Citations de Régis Penet (37)
Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n'y a qu'un seul Beethoven.
Si tu parles, j'abrège tes souffrances.
Au regard des siècles, Antigone, tu auras la meilleur part.
Toute refondation réclame un nouveau récit. Avec ses héros et ses criminels. Ta désobéissance vient ébranler ce patient édifice.
-Epargne-la père! Lorsque tu as rendu ton décret, tu ignorais...
-Tu voudrais que le roi se déjuge?
-Qu'il fasse preuve de clémence. Ton orgueil de roi ne vaut pas la vie d'Antigone. Les thébains comprendront. Ils sont tous père, frère, oncle...
-Mais aucun d'eux n'est roi. Ce que tu appelles orgueil, c'est la grandeur du devoir.
Qui donc es-tu ? Qui donc es-tu mon frère, qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
« Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven » Beethoven à son protecteur le prince Alois Von Lichnowsky.
Ma musique est pour tous les hommes, princes ou mendiants. Elle est pour tous ceux qui ne supportent pas les chaînes.
Si l'art n'élève pas l'homme, s'il ne le libère pas, il ne sert à rien!
Mon père disait que la musique de Beethoven savait aussi bien illuminer sa mélancolie actuelle qu'elle avait su fortifier ses espérances passées.
C'est étrange de rêver quand on n'a plus de rêve.
Tout est nu sur la terre, hormis l'hypocrisie.
La peur de nous perdre, pour un mot ou un regard.
La merveilleuse fragilité d'un amour humain.
Antigone se souvient de cette journée de jeux avec sa soeur Ismène. Leur monde d'enfants comme une forteresse, loin du fracas des armes. Mais les meilleures forteresses tombent... quand des frères s'entretuent.
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Du temps que j'étais écolier, je restais un soir à veiller dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir un pauvre enfant vêtu de noir, qui me ressemblait comme un frère.
Je suis vite triste sans la vue d'un arbre.
Ma musique est pour tous les hommes, princes ou mendiants. Elle est pour tous ceux qui ne supportent pas les chaînes.
Ma musique est pour tous les hommes, princes ou mendiants. Elle est pour tous ceux qui ne supportent pas les chaînes.
Un trou noir c'est un corps qui n'en finit pas de mourir.
Qu'ai-je laissé en toi, hormis une trajectoire à peine déviée ?