Message des autrices et auteurs Calmann-Lévy pour la réouverture des librairies.
Avec Plantu, Roxane Dambre, Guillaume Musso, Laurent Gounelle, Niko Tackian, Marlène Charine, Serge Hefez, Emmanuelle de Boysson, Julien Sandrel, Patrick Breuzé, Laurence Peyrin, Cécile Pivot, Olivier Weber, Agathe Portail, Eddy Moine, Jean-Marie Périer, Jean-Francois Chabas, Sylvie Baron, Francois Grandcollot, Helene Legrais, Georges-Patrick Gleize, Iman Bassalah, Elisabeth Segard, Jacques Expert, Philippe Dana, Corinne Javelaud, René Manzor, Marie-Bernadette Dupuy, Jérome Loubry, Yann Queffélec.
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[ à Pôle emploi ...]
- Donc, en tant qu'ingénieur, vous êtes cadre, murmura t-elle en manoeuvrant sa souris.
- Je ne suis pas ingénieur, corrigeai-je avec prudence, je suis assistante technico - administrative.
- Oui, mais je n'ai pas ça dans mes cases. on va mettre que vous êtes cadre.
- Mais je ...
[ La voisine , plus de soixante-dix ans ...]
Il y a une émission formidable à la télévision ! Une grande dame maigre avec un accent très amusant apprend à des femmes à s'habiller correctement. Dites-moi, vous pensez qu'une minijupe en cuir, ça me ferait perdre dix ans ?
— Mets aussi que tu parles chinois, déclara Sébastien. Ça attirera l’attention.
— C’est vrai, approuva Carine. C’est très recherché, en ce moment.
Je leur adressai un regard blasé.
— Rassurez-moi, vous savez que je ne parle pas chinois ?
— Nous oui, approuva Sébastien, mais eux, non.
— Ils vont s’en rendre compte en deux secondes, s’ils me posent une question.
Cette fois, le regard blasé vint d’eux.
— Siloé.
— Oui ?
— Depuis quand les recruteurs savent parler chinois ?
Ah. Bien vu. Mais tout de même.
- Allô ?... Pour les Sapins Bleus, oui ? ... Une visite ? Ça dépend. Vous avez déjà un accord sur le montant avec votre banquier ? ... Non ? Mais vous avez fini de me faire perdre mon temps, galopin ?
- Tête de cul, Hortense, me résolus-je à corriger.
- Plaît-il ?
- Galopin, ça ne fait pas jeune. Maintenant, on dit tête de cul.
- Cessez de nous importuner ! Nous sommes des professionnelles, nous, tête de cul !
Le gros avantage de passer un entretien pour préparer un entretien pour préparer un entretien, c’était que cela avait bien occupé le reste de ma semaine. Le vendredi avec sa phase finale était arrivé à une vitesse incroyable, et après mûre réflexion, cette succession d’étapes ne me choquait plus. Lorsqu’on partait du principe qu’on avait affaire à des extraterrestres, tout devenait limpide !
Je la suivis en soupirant, les yeux rivés sur son chignon lâche qui ne retenait pas grand-chose. Pourquoi n’arrivais-je pas à un résultat aussi « coiffé avec négligence », moi ? Quand je tentais un chignon, je ressemblais soit à une maîtresse d’école des années soixante, soit à un chiot qui aurait mis une patte dans une prise électrique.
-Si je veux prendre l'apparence d'un cheval, j'aurais tout juste la taille d'un poulain, parce que ma masse ne me permet pas d'aller au-delà.
Il réfléchit.
-Pour devenir un cheval, il faudrait donc que tu deviennes obèse? raisonna-t-il.
-Euh... Non, si je deviens obèse, je me métamorphoserai en poulain obèse...
Joshua éclata de rire. Grumpf... Je le soupçonnais de m'avoir imaginée en poulain obèse. Démon...
- Adam [...], tu ne peux pas débarquer comme ça dans mon bureau.
- Pourquoi ? [...]
- Parce qu'on a besoin d'espace, dans un couplé. Chacun doit entretenir son jardin secret.
[...]
- Tu n'as pas de jardin, Charlotte. À peine un balcon, où tu ne peux pas faire pousser de pelouse...
"
[ à Pôle emploi ...]
- Donc, en tant qu'ingénieur, vous êtes cadre, murmura t-elle en manoeuvrant sa souris.
- Je ne suis pas ingénieur, corrigeai-je avec prudence, je suis assistante technico - administrative.
- Oui, mais je n'ai pas ça dans mes cases. on va mettre que vous êtes cadre.
- Mais je ..."
— Bienvenue au Palace, l’accueillis-je en souriant. Que puis-je faire pour votre service ?
— Aloysia Martin ? me demanda-t-il. C’est vous ?
Je fronçai les sourcils. Drôle de question. Mon nom était épinglé sur mon uniforme blanc et pourpre.
— En effet, acquiesçai-je. En quoi puis-je vous aider ?
— J’aimerais savoir à quelle heure vous finissez votre service et vous inviter à prendre un café.
J’ouvris des yeux ronds comme des tasses à café. Il n’y allait pas par quatre chemins, celui-là ! À mes côtés, Frédérique eut un hoquet étranglé. Je dévisageai mon interlocuteur en conservant mon apparente surprise, mais déjà, mon esprit classait les hypothèses :
1 – J’avais affaire à un dragueur invétéré qui avait repéré mon nom sur le site de l’hôtel (le plus probable).
2 – Ce bel homme était mandaté par ma mère pour me faire la cour (fort discutable, mais possible).
3 – Il savait exactement ce que j’étais (un chasseur ? Mais alors pourquoi diable m’aborder sur mon lieu de travail ?).
4 – Notre plan portait ses fruits et mes jours au Palace étaient comptés (l’administration française réagissait-elle vraiment aussi vite ?).
5 – Autres.
(...)
— Je finis mon service à minuit et demie, mentis-je avec une belle assurance. Je crains que vous ne soyez mort de soif avant cela.
L’homme fit la moue.
— Vous faites une pause ? me proposa-t-il.
— C’est interdit, monsieur ! me récriai-je en roulant des yeux horrifiés tandis que Frédérique recommençait à pouffer. Je me ferais renvoyer !
Il secoua la tête et m’adressa un sourire narquois. Ses yeux pétillaient. Il avait compris que je me fichais de lui.
— Tant pis, dit-il d’un ton faussement navré. De toute façon, ce n’était pas vraiment avec vous que j’avais envie de prendre un café.
Oh ! Le mufle !