Quel plaisir de retrouver Gaston dans ce nouvel album ! Grâce à Delaf, le personnage de Franquin reprend vie pour mon plus grand plaisir. A vrai dire, je ne vois pas de différence avec les albums précédents. Je retrouve le même coup de crayon et l'humour habituel des albums d'un de mes personnages préférés de BD. Je ne suis pas un très grand connaisseur de BD mais j'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture. C'est bien ce qui est le plus important pour moi. 44 planches pour replonger dans l'univers de Lagaffe. Un pur plaisir !

J'ai bien rigoler pour la 1ère moitié du livre. A part la personalité de Mademoiselle Jeanne qui a changé, j'ai retrouveé avec plaisir tous les héros de Franquins continués par DelaF



Mais la dernière histoire qui s'étend sur plus de 10 pages tire un peu en longuer et ne m'a pas trop fait rire...

Je n’ai jamais été fan de Gaston… et je n’ai que très peu lu de Spirou and co…



J’ai apprécié cette BD, qui retranscrit bien me semble-t-il l’univers du personnage.

Les gags sont marrants sans être lourds. Les dessins collent bien au personnage, dans l’esprit des dessins originaux.



Un bon moment.

M'enfin ? Pour moi, Gaston Lagaffe est mort le 5 janvier 1997, soit le même jour qu'André Franquin. Le seul habilité à reprendre le personnage mais qui ne l'aura pas fait était Jidéhem (qui a donné son nom à un célèbre personnage de la saga : de Mesmaeker) puisqu'il était coauteur et avec Franquin et a dessiné de nombreuses planches de Gaston Lagaffe. C'est donc contre la volonté de l'auteur, des auteurs devrais-je dire, et d'Isabelle Franquin, fille et ayant droit d'André Franquin, que les éditions Dupuis se sont arrogé le droit de faire renaître Gaston trente ans après sa disparition. Et on obtient cet objet, ni bon, ni mauvais, mais l'étincelle de malice de Franquin n'y est pas. On sent le travail fait pour répertorier tous les dessins originaux et faire du collage sûrement numérique pour créer ces histoires dont aucune ne m'a fait hurler de rire. Sur les quarante-quatre planches, j'ai dû esquisser deux ou trois fois un sourire, sans plus, là où Franquin, que ce soit avec Gaston ou Spirou, me faisait littéralement pleurer de rire. Je forme le vœu qu'il n'y ait pas de suite. Je n'aurais jamais acheté cet album, c'est ma sœur la plus jeune qui, connaissant mon amour pour le personnage et ma ressemblance dans ma jeunesse pour les gaffes avec Gaston, a cru bien faire en me l'offrant pour mon anniversaire. Je l'ai donc lu. Boaf !

On aime Franquin, on aime Fantasio, on adore Spirou et on idolâtre Gaston!

Et bien on continuera, car Franquin on ne l'oubliera jamais et Gaston et ses amis continueront à vivre.

Nous retrouvons tous les ingrédients d'un bel album, Delaf a bien travaillé son sujet, on rit et c'est le principal à la rédaction de Spirou!

Il va s'en dire que j'ai adoré ce 22ème tome et j'attendrai le suivant confiant.

Je suis comme tout les fans de Gaston Lagaff , je redoutais ce nouvel album et pour moi c est une très bonne surprise, tout est la , Mlle Jeanne peut être un peu plus amoureuse mais le héros est bien resté égal à lui même, une parenthèse agréable de Fantasio , et des jeux de mots qui font mouche , à lire absolument

J'ai pris grand plaisir à redécouvrir ce héros haut en couleur, ce personnage de mon enfance toujours plein de surprises et de gags dans cette reprise de Delaf. Certes, il y avait l'appréhension comme pour les Asterix d'un texte moins percutant, de blagues plus lourdes ou simplement la peur de ne plus aimer l'univers... Rien de tout ça ! Le contexte est toujours aussi hilarant, les personnages parfaits dans leur individualité et on retrouve toutes les petites touches qui font de Gaston un homme qu'on admire pour son inventivité (avec, en prime, une petite touche de modernité).

Une bonne lecture que toute la famille se sera empressée de lire, de mon côté ! Avec un avis unanime : un retour épatant !

Ce n'est pas un roman donc le résumé sera court mais imaginez que Gaston revient d'un long congé de 25 ans, date de la dernière parution, sans pour autant avoir vieilli. Il reprend son travail à la rédaction du Journal de Spirou mais ses collègues ne sont pas forcément ravis. Fantasio et Prunelle sont les premiers à tenter de le remettre au travail mais sa paresse légendaire n'a pas pris une ride non plus et Gaston préfère comme toujours utiliser son temps pour dormir (à son bureau évidemment) et inventer des machines complètement loufoques. Des créations qui ne font jamais l'unanimité mais qui font bien rire Mademoiselle Jeanne, toujours secrètement amoureuse de lui, son chat et sa mouette de compagnie, mais aussi son ami Bertje dont les planches de dessin sont systématiquement refusées par la direction du journal. 







Nous suivons donc son retour, ses nouvelles inventions et son quotidien au journal dans une ambiance des années 80 que Delaf a tenu à conserver comme Franquin le faisait à l'époque. Le trait de crayon est différent, plus moderne, mais j'ai retrouvé l'essence même de cette série de BD et les personnages sont tels que je les avais gardés en mémoire depuis l'enfance. J'ai beaucoup ri en découvrant le désastre que provoquent ses créations, le capharnaüm sur son bureau et tout ce qu'il fait subir à ses pauvres collègues. Ces derniers sont d'ailleurs au bout du rouleau, ce qui permet d'aborder des thématiques plus sérieuses (mais toujours tournées avec humour) telles que le burn out ou encore l'écologie. Un très chouette moment de lecture même si j'aurais aimé plus de pages (il y en a moins de 50).