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Kornelius Jakobson

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Ian Manook (3),

Heimaey par Manook
Ian Manook
3.66★ (894)
tome : 1
Askja par Manook
Ian Manook
3.71★ (661)
tome : 2
Krummavísur par Manook
Ian Manook
4.12★ (390)
tome : 3

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Dernières critiques
Krummavísur

Des cadavres prisonniers depuis des lustres dans la banquise, une adolescente sauvagement assassinée par deux marins groenlandais. Deux enquêtes glaçantes sous haute pression. Le nouveau polar islandais de Ian Manook, « Krummavïsur », comme un cri face à la noirceur des hommes.
Lien : https://www.lesechos.fr/week..
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Krummavísur

Kornélius, géant pire meilleur policier d'Islande, s'est fait viré de la police à cause de son caractère entier et à ses méthodes particulières (cf Askja et Heimaey) pourtant le voilà embarqué dans une nouvelle enquête dans ce pays de feu et de glace. Il a filmé avec son drone la découverte de trois corps congelés dans un iceberg pendant que son ancienne coéquipière court au risque de sa vie après des jumeaux qui ont kidnappé et tué une adolescente. Voilà le lecteur embarqué dans une course folle à la recherche de la vérité sur fond de réchauffement climatique et de fonte des glaces qui dévoilent des secrets de corruption et d'ingérence politique entre l'Islande, le Danemark et les Etats Unis. Deux enquêtes qui se croisent et de mêlent pour le plaisir du lecteur. Ian Manook un auteur français qui sait si bien nous faire voyager dans des pays qu'il décrit à la perfection.
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Krummavísur

Voilà un livre pour lequel je ne donnerai pas de note.

Tout simplement parce que je ne suis pas fan du style d'écriture, même si l'histoire me plaît je n'irai pas au bout.

Trop de détails, d'explications et de descriptions.

On en a plein la vue ...

Ce livre est, à mon goût, "étourdissant".

J'aime imaginer moi-même les paysages, les voix, les physiques, cependant ici ce n'est pas possible tellement on est inondé de détails.

Etant donné que je suis une lectrice très "cyclique" je préfère arrêter ce bouquin au risque de ne plus avoir envie de lire pendant des semaines.

Je vais de ce pas attaquer quelque chose de plus "fluide".
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Heimaey

J'ai lu la suite avant celui là, dommage mais pas rédhibitoire car les deux histoires sont dissociées. On s'attache au personnage de Kornelius ce grand Troll d'inspecteur trop gentil dans sa carcasse d'ours. Tous les malheurs du monde le poursuivent et il s'en sort avec sa pugnacité et son caractère de cochon. Un road movie à travers l'Islande à la recherche d'une jeune française kidnappée par un amoureux fou et rancunier pendant que des lituaniens trafiquants et sauvages somment Kornélius de retrouver 2 kg de cocaïne. La course est folle, les destins s’entremêlent et les paysages sont "fantasmagoriquement" beaux et inhospitaliers. J'adore
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Askja

Le cœur de l'Islande avec ses paysages lunaires et désertiques sert de décor à une intrigue serrée autour d'une mort dont le cadavre est introuvable. Décadence économique et dérive touristique sont au cœur de ce roman moderne et contemporain qui nous décrit l'Islande dépouillée de son âme par le monde moderne. L'intrigue est prenante et les descriptions fantastiques. On retrouve les message de Yeruldelger... une fin du monde et un héros désabusé. J'adore. La fin est bizarre et pas claire du tout... même après deux lecture ???!!!
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Krummavísur

Ce roman est un tome 3. Il s'agit de la dernière enquête de Kornelius Jakobsson, surnommé "le pire flic d'Islande".

Personnellement, je n'ai pas lu les tomes précédents. Cela ne m'a pas dérangée dans la compréhension de l'intrigue puisqu'elle est indépendante.

Cependant, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage de Kornelius et cela est peut-être dû à ça...



Moi qui aime les polars nordiques, j'ai été subjuguée par tous ses décors dépaysants et rafraîchissants d'Islande.

Concernant l'intrigue, le contexte politique est fort et important.

Avec deux enquêtes pour le prix d'une, on ne s'ennuie pas une seconde avec ce roman, mélange de polar, thriller politique et nature writing, qui vibre au son du "chant du Krummavísur", le chant des corbeaux frappés par la famine.
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Krummavísur

Je ne crois pas avoir regretté la lecture d'un seul livre de Ian Manook tant ils sont plaisant à lire à leur manière de contes pour grandes personnes avec ce qu'il faut de grandeur d'âmes pour les gentils et de vilenies pour les...vilains. Encore une l'auteur nous promène dans un pays où l'on rêverait de voyager en sa compagnie tant il sait si bien saisir l'essence et les paysages.

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Krummavísur

Selon mes lectures, la littérature des pays nordiques se distingue par la nature qui encadre ses romans policiers, spectaculaire et dénuée de tout superflu, et ses personnages aux conversations directes et tempéraments trempés. Dans ce roman, Ian Manook nous entraîne dans une enquête menée par son héros Kornelius Jacobsson, ex-policier islandais, dont le cœur se situe en Islande. Cette enquête démarre avec le livre sur l’arrestation mouvementée en pleine mer de pécheurs brutaux qui emportent à bord de leur chalutier le corps d’Anika qu’il faut faire disparaître. Plus la trame se tire, plus cet évènement apparaît comme la face émergée d’un iceberg aussi solide que le roman lui-même. Le lecteur fera avec le solide Jakobsson d’autres découvertes, comme celle de trois disparus congelés depuis 30 ans dans un glacier d’Islande, et des rencontres avec des politiciens parfois douteux et rarement intègres, des agents de la CIA, et d’autres policiers (en fonction ceux-ci). Evidemment, si ces faits sont relatés dans le roman ainsi que leurs acteurs vivants ou trépassés (passant parfois de l’un à l’autre), c’est qu’il existe des liens entre eux. Ces liens antérieurs ressurgiront avec l’enquête de Jakobsson et de ses ex-collègues, pour le mener à la vérité finale à la toute fin du livre. Les relations entre les protagonistes, dont je rappelle le caractère nordique qui tient plus du granit que de la tourbe, constituent un maillage supplémentaire qui solidifie la tension omniprésente.

Si je ne dois retenir que quelques points essentiels, les voici.

Grâce à Krummavisur, j’ai découvert l’existence du projet ‘Iceworm’ : celui d’une base américaine nichée au Groenland dont le but était d’abriter des missiles nucléaires dans le secret le plus absolu pendant la guerre froide. Un incident de bombardier (le crash d’un B52 portant des missiles nucléaires, dont une tête n’a jamais été retrouvée). Le roman s’appuie sur l’histoire de cette base, et notamment des problèmes causés par le réchauffement climatique à son sujet. Il rappelle aussi le scandale ‘Dunhammer’…je vous laisse découvrir sa nature. Ainsi, la fiction romanesque s’appuie sur des faits réels, et s’articule très bien autour d’eux.

La description des paysages islandais, des cadres où s’inscrivent les actions avec les détails apportés par l’auteur aux maisons, aux jardins ….est très riche et leur peinture haute en couleurs. Pour qui aime les paysages sauvages de l’Islande, ce sera un plaisir de parcourir ces lignes, d’autant plus que Ian Manook en précise les emplacements d’une façon scrupuleuse. Il est d’ailleurs intéressant que cette abondance de détails sur la nature contraste avec leur économie concernant les personnages. Car l’auteur se borne à quelques traits communs, laissant l’imagination du lecteur faire le reste.

L’ensemble du roman et sa tonalité sont très modernes. Je ne suis pas un adepte des séries, mais à lire Krummavisur je me suis senti plongé dans des épisodes dont le rythme est enlevé et où chaque court chapitre du livre correspond à une séquence. Le tout donne un ensemble homogène, malgré certains travers selon moi, comme la présence de sexe (modérée) mais qui n’apporte rien selon moi. Le bonheur est plus à chercher dans l’originalité de ce livre, qui combine le réel et la fiction, dans une atmosphère excellement dépeinte, avec des personnages typés mais dans la limite du crédible.

La conclusion porte la signature de l’auteur, peut surprendre, mais vient quelques pages trop tôt. J’aurais volontiers accompagné le Golem (ou le Troll comme est surnommé Jakobsson) quelques cent pages de plus.

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