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Critiques de Virginie Grimaldi (6837)
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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Ah, les idées reçues …



Quelle plaie !



Et moi qui me targue d'être plutôt ouvert, je suis toujours passé devant les livres de Virginie Grimaldi sans jamais m'arrêter. En levant le nez même. D'un air hautain et dégouté. J'imaginais des bluettes un peu naïves, des héroïnes un peu cruchonnes et des baisers langoureux toutes les deux pages. Danielle Steel qui aurait avalé un mix de 50 nuances plus ou moins sombres (ou claires) et de la Soupe Aux Choux …



Puis, un jour, j'ai lu une chronique sur Instagram. Puis deux. Puis dix …



Mince, serais-je en train de passer à côté de quelque chose !??



J'ai fait ni une, ni deux, ni douze, je me suis acheté le dernier roman de Virginie Grimaldi.



Et pif, paf, pouf ! Je l'ai lu en deux jours.



C'est frais. C'est vivant, touchant et tellement pas prétentieux que ça fait du bien.



L'histoire de cette maman, au bord du précipice, qui va tout lâcher et partir pour « sauver » ses filles, m'a touché !



Les chapitres alternent les trois points de vue. Anna, la maman. Chloé, 17 ans et Lily, 12 ans.



Les passages du journal intime de Lily valent vraiment leur pesant de graine de tournesol. J'ai ri de très bon coeur à sa douce folie et à sa manière de mélanger les proverbes de la langue française ! Un hilarant méli-mélo !



Oui, c'est plein de bons sentiments mais pas jusqu'à l'écoeurement, loin de là !



J'ai goûté à un vrai page turner, avec toujours cette envie de connaître la suite. Et ça, c'est la preuve qu'on est en train de lire un bon bouquin, lorsqu'on n'arrive pas à le lâcher.



Bon, faut arrêter de bailler aux étoiles ! Il est grand temps de rattraper mon retard ! J'ai d'autres livres à découvrir de cette auteure !



Et Virginie, pardonnez moi d'avoir mis le temps pour vous rencontrer. Je suis là maintenant.


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Tu comprendras quand tu seras plus grande

♫ Si tu en as marre de déprimer, ♫ viens donc faire un tour à Lambé ♫ "

[ et en passant, lis le livre de Virginie Grimaldi, tu déprimeras plus...]

Pourquoi, tu dois le lire ?

- Parce que je l'ai lu en une soirée .

- Parce que ce matin , mon exemplaire est (sur sa tranche ) , complétement fluo-[ à dominance rose , si tu veux savoir...] , à force d'être rempli de post-it , tellement il y a de beaux extraits ..

- Parce que j'ai eu 2 fous rires et le sourire perpétuel .

Et que , du coup : ♫" je suis de bonne, bonne humeur ce matin , y' a des matins comme ça ♫"

- Parce que ce roman vous fera aimer et savourer le présent , ce qui n'est pas évident dans une société où on vous demande de vous projeter toujours loin devant ...

- Parce vous allez aimer vieillir .



Il y a des périodes de la vie où les "emmerdes " arrivent groupées . Julia (, jeune psychologue ) est en plein dedans ! Son père est brutalement décédé , sa grand-mère a disparu , son fiancé est en dessous de tout, alors elle décide de tout plaquer et de retourner vivre à Biarritz . Nouvelle vie , nouveau boulot : elle sera psy dans une maison de retraite . Au départ , sa décision la laisse un peu sonnée mais elle va vite s'adapter . Ses collègues deviennent des amis et les "petits vieux "la font réfléchir sur sa vie, le sens de sa vie .

C'est frais, léger, profond, DROLE, bouleversant, formidable, DROLE, triste, intergénérationnel, chaleureux, intelligent, DROLE, addictif, et ça ferait un super film ...

La fin est juste ...



[ Un seul petit conseil d'amie avant votre lecture , regardez le film "Dirty dancing" avant , sinon votre plaisir risquerait d'être amoindri et le fou-rire ne prendrait pas ...]

PS : Il n'est par contre, pas nécessaire ,d'avoir vu "Plus belle la vie" pour tout capter...

Voilà! Si vous voulez vous faire du bien ...Lisez-le .
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Il nous restera ça

Ouvrir un roman de Virginie Grimaldi c’est comme s’inscrire sur un site de rencontres. Si certains nieront l’avoir fait, le taux de réussite des personnages que Virginie Grimaldi fait défiler devant vous est pourtant proche des 100%. Essayez, vous verrez ! Personnellement, je n’ai de nouveau refusé personne dans ce nouveau roman. Jeanne, la vieille de 74 ans qui vient de perdre son mari et cherche à louer une chambre pour s’en sortir financièrement : hop, je prends ! Même sa petite chienne Boudine, moi qui ne suis pas très canin : hop rencard et dîner croquettes ! Chaque rencontre est un véritable coup de cœur dans ce roman !



Derrière ce titre qu’elle emprunte à un album de Grand Corps Malade, Virginie Grimaldi nous raconte l’histoire d’une colocation improbable entre trois personnes cabossés par la vie. Outre Jeanne, septuagénaire qui se retrouve subitement veuve, le lecteur fait la connaissance d’Iris, 33 ans, et de Théo, 18 ans, deux malmenés par la vie, qui cherchent désespérément un endroit où loger et qui se retrouvent subitement sous le même toit que Jeanne.



Progressivement, les trois colocataires qui s’étaient construit une carapace au fil des ans, s’apprivoisent et divulguent les secrets qui les empêchent d’avancer dans la vie. Ce roman choral qui dévoile graduellement ses personnages en leur donnant alternativement la parole, le temps de chapitres très courts qui dynamisent la lecture, aborde également des thèmes forts tels que la vieillesse, le deuil, l’isolement, l’alcoolémie, la violence conjugale ou la précarité. Des sujets profonds abordés avec beaucoup de justesse, de tendresse et d’humour.



Un coup de cœur parsemé de très belles rencontres qui m’ont régulièrement fait passer du rire aux larmes.
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Et que ne durent que les moments doux

Quand j’ouvre un roman de Vivi, j’ai toujours peur de ce qui m’attend. Soit j’aime beaucoup soit pas du tout. Les montagnes russes. Ici, j’ai plutôt beaucoup aimé. Pas de guimauve dégoulinante mais une histoire réaliste et profonde avec de très beaux passages.



Élise est certainement le personnage qui m’a le plus touchée, elle qui a consacré toute sa vie à ses enfants, maintenant qu’ils sont grands et partis, qu’elle n’est plus qu’une mère à la retraite, elle doit se pelotonner dans ses souvenirs et grignoter un peu de moments doux comme elle peut.

On n’imagine pas comme les années filent à toute allure à côté de nos enfants. Hier ils sont nés, aujourd’hui ils papillonnent à gauche à droite. On passe de mère à temps plein à mère à la retraite. On se dit (oui, oui, je confirme!) je penserai à moi plus tard, et puis l’épicentre de nos occupations retourne vers nos enfants. Et un jour, on se retrouve seule à jouer son plus beau rôle dans la nostalgie.



À côté d’Elise qui ferme la porte de sa vie de mère, Lili l’ouvre à pas feutrés dans le service de néotat où elle vient d’accoucher prématurément.



Un livre qui émeut, des phrases qui ne peuvent que résonner en chaque mère. Une écriture à la fois tendre et juste. Je craignais une happy end facile et dégoulinante mais non, il y a un équilibre dans tout le livre qui respecte le sérieux des deux sujets.



Un bon moment de lecture qui n’apporte pas de solutions clés sur porte mais a au moins le mérite d’apporter de la clairvoyance et un peu de réconfort dans tous ces moments doux à disposition quand on veut bien les voir et les accueillir.
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

Avez-vous déjà eu, au tumulte d'épreuves que vous traversez là maintenant, l’étrange impression de lire un roman écrit pour vous ? Sous forme de messages codés aux questions que vous vous posez.

Je me retrouve donc un peu ko en refermant ce roman...



C’est l’histoire de Pauline quittée par l’homme qu’elle aime le plus au monde, celui qui la comprend mieux que personne. Pauline s’accroche et ne baisse pas les bras. Elle écrit à Ben un souvenir de leurs quinze années de couple, un souvenir pour chaque jour loin de lui. Mais Ben se montre intransigeant. Il faut vendre la maison, puis il réclame la garde partagée de leur fils Jules et enfin demande le divorce. Pas facile pour Pauline qui ne peut se résoudre à oublier, à ne plus l’aimer.



C’est une histoire à fleur de peau à se demander que faire de l’amour dans ses poches pleines quand l’autre n’en veut plus. C’est une histoire de famille, qui prendra sa place au coin du feu.



Totalement touchée par ce roman à la construction épatante. On suit une fois les souvenirs de ce beau couple pour regarder la dure réalité du vide. On s’attache, on a mal pour Pauline qui ne sait plus quoi faire de ses mains, de ses images qui la déshabillent toujours plus encore. Il y a énormément de tendresse dans ce roman et beaucoup d’humour également. On pleure, on rigole, on vibre, tout est beau et bon et puis, la pluie peut bien continuer à tomber, tant qu’il y aura des danseurs mouillés jusqu’aux os et des enfants barbouillés de rire, qu’elle tombe la pluie, le bonheur se moque bien du mauvais temps.
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Une belle vie

Pour son dernier roman, l'autrice la plus lue en France, même par des hommes virils amateurs de polars sombres comme moi, nous emmène au Pays basque afin d'y assister aux retrouvailles d'Emma et Agathe Delrome, deux soeurs qui ne s'étaient plus vues depuis cinq ans et qui se retrouvent le temps d'une semaine de vacances dans la maison de leur grand-mère.



« Une belle vie » est un roman à deux temporalités, alternant un présent qui se déroule sur une semaine et un passé qui remonte jusqu'à la naissance de la cadette des deux soeurs. Un passé qui vient nourrir et éclairer les non-dits du présent et un présent qui sert à rattraper le temps perdu, tout en faisant brillamment écho à ce passé qui est à l'origine du lien tellement fort qui les lie, mais également des tensions qui les ont éloignées. Au fil des chapitres, Virginie Grimaldi déroule certes une belle vie, mais également parsemée d'obstacles et de moments douloureux.



Comme d'habitude, il est impossible de ne pas s'attacher aux personnages mis en scène par l'autrice. Les deux soeurs bien évidemment : l'aînée, prudente et protectrice, et Agathe, plus libre, mais également plus sensible. Mais il ne faudrait pas oublier la grand-mère, adorable, ou les personnages secondaires emmenés par ce vieux nourrissant les goélands sur la plage. S'asseoir en compagnie des personnages de Virginie Grimaldi, c'est la garantie de passer un bon moment !



Puis il y a cette plume « feel-good » de Virginie Grimaldi, accessible et drôle, qui achève de vous mettre de bonne humeur. Ceux qui la suivent sur les réseaux sociaux retrouvent le même boute-en-train à l'écriture, avec un sens de la répartie qui fait mouche et une autodérision à toute épreuve. Mais ne vous détrompez pas, malgré la légèreté du ton, Virginie Grimaldi ne manque pas d'aborder des thèmes plus sérieux, tels que la dépression, la bipolarité, le deuil, les maltraitances ou la maladie, le tout enveloppé d'une bonne dose d'amour familial et de sororité. Une belle vie donc, mais pas si facile que ça !



Ajoutez à cela de nombreuses références aux années 90 (ah, cette belle époque pleine de nostalgie !), ainsi que quelques clins d'oeil à ses précédents ouvrages, dont un retour aux Tamaris, l'endroit qui m'avait fait découvrir Virginie Grimaldi dans « Tu comprendras quand tu seras plus grande », qui demeure mon roman préféré, et vous obtenez à nouveau un roman qui met de bonne humeur, tout en libérant quelques émotions au moment de le refermer.
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Les possibles

Quand un nouveau Grimaldi sort en librairie, cela donne à peu près le même effet que lorsqu’une petite vieille balance ses vieux morceaux de pain dans un parc rempli de pigeons : ils se ruent tous dessus ! Le « Feel Good » n’a beau pas être mon genre de prédilection, quand un Grimaldi sort, et bien, moi aussi, inévitablement, je roucoule !



« Les possibles » ce sont à nouveau des personnages plus vrais que nature, emmenés par Juliane, la narratrice qui, suite à l’incendie accidentel de la maison de son père, se voit un peu obligée d’accueillir ce dernier chez elle. Fan de hard rock et passionné par les indiens, Jean s’avère assez original sur les bords et perturbe immédiatement l’équilibre et le quotidien parfaitement huilé du foyer de Juliane. Mais, ce qui l’inquiète encore plus, c’est qu’elle a l’impression que son père commence tout doucement à perdre un peu la boule…



Lire un Grimaldi, c’est s’installer en compagnie de ses personnages, que l’on considère très vite comme des proches. Comment ne pas s’attacher à cette mère de famille dont la chanson préférée s’avère être « Killing in the name » de Rage Against the Machine ? Comment ne pas fondre face à la relation quasi fusionnelle entre Jean et son petit-fils Charlie ? Comment ne pas pouffer de rire lors des joutes verbales entre Jean et son ex-femme ou face à la relation conflictuelle qu’il entretient avec Monsieur Colin, le voisin amère de Juliane ?



Malgré l’humour et la légèreté, lire un Grimaldi c’est également faire le plein d’émotions. Si Juliane décrit sa cohabitation avec ce paternel dont les souvenirs s’effacent inéluctablement avec énormément d’auto-dérision, elle le fait également avec beaucoup de tendresse et de justesse. D’une plume délicate et sincère, elle aborde des thèmes délicats tels que la maladie et la vieillesse, tout en nous parlant d’amour et de l’importance de la famille.



Virginie Grimaldi rend donc une nouvelle fois service en procurant à ses nombreux fans un moment de bonne humeur, léger et débordant d’humanité… et c’est en imaginant tous ces amateurs de « Feel Good » en train d’écouter la playlist de ce roman, une guitare électrique imaginaire à la main et en plein headbanging, que je referme également cet ouvrage le sourire aux lèvres, prêt à roucouler lors de la parution du prochain Grimaldi !
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Quand nos souvenirs viendront danser

Virginie Grimaldi et moi, c’est une histoire en dents de scie, les montagnes russes en somme. Ses deux premiers romans (Le premier jour du reste de ma vie et Tu comprendras quand tu seras plus grande) ne m’ont pas convaincue du tout. Alors que ses deux derniers opus (Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie et Il est grand temps de rallumer les étoiles) m’ont tous deux subjuguée.



Un nouveau roman de Vivi... zou je saute donc dessus les yeux fermés, imaginant l’auteure au summum de sa maturité.



Après une revisite des femmes cabossées par la vie, nous avons ici des octogénaires cabossés par un Maire bien décidé à raser l’impasse des Colibris pour y enraciner une pimpante nouvelle école. Les «octogéniaux » nommés comme tels, ne sont évidemment pas d’accord. Ils s’organisent entre eux pour monter un plan d’attaque afin de décourager le Maire.



Cette impasse des Colibris est montrée attachante au rythme des souvenirs qu’enlace ce petit groupe d'octogénaires pas si géniaux qu’il n’y parait. Avec de courts chapitres, on suit d’une part leur présent dans la détermination à sauver l’impasse et d’autre part, on remonte le temps vers leur emménagement au Colibri.



Bon, pour commencer cette critique hasardeuse où je vais m’attirer les foudres des fans de Vivi, reprenons l’avis de Bina sur la quatrième de couverture :

« La force de l’écriture de Virginie Grimaldi, c’est un sens aigu des situations, des personnages aboutis, un rythme hyper bien cadencé et évidemment de l’humour salvateur. »



Je ne suis pas d’accord avec cet avis, du moins, pas sur ce roman qui m’a, et oui, déçue.

J’ai trouvé l’ensemble du roman ressemblant à une farce sortie d’un kinder surprise. Sortez les serpentins, retentissez trompettes, c’est burlesque, clownesque, voire ridicule.

J’aimais bien l’humour marié à l’émotion dans ces autres romans, ici, j’ai trouvé l’ensemble horriblement lourd.

Si l’humour potache fait rire, voici un exemple parmi tant d’autres :

« –Marius ! demande Joséphine, où puis-je trouver une couverture ?

–Je n’en ai aucune idée. Vous avez froid ?

–Non, c’est Facebook qui me demande une photo de couverture. »

C’est drôle ça ? Ou est-ce moi qui suis pince-sans-rire ? Je me pose des questions...



Les personnages quant à eux sont caricaturés comme des clowns au nez rouge, toujours à l’affût de la bonne mascarade, la dernière gaffe. Dans un monde idéal, avoir un papi ou une mamie aussi déjanté, ça peut être sympa à petite dose mais ici, je n’y ai pas cru une seule seconde. Rien ne m’a émue chez ces petits vieux, ni leur présent ni leur passé. Et leur quête infatigable de sauver leurs maisons en devient même fatigante. Si au moins, j’avais été sensible à leurs souvenirs, j’aurai pu comprendre leur acharnement, mais leurs souvenirs, ce sont des tranches vies ordinaires, des voisins qui s’entendent bien, des photos aux murs, des rires et des pleurs. Le tout aurait pu être crédible avec de l’émotion, de la tendresse, de l’humour intelligent. Mais des vieux qui montrent leurs bouches édentées devant un car d’enfants ou leurs seins pendants devant une caméra, non, ça ne m’a pas passionnée.



Je crois aussi que le thème de la vieillesse est un thème sensible pour moi, pour lequel je me montre exigeante et critique quand il est traité avec trop de légèreté burlesque.



En conclusion, pas le meilleur Grimaldi selon moi. Je la préfère dans d’autres registres.

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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Des étoiles, des étoiles, il y en a partout de belles petites étoiles dans ce roman de Virginie Grimaldi. De bons ingrédients qui m’ont tantôt serré le cœur tantôt fait sourire.



Anna, 37 ans, a du mal à boucler ses fins de mois. Entre son épuisement dans son job de serveuse et les factures qu’elle ne parvient plus à honorer, il y a ses deux filles Chloé et Lily qui semblent elles aussi à bout. Un père absent qui manque à l’une et pas du tout à l’autre, une crise d’adolescence épicée et difficile, Anna réagit quand malgré elle, on lui offre son c4. Elle embarque sa tribu pour un road-trip, direction la Scandinavie.

Tout n’est pas rose bonbon et même au pays des aurores boréales, les casseroles restent lourdes à traîner avec soi.

Pourtant, le temps du rassemblement et de moments complices laissent place peu à peu aux sourires et à l’espoir.

Roman choral à trois voix où chacun s’exprimera selon son âge et avec les moyens du bord.

Lily, 12 ans décrit très bien ses émotions dans son journal intime, Marcel. C’est une petite fille rusée et très drôle. Les aventures de la benjamine et sa complicité avec Marcel (puis Josiane ;-) sont très sympathiques.

Chloé, 17 ans s’exprime quant à elle dans son blog au rythme de ses tourments d’adolescente.



Le tout forme un roman crédible et rafraîchissant. Un zeste d’humour, une pincée d'émotions, le tout agrémentant une famille qui cherche à se trouver et à ne plus se quitter.

Belle surprise !
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Le premier jour du reste de ma vie

Je ne la ferai vraiment pas longue sur cette critique, je n’ai pas aimé ce roman de ma chère Vivi. Je conseillerai donc de découvrir Virginie Grimaldi par ces derniers romans qui sont bien plus matures et bien plus aboutis. Au moins, c’est appréciable de voir qu’un écrivain grandit et s’améliore avec le temps.

Le premier jour du reste de ma vie est le premier roman de Virginie Grimaldi, étiquetté comme feelgood. Il ne m’a semblé ni drôle, ni sensible, ni attachant. Bien loin de ces derniers romans avec lesquels j’avais passé un excellent moment. À bon entendeur...
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Quand nos souvenirs viendront danser

Virginie Grimaldi. Ça sonne comme une formule magique. Comme un rayon de soleil qui perce dans la morosité ambiante. Virginie Grimaldi, elle te fait marrer et la seconde d'après, tu chiales comme une fontaine. Une magicienne je vous dis !



Il y a des êtres qui traînent avec eux des pans entiers de lumière et des wagons de vérités. Il y a des écrivains qui illuminent le quotidien en racontant de belles histoires. de celles qui ressemblent à nos vies. de celles qui font virevolter les souvenirs. de celles qui touchent un toujours un peu plus au coeur des gens. Populaire, au sens le plus noble du terme.



Il y a donc Virginie Grimaldi. Précieuse. Impertinente. Émouvante. Entre rires et larmes. Mais toujours tellement vraie. Tellement proche de vous et moi. De nous.



Si vous trouvez que ma petite chronique prend des airs de déclaration d'amour, vous avez raison. J'avais envie de dire à Virginie que toute cette lumière éclaire de nombreux coeurs. Qu'elle fait vibrer ces jolies choses qui font l'existence en une farandole de mots simples et sincères. Que la bienveillance a de beaux jours devant elle.



Vous l'aurez compris, je suis conquis par ce dernier livre tant attendu.



C'est l'histoire de Marceline, Anatole, Gustave, Joséphine, Marius et Rosalie. Cela fait plus de soixante qu'ils vivent impasse des Colibris. Et le maire a décidé de les déloger. Nous allons suivre leur bataille, ils vont nous raconter leur vie toute entière, entre drames intimes et solidarité de voisinages, entre déchirures et éblouissements. Entre le rire et les larmes. Entre la vie et la mort.



J'ai trouvé qu'il s'agissait du plus abouti, du plus captivant, et surtout de plus délicat des romans que j'ai pu lire de Virginie à ce jour. Il y a beaucoup de pudeur et d'intimes vérités à l'intérieur. Et ça éclate au visage du lecteur qui aura du mal à quitter cette fameuse impasse.



Cette joyeuse bande me manque déjà. La plume de Virginie Grimaldi me manque déjà.



Merci. Merci beaucoup, Virginie.



Du fond du cœur. Encore.


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Et que ne durent que les moments doux

Lili va enfin devenir maman. Mais elle ne se doute pas des épreuves que la néonatalogie lui réserve.

Elise se retrouve seule après le départ de ses enfants, pour leur vie d'adulte. Elle découvre une association de câlineurs en néonatologie qui comble le vide qu'ils ont laissé.

Gros coup de coeur pour cette histoire. J'en ai encore les larmes aux yeux et la chair de poule... Difficile de lire un autre livre dans la foulée tant celui-ci prend aux tripes. J'ai ri, j'ai pleuré bref j'ai adoré du début à la fin et je l'ai dévoré.
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Les possibles

A l’impossible, nul n’est tenu, surtout pas Virginie Grimaldi…



Elle revient nous parler d’amour. De tendresse et d’infimes vérités qui font de ce roman, une fois encore, une perle d’humanité, entre un sourire et une larme d’émotion.



Jean. Juliane. Tel père, telle fille ? L’adage, ici, ne colle pas à la vérité en fait. Il est fantasque, un peu rebelle et véritablement barré. Elle aime l’ordre, l’organisation, et que tout soit à sa place.



La maison de Jean brûle et malgré les craintes de sa fille chérie, il va venir s’installer chez elle, dans son foyer si bien organisé.

Peu à peu, Juliane va s’apercevoir que tout ne tourne pas rond chez ce père, ce doux dingue plein de poésie …



Une nouvelle fois, j’ai trinqué avec Grimaldoche.



Et je lève mon verre, haut et fort. Le verre à moitié plein, toujours. Celui que nous tend en riant, pour mieux cacher le trouble, une auteure majuscule du paysage français. Un verre à demi-plein, pour choisir de voir la somme des possibilités là où d’autres verraient la multiplication de ces regrets devant lesquels on s’incline.



Si c’est la faute à la vie, au malheur, alors il faut en prendre son parti et s’émerveiller encore de tout ce qui peut. De tout ce qui peut encore être. Ces possibles qui promettent tant de belles choses.



Un livre, comme souvent, qui mordille le cœur, titille nos émotions les plus simples mais les plus sincères. Comme un pansement sur nos genoux écorchés d’enfants grandis trop vite. La magie Grimaldi, c’est bien de ça qu’il s’agit. Faire naître du quotidien des romans à la fois poétiques, hilarants et inoubliables.



Si on me demande, encore aujourd’hui, quel est le roman de Virginie Grimaldi que je préfère, je ne saurai répondre, tant à chaque fois, le rendez-vous est fort. Marquant et inoubliable.



Avec Virginie Grimaldi, tout est possible.



Surtout le merveilleux.


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Le premier jour du reste de ma vie

Dans mon élan, j'étais sur le point de choisir un autre thriller quand soudain, sans que je m'y attende, mon Ashlie m'a mis sa critique d'un roman de Virginie Grimaldi sous le nez.

Qu'à cela ne tienne, moi aussi j'allais lire un filgoude. Y avait pas de raison, nomého !

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Je me suis donc emparée du Premier jour du reste de ma vie pour lui faire sa fête. Je crois que c'est son premier. Je sais, j'ai fauté, j'en ai lu d'autres plus récents, mais je me reprends.

OUF !

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Mais passons au roman.

Once upon a time, 3 filles qui ne se connaissaient pas mais avaient un point commun, l'amour ne leur souriait pas ou plus.

Chacune de leur côté, elles sont tombées sur une offre alléchante affichée en vitrine d'agences de voyage.

Franchement, ça me tentait bien, ce truc, mais les paquebots ça pollue énormément, donc je vais m'abstenir...



Bref, il est question d'une croisière Tour du monde en solitaire, en 3 mois sur un paquebot de luxe, avec plusieurs restaurants, piscine, et tout le toutim.



Je vous vois d'ici penser qu'en solitaire en croisière, ça ne le fait pas trop.

En fait, il est formellement interdit à tout couple de se former, sous peine de rapatriement immédiat à la maison.



Les trois femmes que nous suivons, Marie, Anne et Camille, vont se rencontrer et se lier, bien que n'ayant absolument rien en commun.

Une magnifique histoire d'amitié va naître... et blablabla.

Vous ne croyiez pas que j'allais vous raconter l'histoire non plus, n'est-ce pas ?



Nous avons affaire à un filgoude de très bonne facture, des doutes, de l'attachement, de la romance évidemment, du moins en pensée.



J'ai beaucoup aimé, avec une très forte envie d'être à la place des passagers de ce bateau.

Les escales ne sont pas en reste... ça fait vraiment rêver et nous emporte ailleurs, nous aussi.



Je vais vous confier un secret, depuis très longtemps, probablement influencée par Agatha Christie, je rêve d'une croisière sur le Nil.

Ce qui est curieux, c'est que j'ai appris très longtemps après que ma demi-soeur que je ne connaissais pas avait le même rêve.

Mais bon, je m'égare.



Envie d'évasion ? d'une plume sympa ? d'humour mais pas trop ? d'amour mais pas trop non plus ? ce livre est fait pour vous.

Bonne lecture.

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Oups, j'ai failli oublier de préciser que toute la lecture se déroule accompagnée des chansons de Jean-Jacques Goldman.

Carrément un plus.

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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Et moi qui pensais ne pas aimer Virginie Grimaldi, les deux derniers de ses romans que j'ai lus ont frôlé le coup de coeur. Me serais-je ramollie ?

En tout cas, j'ai encore une fois été emballée, tel le chocolat dans le papier d'alu, par la marmotte, etc.

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Mais de quoi ça parle ? vous demandez-vous, sur les charbons ardents.

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C'est l'histoire d'une famille.

Anna, la mère, qui travaille dans un restaurant. Elle bosse dur, service, ménage, horaires pas possibles, le tout pour un salaire de misère.

Chloé, l'ado de 17 ans, qui entre dans une période rebelle, taciturne, sous-estime, repli sur elle-même, désagréable avec tout le monde, mais qui cherche quelqu'un qui l'aime.

Enfin Lily, 12 ans, adorable et pétillante, qu'on dit différente. Je n'ai pas trouvé en quoi mais bon.

Le père... disparu du paysage et exilé à l'autre bout de la France. On ignore pourquoi jusqu'au milieu du récit.

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Il s'agit donc d'un roman choral alimenté par les trois filles.

Anna nous raconte sa vie de privations et son amour inconditionnel pour ses deux filles qui sont toute sa vie.

Chloé écrit des chroniques dans lesquelles elle couche son mal-être.

Lily s'est vu offrir un journal intime par sa marraine. Avec sa couverture rose à petits coeurs, la gamine a d'abord pensé à la poubelle, mais en le recouvrant de feutre rouge, elle a fini par l'adopter, l'a appelé Marcel, vu qu'il est rouge comme le voisin du dessous, et lui a raconté sa vie..

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Anna n'en peut plus de ses journées interminables où elle perd sa vie à vouloir la gagner, la banque aux fesses, les huissiers juste derrière, la pauvre craque à toutes ses coutures.

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Un jour, Lily doit faire un devoir qui porte sur l'Aurore Boréale.

Anna en parle à sa grand-mère qui lui demande pourquoi elle n'embarque pas ses filles dans un road trip....

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En plus de l'histoire de ces trois filles très attachantes, où on perçoit clairement l'amour d'Anna, les gros problèmes de Chloé et l'espiéglerie de Lily, l'auteur nous offre des détails sublimes sur les paysages rencontrés, en Suède, Norvège et Danemark.

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Ces descriptions entremêlées à l'aventure évoquée, saupoudrées d'un humour décapant, placent vraiment le roman tout en haut sur l'étagère.

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Cerise sur le gâteau, la petite Lily déforme toutes les expressions "consacrées" et c'est un délice. On a le sourire tout du long.

Comme quoi "il ne faut pas pousser mémé dans la peau de l'ours..".

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Moi qui déteste les road trips, c'était pas gagné, je vous assure.

Carton plein pour ce livre que je recommande chaudement.

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Il nous restera ça

Iris, 33 ans, ex-kiné devenue auxiliaire de vie (on vous expliquera pourquoi) et Théo, 18 ans, apprenti pâtissier, cherchent tous les deux un toit de la façon la plus urgente. Heureusement, Jeanne, retraitée de 74 ans qui vient de perdre son mari Pierre il y a quatre mois, a la bonne idée de se lancer dans la colocation et de leur louer à chacun une chambre, afin d'espérer surmonter son deuil. ● C'est le premier roman que je lis de Virginie Grimaldi, « la romancière française la plus lue » nous dit le bandeau rouge. le magazine Lire suggérait que dans celui-ci elle avait un peu changé de formule et sous-entendait qu'il était meilleur que les précédents. Eh bien, qu'est-ce que doivent être les autres ! ● Ce n'est même pas que c'est nul : c'est insipide. Aucun goût, aucune saveur, rien. le néant. Tout est pétri de bons sentiments jusqu'à la niaiserie. Les personnages sont caricaturaux. Il n'y a aucune intrigue, tout est téléphoné et on voit chaque micro-événement arriver des kilomètres avant. ● le style est à l'avenant, c'est écrit à la truelle, il n'y a aucune finesse. Que pensez-vous de phrases telles que : « Depuis que j'ai arrêté de ne pas répondre à Gérard et Ahmed […] » Ou encore : « le quotidien avait enfilé sa robe couleur de normal. » ? ● le pire, je crois, c'est quand elle tente de faire ce qu'elle croit être de l'humour : « ‘Jenny65', qui est clairement ivre morte sur un canapé, un goulot dans la bouche, la meuf on dirait une pub pour Pochtronne et Sofa. » Ou bien : « Mes poumons qui êtes en feu, pardonnez-moi mes cigarettes comme nous le pardonnons aussi à ceux qui ont crapoté, ne nous soumettez pas à la tentation, mais délivrez-nous du Mal-boro. Amen. » Mdr, non ? ● Et bien sûr à la fin on a droit à la tartine de remerciements et à une bonne couche de démagogie : « Et un merci immense, profond, sincère, à vous, chères lectrices, chers lecteurs. Je ne connais pas forcément vos visages, vos voix, bien souvent, nous ne nous sommes jamais rencontrés, même pas écrit. Pourtant, vous êtes l'une de mes plus belles rencontres. Merci pour cette présence invisible qui m'apporte tant. » ● Mais je vois bien que ce livre comme d'autres de la même autrice fait le bonheur de lecteurs.rices… 4.59/5 sur 402 notes à la date d'aujourd'hui, chacun ses goûts, régalez-vous, mais pour moi le premier sera le dernier !
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

28 avril 2017.

Virginie,



Il y a un an, Babelio, Fayard et Livre de Poche m'offraient tes deux premiers livres. Je ne te connaissais pas. Mes amies, si.

« Quoi ? Tu vas rencontrer Virginie Grimaldi, je suis jalouse ! » Évidemment, je les avais dévorés et aimés. Depuis, je « grimaldise » celles qui ne te connaissent pas encore. Cerise sur le gâteau, on avait pu se rencontrer lors d'une soirée de lancement. Et tu m'avais écrit une dédicace digne de toi, que je garde secrète entre toi et moi ! Car ce n'était pas de grosses bises que tu m'envoyais ! (Comprenne qui pourra !)

Un an plus tard, rebelote. Troisième roman au titre poétique. Et soirée de lancement à nouveau. (Merci mille fois à Babelio, Fayard et Livre de poche, une équipe formidable qui chérit ses lecteurs.)



Comment écrire une critique qui soit à la hauteur de la grande dose d'émotions que j'ai ramassée dans le bide à la lecture de ton dernier bébé ?

Il n'a pas fait long feu entre mes mains car j'égrenais les pages avec délice, sans pouvoir m'arrêter.



J'ai ri toute seule dans le métro, dans la rue. Des agents municipaux, que je croisais sur le trottoir, m'ont alpaguée : « Ça a l'air bien ce que vous lisez ». « Oh que oui, et c'est très drôle. »



Virginie, tu es une acupunctrice. Avec les mots à la place des aiguilles.

Les chapitres à la place des séances.

Tu places tes phrases exactement au bon endroit de notre âme pour exacerber nos sens.

Tu nous rappelles que nous sommes femme, mère, épouse, amoureuse, aimante, fille, enfant, travailleuse, parfois égoïste ou "attachiante", généreuse, complexée, romantique, cassante, douce...

Car non, la mère parfaite n'existe pas. On est toutes celles qui préfèrent se prélasser parfois parce que fatiguées, au lieu de jouer aux briques ou dans le sable avec son môme. La femme forte ne l'est pas toujours, même si elle arrive à donner la vie. Une femme s'effondre. Pour mieux se relever.

On s'attache aux blessures de Pauline, ton personnage. N'en avons-nous tous pas, bien enfouies, qui resurgissent à tout moment, puisqu'une odeur suffirait à nous faire pleurer ? Une phrase à nous faire revenir en arrière, dans notre propre histoire ?

Tu tournes en dérision avec humour ce qui fait le plus mal dans une vie.

Car tu as la délicatesse du verbe et de la tournure, inondée de respect, de légèreté et de reconnaissance.



Ton livre déroule une parfaite harmonie entre chapitres courts, aux chutes souvent horripilantes, les souvenirs écrits par Pauline, l'évolution des personnages. Et cette présence du parfum du bonheur…. Car même derrière les yeux mouillés, il est là, on le sent… Prêt à surgir.



Tu affirmes et confirmes ton style. C'est un livre à relire plus tard. Encore et encore. Lorsque le besoin ou l'envie se fera sentir. Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien. Grand le bien, très grand. Quand le livre se fait remède. Se fait pansement. Se fait Amour et bienveillance.

Alors, voilà, ces cinq étoiles, ton ouvrage les mérite largement, chère Virginie, même si tu appelles un pain au chocolat, une chocolatine !

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Chère Mamie, tu vas rire...

"On ne devient pas vieux avant d'avoir perdu l'envie de rêver. Mamie



"Tout ce que je veux, c'est écrire, mais il paraît que c'est pas un métier.

A force de te voir écrire des poèmes, je rêve d'écrire moi aussi. "



Elle ( Virginie Grimaldi , avec des photos ) écrit à sa Mamie.

( Dans quelle sens on tourne la langue?)



Elle lui raconte sa sortie avec son copain Olivier. Il "n'est pas aussi beau que Marc, mais lui il veut de moi, c'est une qualité comme une autre. (Il a un crush sur moi?) Il a même attendu que je n'aie plus mes bagues aux dents pour sortir avec moi. "



Mais "J'en menais pas large, mais je me suis lancée, en mode apnée, toute langue dehors."



"Olivier ne tourne ni à gauche, ni à droite : il aspire. J'ai cru qu'il allait embarquer toute mes dents. Et mes amygdales avec. le mec est un trou noir. Il est gentil et en vrai j'étais fière, mais dès demain je vais être obligée de rompre. J'ai porté mes bagues trois ans, c'est pas pour me retrouver sans dent."



"Tu le savais, toi, que le seul moyen d'enlever le chewing-gum sur les cheveux, c'est de les couper ? Papa dit que je ressemble à un Playmobil.

C'est la hess, la galère quoi!

Ne pas oublier la dune du Pilat ou la séance d'épilation...



Petites chroniques de la Vie, d'enfance et d'adolescence.

J'ai kiffé grave, en tant que grand ado...:) Et les bénéfices sont reversés à "Les Maisons de Vincent" une asso sur l 'autisme.

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Le premier jour du reste de ma vie

Pour l'anniversaire de son mari, Marie décide de le surprendre : elle plaque mari et enfants pour s'embarquer dans une croisière en solitaire de trois mois parmi des milliers de passagers eux aussi 'en solitaire'. Elle essaye alors de se reconstruire, de reprendre en main sa vie et ses rêves, se fait de nouvelles amitiés etc...



Je recherchais une histoire 'feel good', légère et sans prise de tête, et je ne sais pas de quoi je me plains après tout, c'est exactement ce que j'ai eu ! Mais là, je crois que ça a été une overdose. Non seulement ça dégouline un peu trop de bons sentiments et de clichés archi convenus, mais c'est tellement cousu de fil blanc que ca en devient insipide. J'avais pourtant vu passer un certain nombre de billets enthousiastes sur d'autres livres de l'auteure. Peut être n'ai-je pas choisi le bon. Ou peut être avais je moins besoin de légèreté que je ne le supposais. Une chose est sure, pour ce livre-ci, la mayonnaise n'a pas pris du tout. Mais alors pas du tout. Pire, cela a plutôt eu sur moi l'effet inverse et j'ai refermé ce livre avec un réel sentiment d'agacement. Enfin, que cela ne vous décourage pas, ce n'est que mon avis. Que je sois restée à quai ne signifie pas que d'autres n'embarqueront pas avec plaisir. Et c'est tant mieux. En plus, pour le coup, il y a une place de libre :-)
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Une belle vie

Dans Une belle vie, on va suivre deux sœurs, Agathe la benjamine et Emma l’aînée. Deux sœurs différentes qui ne se sont plus vues ni parlées depuis de longues années. Elles se retrouvent lorsqu’il faut vider la maison de leur tendre défunte grand mère Mima. Une Mima qui s’est occupée de ces deux-là avec patience, amour et générosité.



Le roman voyage dans le temps, dans les souvenirs, entre hier et aujourd’hui pour au fur et à mesure de la lecture construire le puzzle de la vie de ces deux sœurs.



Beaucoup de thèmes sont abordés ici, à mon sens de façon trop superficielle, tombant souvent dans des clichés bien lourds. Bi-polarité, dépression, maternité, secrets de famille, maltraitance enfantine, on en voit de toutes les couleurs bien trop graves pour définir ce livre de feelgood. Même si l’auteure ne se détache pas de son humour et de ses réflexions potaches, la mayonnaise ne prend pas.



Ce melting-pot voudrait nous faire passer du rire aux larmes, ça passera certainement chez beaucoup d’entre vous.



J’avoue que je regrette la Virginie Grimaldi des étoiles, de la pluie, des happy end, des fous rires sans trémolos dramatiques. Juste de la bonne humeur sans prise de tête avec ces personnages qui nous ressemblent un peu, maladroits, paumés et qui savent rire d’eux-mêmes.



Emma et Agathe ne resteront pas dans ma mémoire. J’ai lu Une belle vie au soleil sans grande émotion ni plaisir beat.



N’oublions pas que les humeurs, les épreuves, le temps qui passe nous apportent un regard différent sur ces livres qu’on aurait pu adorer il y a dix ans. Et puis creusons, fouillons et continuons d’explorer d’autres lectures, acceptons aussi ces moments sans livre car la vie se fait parfois urgente.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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