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Les Enfants du désastre (roman)

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Pierre Lemaitre (3),

Au revoir là-haut par Lemaitre
tome : 1
Couleurs de l'incendie par Lemaitre
tome : 2
Miroir de nos peines par Lemaitre
tome : 3

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Dernières critiques
Au revoir là-haut

Au revoir là haut : Albert et Édouard, deux soldats qui ont vécu des moments forts au cours de leurs vie mais leur lien se commence sur le terrain alors que Albert se trouve coincé et que Edouard décide de l’aider



Deux âmes perdus qui essayent de s’envoler loin et de te commencer une nouvelle vie ….. hélas la vie leur a réservé d’autres surprises….
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Miroir de nos peines

Je finis cette trilogie de Pierre Lemaitre avec un très grand plaisir... J'ai découvert ces trois volets en crescendo, pour moi le dernier est celui qui m'a le plus transportée. J'ai eu un avis mitigé sur le premier, le deuxième m'a séduite mais le troisième m'a transportée... Je n'y ai pas retrouvé les quelques longueurs et redondances qui m'avaient dérangée dans les deux premiers opus.

J'ai aimé l'histoire, les personnages avec une mention très spéciale pour Désiré qui m'a par moment fait littéralement éclater de rire . Pierre Lemaitre a un talent pour la description indéniable, si la précision de ces descriptions m'a parfois écoeurée dans le premier tome ici on est pas confronté à cela : les descriptions sont justes, précises, bien écrites et très à propos.

J'ai également apprécié la description de cette période d'entre deux guerre et de début de guerre qui n'est pas fréquemment exploitée, la justesse de l'analyse des travers humains, les multiples quêtes identitaires qui jalonnent les 3 romans.

Cette trilogie m'a donné envie de lire la suivante mais j'attendrai la parution du dernier tome avant de me lancer...
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Au revoir là-haut

Je n'ai pas vraiment été convaincu par ce livre.

Du côté des "plus"

- l'histoire se laisse lire et on est attiré et intrigués par ce que vont devenir les personnages dont les destins s'entremêlent.

- les derniers jours de la guerre avant l'armistice où pour des histoires de gloriole personnelle, on envoie les poilus au massacre inutile (si tant est qu'avant c'était plus utile), histoire d'obtenir une dernière citation ou une dernière breloque. Quand on sait que les carottes sont cuites, ce sont des décisions faciles et qui peuvent rapporter gros sur le dos de la chair à canon.

Du côté des "moins"

- la désacralisation de cette guerre : entendons-nous bien, loin de moi de vouloir jouer les "père la vertu" ou les "anciens combattants purs et durs". Mais il y a eu tellement de morts, entraînant tellement de drames qu'a minima il faut rester prudent dans ce qu'on écrit. Quelqu'un qui ne connaîtrait rien de ce conflit (à mon avis, aujourd'hui il y en a beaucoup) aura l'impression fâcheuse que tous les survivants en ont profité pour arnaquer le monde entier. Ce qui est épouvantablement faux. J'ose espérer que ce roman a dépassé la pensée et la clairvoyance de l'écrivain (que je ne connais pas plus que ça).

- le style du roman que je trouve de plus en plus vulgaire au fur et à mesure de l'avancement du livre

- l'histoire elle-même : un officier (Pradelle) et deux soldats (Albert et Edouard) qui s'opposent au départ (dans les tranchées) pour de très bonnes et pertinentes raisons. D'autant que Pradelle a un comportement dégueulasse sur le terrain. Après la guerre, l'officier va monter une arnaque (vomitive) mais les deux soldats (Albert et Edouard qui est une "gueule cassée" vraiment très cassée) de leur côté vont en monter aussi une guère plus reluisante (juste un peu moins vomitive). C'est très négatif. Je n'adhère pas à l'histoire. Je n'aurais pas eu le même point de vue si le soldat Albert, qui a été témoin du comportement lâche et inapproprié de l'officier pendants les derniers jours de la guerre, avait construit - patiemment - une revanche vis-à-vis de l'officier. On serait resté sur un plan moral plus acceptable.

- le personnage d'Edouard : on peut comprendre son désir - perverti - de prendre sa revanche. Mais fallait-il charger la barque comme l'écrivain l'a fait ? Au final le personnage n'est pas très beau et on a du mal à éprouver de l'empathie. C'est affreusement négatif. Ce qui est très fâcheux. Je redoute que les lecteurs fassent une généralisation d'un cas très particulier.

- ce livre est semble-t-il un prix Goncourt !!! Ca me conforte dans mon opinion de ne pas faire foi à la valeur de ces prix pour mes choix de lecture !!!

Cerise sur le gâteau ("last but not least" comme disent nos voisins anglais) : j'ai lu ce roman dans une édition "dite scolaire" prévu pour être placée entre les mains d'élèves de troisième. Alors là, j'en reste sur mon (auguste) derrière pour rester poli ! A quoi pensent donc les gens du ministère de l'EN ? Pourquoi, bon sang, envisage-t-on de faire lire ce livre complètement amoral et pervers à des collégiens ? Où est la leçon d'Histoire ? Si c'est vraiment ce qu'on veut faire ingurgiter à des élèves, alors je ne m'étonne plus de rien.

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Au revoir là-haut

Magnifique œuvre picaresque de Pierre Lemaitre dont je découvre le talent avec ce premier opus de la trilogie qu'il a écrite. Je n'avais jamais rien lu de lui mais c'est un bonheur littéraire, une écriture si précise, si fine, il sait trouver les mots justes, décrire les situations avec finesse et dérision lorsque le propos s'y prête, on ne s'ennuie pas un instant. Je comprends pourquoi Albert Dupontel/Maillard a voulu mettre en image cette histoire rocambolesque. Pierre Lemaitre nous mélange fiction et faits historiques pour notre plus grand plaisir, malgré le drame sous-jacent des séquelles de la Grande Guerre (les gueules cassées, la précarité...). Ce livre m'a donc donné envie de lire la suite et de découvrir également l'univers policier propre à Lemaitre. Goncourt et autres prestigieuses récompenses largement mérités.
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Couleurs de l'incendie

Après un avis mitigé sur le premier volet "au revoir là haut" que j'avais aimé dans l'ensemble mais dont certains points m'avaient dérangés (longueur, redondance...), j'ai apprécié la lecture de cette suite. Le style est agréable malgré de nouveau quelques longueurs , quelques passages très caricaturés. Cette histoire de vengeance est bien menée, il y a de la réflexion. On se rend bien compte aussi (et il est agréable de connaître les bases de l'auteur en fin d'ouvrage) que l'auteur s'est documenté même si, et l'auteur le précise bien, quelques éléments ne sont pas colles à la réalité (cela reste une œuvre de fiction). Loin de qualifier ce livre de chef d'œuvre, tout comme le premier tome, je dirais que c'est une lecture agréable et intéressante et je vais rapidement me plonger dans le dernier opus de cette trilogie.
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Couleurs de l'incendie

En 1927, à la mort du banquier Marcel Péricourt, sa fille Madeleine devient l'unique héritière de sa fortune après le suicide de son frère sept ans auparavant. Elle, mais aussi son jeune fils Paul. le jour des obsèques, alors que toute la bonne société parisienne est réunie, Paul se jette par la fenêtre. le jeune garçon est sauvé mais restera paraplégique. Pour Madeleine, dévastée, la vie prend un nouveau tournant.



J'avais adoré le premier volume de la trilogie de Pierre Lemaître, « Au revoir là-haut », et cette suite qui se déroule sept ans plus tard ne m'a pas déçue non plus. Une nouvelle fois, Pierre Lemaître nous emporte au coeur de son histoire : personnages hauts en couleur, intrigue accrocheuse, contexte et cadre détaillés comme dans un tableau… Tous les éléments sont réunis pour donner l'impression au lecteur de regarder un grand film romanesque.

Si la première partie nous laisse assister avec désolation à la chute de Madeleine Péricourt, perdue au milieu d'un nid d'arrivistes sans scrupules et d'ambitieux aux dents longues, la deuxième partie est absolument jubilatoire. L'heure des comptes a sonné et Madeleine Péricourt va se transformer en une femme déterminée pour qui la citation populaire « la vengeance est un plat qui se mange froid » sied à merveille.

En parallèle de l'intrigue addictive, Pierre Lemaître nous dépeint toute une époque. le contexte historique et politique est très riche : montée des fascismes, scandales des milieux d'affaires et de la politique, monde de la presse vénale, parlementarisme, … tout est passé au crible avec une pointe d'humour caustique. Chaque retournement de situation nous réserve son lot de magouilles, tromperie et autre chantage mais se profilent aussi dans ce roman de l'amour, de la tendresse et de la complicité.

Si j'ai trouvé que les derniers chapitres tiraient en longueurs et que le personnage de la cantatrice était inutile, cela reste anecdotique au regard du style alerte de Lemaître qui fait toujours mouche et sait happer le lecteur.

Un très bon moment de lecture.
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Miroir de nos peines

Nous refermons la trilogie des Enfants du désastre avec ce roman qui a été une petite déception.



Nous sommes en 1940, l'armée française est en pleine débâcle et Louise, serveuse dans une petite brasserie parisienne se retrouve confrontée à une drôle de proposition venant de la part d'un médecin habitué du restaurant. Proposition qui va avoir de grandes conséquences sur sa vie.

En parallèle on suit Gabriel et Raoul des soldats français, que tout sépare mais dont les évènements de la guerre vont rapprochés.

Il ne faut pas oublier également Désiré, caméléon aussi atypique qu'intriguant.



Le côté historique est super intéressant, suivre la débâcle, l'exode des populations françaises et étrangère vers le sud et la tension palpable parce que finalement on ne sait pas tellement où en est l'armée allemande. Les personnages aussi sont super comme toujours avec Pierre Lemaitre, on frôle toujours un peu le caricatural mais ça ne les rend que plus attachants. Là où ça pêche dans ce dernier tome, c'est au niveau de l'histoire.



Autant les 200 premières pages se dévorent, autant une fois que la rencontre avec les personnages est faite, une fois que les grandes lignes sont mises en place, c'est le calme plat. Je n'ai pas retrouver l'énergie, les rebondissements qu'il y avait dans les 2 premiers tomes. Tout est assez prévisible finalement ce qui enlève beaucoup de charme au roman et j'ai vraiment trouvé que ça tirait en longueur, j'avais vraiment hâte de le terminer.



Je vous conseille vraiment cette trilogie qui est excellente même si ce dernier tome est en dessous du lot.

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Au revoir là-haut

Un jour nous avions tout et le suivant plus rien. Rien mis a part un trou béant en pleins milieu de la figure, c'est tout ce qu'il reste à Édouard. A l'aube de l'armistice Édouard et son ami Albert on survécu au no men's land, et surtout à l'infâme lieutenant d'Aulney Pradelle. le chemin sera bien long pour nos deux protagoniste, entre arnaque, dépendance et traumatisme reconstruire sa vie en tant qu'ancien combattant relève du fantastique.



Avec un prix Goncourt et une adaptation au cinéma laissez-vous tenter par la trilogie des enfants du désastre.
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