Marlène Charine vous présente son ouvrage "
Léonie : Thriller " aux éditions Calmann-Levy.
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leonie-thriller
Note de musique : © mollat
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On peut construire des mondes entiers avec des « si », mais ils s'écroulent au moindre souffle d'air.
Se retrouver avec un type pareil en guise de thérapeute tenait de la gageure. Tous ses clients, qu’’ils soient de sexe féminin ou masculin, devaient effectuer un transfert amoureux sur lui. Elle en tous cas n’aurait qu’une envie : qu’il la bascule sur son bureau pour la prendre avec brutalité. Qu’importe qu’il l’appelle Alice, Cécile ou Jean- Jérôme pendant l’acte. Bordel. Posséder autant d’assurance et de charisme devrait être puni par la loi.
L'univers tend vers l'équilibre, mais il est sans cesse taquiné par cette salope d'entropie. La paix, le calme, ça l'irrite, alors elle donne un coup de pied dans la fourmilière, juste comme ça. En bonne sournoise. Juste pour le plaisir de nous observer, paniqués, à courir dans tous les sens, à vouloir réparer ce qui est brisé à jamais.
Madeleine n'efface pas vraiment celle que jai pu être autrefois. J'ai plutôt le sentiment qu'elle peint par-dessus une toile abîmée. Qu'elle substitue les couleurs sombres par des touches éclatantes, un coup de pinceau après l'autre. J'aime l'aspect de ce nouveau tableau. Sa composition, son équilibre. Et les émotions qui en émanent.
« Son poids manque de me faire basculer en arrière, à croire que la mort pèse plus lourd que la vie. » (p.306)
« Poussé dans certains retranchements, même le plus doux, le plus droit et le plus pur des êtres humains peut se muer en monstre. » (p.233)
Les cœurs des pères sont enveloppés de matières plus épaisses et rugueuses, mais ils saignent de la même façon que ceux des mères.
« Le Mal, c'est une foutue gangrène. Une saloperie qui prolifère trop vite. Ces victoire semblent si insignifiantes, au bout du compte. » (p.243)
Blandine avait cette générosité en elle, comme si elle débordait d'amour en permanence et qu'il fallait absolument en distribuer sous peine d'exploser en confettis multicolores.
Il n'existe qu'une seule certitude dans ce bas monde. Tout le monde finit par le quitter, tôt ou tard. Le reste n'est que probabilités.