Poursuite du défi 2024 : 1 volume de Dune par mois.

Pour le mois de mai, lecture des Hérétiques de Dune.



Et quelle claque !

Une brochette de nouveaux personnages et un bon dans le temps pour bousculer la monotonie du Sentier d'Or de Leto II, tout en ardant son influence majeure sur le déroulé des évènements.

Finis le Huis Clos sur Dune, on retrouve pleinement le Space Opéra avec la découverte de "nouveaux" mondes (Rakis de nouveau transformée, Gammu qui est anciennement Geidi Prime mais où l'on n'avait jamais mis les pieds...). L'action y est menée tambours battants, les pages s'enchaînent très rapidement par moment. Les personnages sont attachants (on aime ce vieux bashar, on adore un jeune Duncan Idaho bien différent du gola de l'époque de l'Empereur Dieu), très intéressants avec un travail précis de caractérisation.



La fin est terrible, elle ne donne qu'une envie : attaquer La Maison des Mères (tiens tiens, Dune n'apparaît par dans le nom de ce dernier volet...).

A tous les lecteurs de cette univers qui auraient été lassés par la lenteur de l'Empereur Dieu, accrochez vous, ce tome ci vaut le coup !

Cela fait plusieurs jours que j'ai fini ce premier tome de Dune et ma lecture me hante encore.

Pourtant j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, certains passages me paraissaient un peu longs, j'avais peu d'attachement pour les personnages qui sont froids et distants pour la plupart.

Mais la mythologie de l'univers, la place de la religion et des intrigues politiques, bref tout le fond de l'histoire m'a passionné.

Me voilà de retour dans l'univers de Dune et je suis toujours aussi séduit par  l'écriture et le style de Franck Herbert. Cela m'a permis de passer  certains passages difficiles dans les tomes précédents et également dans ce tome. Leto II empereur-dieu,  tyran, impose un monde de paix mais vide et sans âme. Il continue sa mutation, perd son humanité et comme il le souligne ,à la fois inhumain et surhumain.

Par contre, il s'ennuie,  sentiment très humain tout de même.

J'ai l'impression que ce tome est un prétexte pour Frank Herbert  à livrer de nouveau ses reflexions sur ses thèmes favoris que sont l'exercice du pouvoir, la religion,  le destin et l'humanité. Ses personnages sont au départ intéressants : Le fidèle Moneo, la rebelle Siona, la belle et douce Hwi, le nouveau Duncan un peu passé mais tout cela n'est  pas suffisant. Il manque de rythme, de développement, une succession de tableaux prétexte à de trop longues discussions . Les chapitres se suivent mais sont inégaux. Je ne retrouve pas la tension du tome 2 malgré les complots qui se trament. A l'instar de Leto, je m'ennuie  par moment et à contrario je  regrette de ne pas entrevoir le sentier d'or . La fin est annoncée mais me laissera dubitatif.  Frank Herbert nous avait habitué à des finaux plus surprenant.

Je reste tout de même motivé à découvrir la suite vu que l'on est sur une transition.

"Dune" de Frank Herbert est une œuvre maîtresse de la science-fiction. Ce roman se distingue par son univers richement développé, ses intrigues politiques complexes et ses thèmes profonds.



L'histoire se déroule sur la planète désertique d'Arrakis, où l'épice Mélange est récoltée, une substance précieuse pour les voyages spatiaux. Le jeune Paul Atréides, héritier de la Maison Atréides, est plongé dans un monde de trahisons et de luttes de pouvoir en prenant le contrôle d'Arrakis.



Herbert explore des thèmes tels que l'écologie, la religion, le pouvoir et la survie à travers une narration dense et immersive. Les personnages, notamment Paul Atréides, sont finement développés et captivants.



En résumé, "Dune" est un chef-d'œuvre intemporel, incontournable pour tous les amateurs de science-fiction et de littérature épique.

Cet opus clôture cette longue saga qui s’étend sur plusieurs millénaires.



Les Honorées Matriarches n’ont qu’une idée en tête. Détruire la planète du Bene Gesserit.

Problème, celle-ci est bien cachée.



Comment Odrade, Mère Supérieure du Bene Gesserit, compte-t-elle se défendre ?

Pour essayer d’y parvenir, elle est aidée par :

Duncan Idaho et Miles Teg, deux Ghilas - personnages recréés à partir de quelques-unes de leurs cellules d’origine ( pour info : Duncan Idaho était un personnage du tome 1 quand même - z’imaginez pas le nombre de clonage !!!…)

Murbella, une Très Honorée Matriarche (faite prisonnière lors de bataille qui a vu la libération de Duncan) devenue Révérende Mère.

Sheeana la jeune fille sauvée de Rakis (anciennement Arrakis et anciennement Dune - vous me suivez là ?…)



Comme dans tous les tomes de la saga, de grandes digressions émaillent le récit qui par moment s’emballe ( et c’est tant mieux…)



J’avoue avoir parfois été perdu par ses longueurs. Mais, dans l’attente d’une fin aussi tordue que surprenante, je me suis accroché.



La fin est un feu d’artifice de rebondissements jusqu’au dernier chapitre qui tombe comme un cheveu sur la soupe et dont je n’ai pas, malheureusement très bien compris son sens ni son utilité.



Je ne regrette pas de m’être lancé dans cette lecture même si parfois elle me fut un peu hermétique.

Poursuite du défi 2024 : 1 volume de Dune par mois.

Et donc février =Tome 2 : Le Messie de Dune.



Dans sa première édition française, le messie de Dune était inclus dans le premier volet, créant un gros volume centré sur Paul Muad'dib, son ascension puis as chute.

Je préfères ce scindement voulu par l'auteur, car il s'agit bien de 2 romans différents. Les temporalités sont différentes, les enjeux aussi, ainsi que la manière dont l'action est menée.



J'adore ce volume, contre pied parfait au schéma classique de parcours initiatique du héro qu'est le premier volet. On voit notre héro en plein doute, en pleine solitude malgré son entourage et ses mémoires ancestrales.



Une suite parfaite à un premier roman parfait, à conseiller à toute personne ayant apprécié le premier volet, au risque peut être de faire des déçus au vu de la tournure que prend l'histoire.

Comme les précédents tomes de la saga Dune, l’intrigue est assez complexe et le style rend parfois difficile la lecture. Malgré cela j’ai trouvé ce tome 3 beaucoup plus accrocheur que le tome 2 et aussi bon que le tome 1.

La lecture de Frank Herbert est exigeante et peu accessible mais l’effort en vaut la peine, ne serait-ce que pour le côté novateur du roman.

Les thématiques de la théologie, la construction des mythes, la philosophie et l’écologie sont abordées d’une façon différente et qui donne à réfléchir.

Que de questionnements dans ce tome, de Paul et des ses visions qui ne semblent l’emporter que vers une inéluctable tragédie : poursuivre ou abdiquer ? Chani ou Irulan ? Un héritier ?



Les Arkonnen ne sont plus mais d’autres ennemis sont bien présents.

Toujours les Bene Gesserit, mais en apparaissent d’autres : le Ghola, le Danseur-Visage, les Tleilaxu …

On attend … qui va périr sous les coups adverses ?



Nous ne saurons rien sur le despotisme de Paul. C’est mentionné plusieurs fois mais nous n’aurons que Paul se débattant avec ses visions. Voir mais ne pouvoir changer le cours des choses. Difficile place que celui qui sait déjà et ne peut rien modifier, qui ne peut que chercher comment influer par d’infimes choix pour que le futur soit meilleur et qui voit, malgré tout, s’approcher une fin inexorable.



Lecture aride comme cette planète.

Je commence et je me demande si je comprends bien, j’ai envie d’arrêter la lecture. Mais je poursuis, je m’habitue, je me familiarise de mieux en mieux à cette façon d’écrire, à ce monde qui se bat pour l’épice. Et je finis par m’immerger. Je termine ma lecture et je me dis que oui, je poursuivrai l’aventure !