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Citations de Camille de Peretti (314)


Elle a appris qu'il n'y avait que deux manières de prendre le pouvoir en ce monde quand on naissait femelle, par le bas-ventre ou par le ventre. Écarter les jambes pour y faire entrer le pendeloche de son seigneur ou écarter les jambes pour en expulser l'enfant qui vous protégera. Sans mari et sans fils, point de salut.
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Quand un espace se mêle au pouvoir, il devient un territoire.
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Quand la vie ne tient plus qu'à un fil, c'est fou le prix du fil.
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Camille ne reste jamais une heure entière, elle pense que Nini n'a plus la notion du temps. Mais Nini a un sablier d'amour greffé dans le cœur, et il indique toujours que c'est trop court.
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Quand un garçon se piquait de parler de littérature à une fille, la coucherie n’était pas loin.
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Car la disparition d'un être cher ne fait pas le vide autour de vous, elle vous oppresse. C'est une matière mobile qui vous épreint pour faire couler la bile de votre tristesse, elle vous pénètre et vous engloutit.
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Un véritable ami est celui qui saura souffrir à votre place.
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Demander à une personne âgée comment elle se porte, c’était le tunnel assuré.
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Le syndrome de Stendhal, c’est le trouble physique et psychologique que peut provoquer une œuvre d’art, Henry.
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Ce n’est pas un rêve, on ne rêve pas ce qui est vrai. C’est un vent qui se lève sur un lac et fait trembler la surface de l’eau. L’eau noire et profonde des souvenirs qu’il voudrait oublier. L’absence de sa femme dans laquelle il se débat. Car la disparition d’un être cher ne fait pas le vide autour de vous, elle vous oppresse.
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Les sensations ne sont rien que ce que le cœur les fait être.
Jean-Jacques Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse
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Au fond, je me donne des règles pour être totalement libre.
Georges Pérec
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Il y a celui que nous sommes et celui que nous nous rêvons être, et les deux coïncident si peu que le second empêche toujours le premier de jouir de qui il est.
(p.161-162)
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L'esquisse d'un sourire se dessine sur les lèvres de la chambrière : que l'on mange du blanc de cygne ou de la potée de choux, quand la mort frappe, la seigneurie comme la servantaille n'est plus qu'un amas de chair flasque et froide.
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Parfois ne pas dire la vérité suffit. […] Parfois plusieurs vérités coexistent.
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Adelaïde aime son aînée sans pouvoir lui parler, et réciproquement, car elles sont femmes. Depuis l'enfance, tout leur est interdit et elles ont appris à se taire pour se protéger.
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Là où défilent les mines déconfites des familles, une boîte d'orangettes enrubannée sous le bras, là où se pressent les souliers des infirmières et des médecins, piluliers à la main. Là où serpentent les rumeurs et les dernières mesquineries de ceux qui s'accrochent à leur fil, là où se déversent les chagrins et où naissent les ultimes joies offertes par l'acharnement thérapeutique. Les souvenirs de vies ô combien différentes se terminent tous ici, de la même façon.
Oui, cela pourrait se terminer ainsi, au bout du couloir, dans l'angle, juste avant le tournant à droite. En face de l'ascenseur qui monte vers les autres étages. Là où d'autres petites vieilles et d'autres vieillards dorment, avec leurs photographies jaunies enfermées à double tour dans leurs armoires. Dans la répercussion des souffles entrecoupés de tous ceux-là qui ne sont pas encore morts.
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Il ne s'était pas remarié après la mort de Lotte et, pendant toutes ces années, il avait tiré une certaine fierté de son statut de veuf inconsolable. Mais il n'était pas de bois. Il avait soupiré et s'était rangé à la vie d'Henry. Le docteur avait dit de ne plus porter de choses lourdes ; une fille illégitime cachée lui aurait trop pesé.
(p.110)
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Le duc n'est pas de ces maîtres qui veulent qu'on les aime, il s'aime assez lui-même pour cela. Il est convaincu que l'homme est un loup pour l'homme et déteste les parlementeries. Pour lui, si grave que soit la crise ou la décision à prendre, rien ne sert d'attendre de prime à tierce pour se déterminer. les conseillers savent qu'ils ne sont que d'apparat, car c'est toujours le duc qui tranche, et vitement.
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- Ah, le misérable, le patte-pelu ! Il pourpense qu’il peut me compisser sans vergonde ! Épouser une princesse sans mon consentement et étendre son duché au-delà des rivages ! Le grimpion !
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