts du bouquin je n'ai pas eu de sympathie pour la fille qui tourne en rond en s'apitoyant sur son sort parce que son compagnon l'a quittée.

J'avais envie de lui dire "c'est bon ! n'exagère pas, tu en fais trop !" jusqu'à ce que la dernière partie nous révèle certaines choses qui étaient tues jusque là.

Plus intense et dramatique, la fin aurait pu rattraper un peu la superficialité du début, mais l'équilibre ennui / intérêt a beaucoup trop penché côté ennui pour moi.



Cela ne m'empêchera pas de retenter Virginie Grimaldi... surtout que le sujet de son prochain ouvrage "Quand nos souvenirs viendront danser" me fait bien envie.

Commenter  J’apprécie          472
Chère Mamie

En cette rentrée littéraire hivernale, je ne manque pas à mon habitude d’alterner mes lectures en des styles totalement différents. Ayant reçu en prêt ce livre de Virginie Grimaldi depuis un certain temps afin que je découvre enfin sa plume, je me suis dite que c’était l’occasion parfaite.



« Chère Mamie » est une succession de petits textes illustrés de photos personnelles de l’auteure à travers desquelles elle donne des nouvelles de sa famille à sa grand-mère. Cette idée lui est venue après avoir commencé à écrire des petites chroniques sur les réseaux sociaux. Durant une période d’un an, on entre dans son quotidien, souvent loufoque, et sa vie d’écrivain.



C’est vraiment drôle et rafraîchissant. Ce livre se lit très vite mais de façon vraiment très agréable. Virginie Grimaldi a le don pour se mettre dans des situations cocasses et ne manque pas du tout d’auto-dérision. J’adore ce type de personnalité. Voilà un livre bien sympatoche qui vous apporte une bonne dose de lumière durant ses journées brumeuses de janvier !



En plus de cela, si vous vous procurez ce livre (pour vous ou comme moi, pour ensuite l’offrir), vous ferez une très bonne action puisque les bénéfices sont entièrement reversés à l’association CéKeDuBonheur, qui a pour but d’apporter de la joie, de l’apaisement et des moments uniques qui permettent également aux enfants et adolescents hospitalisés de renouer avec le lien social souvent perdu dans un contexte hospitalier.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          460
Et que ne durent que les moments doux

C'est ma mère qui a choisi cet ouvrage pour moi et ce sont mes parents qui me l'ont offert pour mon anniversaire (alors que d'habitude, ils me demandent toujours mon avis). Peut-être ma mère a voulu me transmettre un message (moi qui ai passé les premiers jours de mon existence en couveuse) ou peut-être pas mais quoi qu'il en soit, elle m'a offert, volontairement ou pas, une véritable preuve d'amour avec ce nouvel ouvrage de Virginie Grimaldi.



Ici, deux voix se font écho, se répondent en alternant les chapitres. Dans une partie, le lecteur découvre la vie d'Elise qui voit ses enfants qui ont grandi trop vite et avec qui elle doit apprendre à couper le cordon. Charline, l'ainée s'est d'abord envolée pour l'Angleterre puis c'est maintenant au tour de son frère Thomas de quitter le cocon. Divorcée d'avec leur père, Elise va devoir apprendre à vivre seule et surtout à occuper ses journées, en dehors de ses heures de travail. Dans la seconde, Lili : une toute jeune maman qui doit passer les trois quarts de son temps (pour ne pas dire l'intégralité) dans le service "néotat" l'hôpital, service pour les enfants prématurés et incapables pour l'instant de respirer ou de s'alimenter seuls. Elle y vit, avec son conjoint, ses pires angoisses mais aussi des moments intenses partagés avec le personnel soignant et de franche rigolade, d'entraide et de soutien avec les autres mamans ou papas qui vont devenir, pour Lili, un véritable pilier et en quelque sorte, une seconde famille, même si cette dernière est éphémère. C'est souvent en vivant les choses soi-même et en les partageant avec d'autres que l'on se sent le plus compris et soutenu et c'est véridique !



Virginie Grimaldi nous offre ici une véritable leçon de vie, ni trop moralisatrice ni trop dépourvue de sens non plus (bien au contraire, je dirais qu'avec la triste période que nous traversons actuellement, celle-ci ne pouvait pas arriver à meilleur moment car elle nous permet de relativiser tout en nous évadant et de penser à autre chose qu'à notre propre confort ou incertitude ! Une véritable hymne à l'amour, que ce soit pour ses enfants, amis ou parents mais je dirais plus une véritable hymne à la vie tout simplement ! A découvrir et à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          463
Une belle vie

Après la mort de leur grand-mère, deux soeurs qui ont été hyper fusionnelles mais ne se sont pas vues depuis cinq ans, vont passer dans la maison familiale, une semaine avant qu'elle ne soit vendue...

Emma est la plus agée, elle toujours pris soin de protéger sa petite soeur du caractère "changeant" de leur mère, des problèmes des adultes, et puis un jour, elle en a eu marre de porter sa soeur à bout de bras, elle s'est tournée vers son mari et ses enfants, a mis des kilomètres entre elles ...et puis cinq ans.

Agathe est instable, célibataire sans enfants, mais très "vivante", la cohabitation promet...





A l'aide d'allers-retours passé-présent, Virginie Grimaldi revisite les souvenirs d'enfance de ces deux-là, qui n'ont pas été épargnées par la vie et qui pourtant estiment qu'elles ont eu une belle vie, à l'heure des bilans.

C'est quoi une belle vie ? Des souvenirs d'enfance à la pelle, un amour entre soeurs très touchant, des amours, des amis, des emmerdes, et des drames... Et puis le pays basque comme écrin à tout cela...





C'est un roman très touchant sur la famille, le lien sororal, des parents absents (pour des raisons différentes...), sur la mort, le fait que les personnes aimées nous aident à surmonter l'insurmontable, les maisons d'enfance à qui on doit dire adieu...

Forcément ça touche, parce que forcément ,un des thèmes dévellopés fera écho en vous... Virginie Grimaldi sait merveilleusement parler de l'essentiel , des choses simples, de la vie , (et du pays basque !) . Elle sait merveilleusement voir le verre à moitié plein, tout en nous suggérant qu'il est à moitié vide aussi. L'équilibre est subtil et elle sait vraiment bien décrire toutes les nuances de gris.

Mais forcément, parce que c'est (parait-il ) l'auteure française, a plus lue chez nous, forcément on se dit : pourquoi elle ?

Et forcément on est plus exigeant que pour un illustre inconnu ... Et c'est là, que je me dis qu'elle fait un peu dans le facile parfois, dans la mode du moment .En effet, nombreux sont les auteurs français qui s'auto-cite l'air de rien, en glissant des titres de leurs livres dans certaines tirades. C'est marrant, ça fait du lecteur , un complice, quelqu'un d'intelligent qui a compris la blague, mais ça fait aussi décrocher de l'histoire quand on est bien dedans, et qu'avec ce "joke", on se rappelle qu'on est dans une fiction .

Facile aussi, nombres de répliques, à vocation comique , qui font un peu beauf, parfois...

Virginie Grimaldi est la grande prêtresse du style fell-good, mais je n'ai pas trouvé ça si feel-good que ça, malgré beaucoup de répliques très drôles, il y a deux ou trois morts qui refroidissent ! Et j'ai terminé cette histoire avec les yeux bien mouillés...

J'ai un petit peu pensé au livre de sa consoeur, Camille Anseaume dans Quatre murs et un toit, pour le côté : "je dis adieu à ma maison de famille, pièce par pièce.."





Les romans de Virginie se suivent et se ressemblent dans sa capacité à nous émouvoir , à toucher juste là où ça fait mal, ou ça fait sourire, ou ça nous rappelle des souvenirs ; mon préféré reste Tu comprendras quand tu seras plus grande ( on a droit à une petite visite très courte aux Tamaris, décor de ce roman); Je la préfére dans le style comédie romantique ,et moins mélo dramatique...

Très agréable à lire et très émouvant..
Commenter  J’apprécie          450
Il nous restera ça

Jeanne a 74 ans, vient de perdre son mari brutalement et toute à son chagrin ne s’occupe pas de sa situation financière en chute libre, malgré les relances de la banque.



Théo, après une enfance en foyer, a trouvé un emploi en alternance dans une boulangerie, mais vit dans sa voiture.



Iris, enceinte, fuit un compagnon et une vie sous emprise.



Les trois vont faire connaissance, quand dans un sursaut de vie, Jeanne décide de louer une chambre de son appartement. Elle va déposer une annonce à la boulangerie en bas de chez elle. Théo y travaille, Iris est cliente et ils souhaitent tous deux trouver un hébergement rapidement.



Jeanne décide de louer une deuxième chambre et les voilà tous trois colocataires. Ah, j’oubliais Boudine, le chien de Jeanne dont Iris a peur.



Difficile de vivre avec des inconnus, surtout quand ceux-ci trimballent les casseroles de leur vie. Jeanne, victime d’une éducation rigide dans le maintien et la retenue reste sur la réserve. Iris se fait oublier et Théo, tellement dévasté, ne fait pas trop attention à ce qui l’entoure.



Ils vont devoir s’apprivoiser et s’entraider. Il y aura beaucoup de larmes, certes, mais c’est à ce prix que les carapaces vont tomber.



Ce sont les valeurs de vie que j’aime dans les romans de l’autrice. Si on se sent si bien dedans, c’est parce que ses personnages, quelles que soient les difficultés, font preuve de bon sens, de résilience et de solidarité.



Avec son style délicat, sensible, qui fait un bien fou, un clin d'œil à Grand Corps Malade, l’autrice m’a permis de passer un excellent moment.




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          450
Chère Mamie

Qu est ce que j ai pu rire ! Je connaissais déjà la plume de Virginie. Mais là, je l ai trouvée particulièrement déchaînée et désopilante.

A l origine, des petites cartes virtuelles adressées à sa mamie sur les réseaux sociaux où Virginie croque son quotidien avec beaucouo de dérision mais aussi de tendresse. Biensur le trait est un peu forcé mais c est ce que l on fait tous pour faire rire nos proches.

On découvre ici une Virginie rigolote, attendrissante avec son fils, attachante et au final généreuse aussi car les droits d auteur sont reversés à une association caritative.

Virginie m a fait passer un tr÷s bon moment . J en avais bien besoin. Un vrai rayon de soleil. A garder sous la main en cas de baisse de moral.
Commenter  J’apprécie          452
Chère Mamie





Chère Mamie, L'Appartement du dessous, Et je danse aussi…

Nouvelle vague… Nouvel air du temps… Nouvelle tendance dans l'inspiration des romanciers : les récits épistolaires.



Imagination ou vérité !!! Virginie partage avec sa mamie, son papy et nous-même une année de ses épisodes de vie.

Cette correspondance imagée de Polaroids, sous forme de cartes postales, nous décrit ses petites bourdes, ses faiblesses et ses émotions au quotidien. Cette relation virtuelle, au caractère intense qui ne manque pas d'humour et de tendresse, est attachante.



Outre quelques jeux de mots et situations parfois cocasses qui nous décrochent un sourire ; une lecture d'une banalité insignifiante est assez répétitive, anecdotique…



Un roman au style simple et léger, qui nous procure une détente de l'esprit, n'est pas à l'apogée de ses best-sellers.



J'ai mis 3* pour saluer l'âme généreuse de l'auteure. Les bénéfices de la vente de cette oeuvre sont réservés à l'association CéKeDuBonheur. Une association qui se mobilise chaque jour pour accompagner le séjour des enfants et adolescents à l'hôpital. -

Commenter  J’apprécie          457
Tu comprendras quand tu seras plus grande

Tout a été dit.

Un livre frais, attachant, des plus simples , débordant d'amour, d'écoute, une ode au bonheur et à la vie, pétri d'émotions intenses, d'humour et d'humanité!

Un rayon de soleil en ces temps moroses entre deux ouvrages compliqués.

Un clin d'œil à Marylin qui a bien senti ma tristesse lors de ma dernière visite à la médiathèque !







Commenter  J’apprécie          453
Les possibles

C'est mon quatrième Virginie Grimaldi, j'en ai apprécié deux et un autre beaucoup moins. Donc pour moi, du tout bon ou du "bof".

Cette fois-ci ce sera un autre "bof", mais l'histoire et l'écriture ne sont pas en cause, tout vient de moi.

"Les possibles" était mis en avant sur un présentoir de ma bibliothèque de quartier, et comme ce jour-là j'étais un peu pressée, je n'ai tout simplement pas pris le temps de lire la quatrième de couverture. Voilà, mon erreur !

L'humour est un des principaux attraits des livres de l'auteure, mais pas de chance... trop concernée, je ne ris, ni même ne souris avec les histoires de perte de mémoire ou de maladie d'Alzheimer.

Même la tendresse, très présente ici, me file le bourdon et perturbe un peu plus mon sommeil.



"La nuit est devenue le refuge de mes idées noires. Vers trois heures du matin, sous le règne de la pénombre et du silence, le sommeil se défile et le ballet des regrets commence. Les premiers rôles sont tenus par Nostalgie et Culpabilité, qui enchaînent les arabesque dans le passé." p 235



Mon avis ne servira pas la plupart des lecteurs, il peut être pris comme un avertissement pour ceux qui sont à fleur de peau sur le sujet comme moi.

Je ne suis pas inquiète pour le succès de ce livre, ma note médiocre sera rapidement diluée avec les nombreuses appréciations plus favorables qui vont vite s'accumuler.

Commenter  J’apprécie          446
Et que ne durent que les moments doux

Une claque pour moi !



Je finis en larmes et je ne pensais pas éprouver un tel bonheur à lire ce roman et pourtant il est aussi éprouvant.

Les émotions se bousculent, je suis passée des larmes au rire et inversement. Je me suis aussi énervée contre certains personnages dans ce roman.



Merci Virginie Grimaldi pour ces supers romans qui nous secouent toujours quand on les lit.
Commenter  J’apprécie          430
Le premier jour du reste de ma vie

Vous avez dit "léger" ! C'est exactement cela, une bulle de champagne, la première que l'on savoure entre amies avant de s'autoriser une nouvelle vie.



Nous connaissons tous le couple-modèle, marié trop jeune, qui vit la tourmente devenu quadra. le drame. L'amie qui se découvre meuble, accessoire qui vit par procuration en se disant, "je vivrai mon rêve plus tard" seulement voilà, Virginie vous sort de votre léthargie, vous bloque les zygomatiques en position haute.



Au fil des pages, vous vous direz que "vous avez toujours dans le coeur, la petite fille oubliée, jupe plissée queue d'cheval, à la sortie du lycée", celle qui n'a pas renoncé ! Parce que Marie va enfin tout plaquer, prendre son envol. Camille va décider de vivre "Putain", Anne va créer son rébus, avancer en compagnie de ces deux nouvelles amies avec l'espoir ténu de retrouver l'amour de sa vie.



Un petit côté "la croisière s'amuse", des rêves éveillés, des paysages plus que parfaits parce que partagés et pleinement vécus. Une parenthèse magique, un antidépresseur souriant.



Grâce à Virginie, vous vous autoriserez à croire que "Non, vraiment on ne laisse pas Bébé dans un coin", que si bien sûr vous auriez pu être Meryl Streep apprivoisant Robert Redford dans "Out of Africa".



C'est un bonbon, un moment de pure douceur de plus de 5 minutes à consommer tous les soirs, un concentré de bonne humeur !

Laissez-vous embarquer car, "Là-bas, tout est neuf et tout est sauvage", puissant dans les sentiments. Ah oui, j'oubliais de vous dire : Laissez-vous guider par Jean-Jacques Goldman, il vous éclairera...

Commenter  J’apprécie          430
Chère Mamie, tu vas rire...

Que j'ai aimé cette lecture !



Légère et émouvante comme les deux tomes précédents. Que de moments partagés malgré le fait que je n'ai jamais rencontré Virginie Grimaldi, mais j'ai eu l'impression que nous avions fait les quatre cent coups ensemble pendant la jeunesse de cette dernière. Je suis de la même décennie et je me suis retrouvée dans les faits évoqués comme "comment embrasser", "faire le mur", etc...

J'ai encore ri pas mal à certaines anecdotes. Merci pour cela !
Commenter  J’apprécie          421




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Virginie Grimaldi Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Virginie Grimaldi ?

Il est grand temps de rallumer les ... ?

Lumières
Etoiles
Feux
Fours

10 questions
172 lecteurs ont répondu
Thème : Virginie GrimaldiCréer un quiz sur cet auteur

{* *}