!!!! Coup de cœur !!!!



Si « code 93 » a été un vrai coup de cœur, « territoires » a mis la barre encore plus haut et s’inscrit lui aussi dans mes livres coups de cœur. Dans ce deuxième tome relatant les enquêtes du capitaine Victor Coste, Olivier Norek nous propose une intrigue plus sombre et mieux ficelée.



Dans ce deuxième tome, nous retrouvons l’équipe du capitaine Victor Coste, au complet, un an après les événements survenus dans « code 93 ». À peine remis de leur précédente enquête, ils sont sollicités sur plusieurs fronts : meurtres de trois caïds, torture de l’adjoint du maire, mort d’une petite vieille dans son appartement. Mais quel est le lien entre tous ses événements ? C’est avec brio qu’Olivier Norek nous fait plonger dans les bas-fonds des cités/banlieues pour y trouver la réponse. Et cette fois-ci, pas de censure ou de meurtres mal décrits. Autant lors du dernier tome j’avais trouvé qu’il manquait des descriptions au niveau des scènes d’action ou des meurtres, autant là j’ai été servi. Nous ne sommes pas non plus dans le roman noir et gore, mais je ne suis pas restée sur ma faim. Honnêtement, j’ai vraiment trouvé que la qualité de la plume et de l’intrigue était montée d’un cran par rapport aux derniers tomes.



Concernant l’intrigue, j’ai trouvé qu’elle était beaucoup mieux ficelée et intéressante. Et pourtant, je ne suis pas très fan des intrigues comme celle-ci où la politique s’en mêle. Beaucoup trop réaliste pour moi. Mais j’ai tellement été embarquée par sa plume, le suspens qui ressort à la fin de chaque chapitre, que j’ai dévoré le livre en seulement trois jours. Honnêtement, je n’ai pas trouvé de longueur car l’action et les retournements de situation sont omniprésents. Tous les événements s’emboîtent correctement à la fin et je n’ai pas souligné de chose incohérente. D’ailleurs, tout se finit sur un dénouement plutôt banal, pas moins envoûtant, mais qui correspond parfaitement à la philosophie de l’auteur.



J’ai adoré retrouver toute l’équipe du capitaine Victor Coste, que j’affectionne un peu plus à chaque tome. C’est toujours un vrai plaisir de retrouver cette relation chien-chat entre ces membres qui donne beaucoup de légèreté au récit. Je trouve que l’auteur arrive à doser à la perfection le côté humoristique issu de la relation entre les membres de l’équipe et le côté sombre de l’intrigue, sans parvenir à nous décrédibiliser l’enquête. Outre la relation entre ces membres, on continue à faire de plus ample connaissance avec certains des membres, ce qui me rapproche un peu plus d’eux.



Pour conclure, deuxième tome et deuxième coup de cœur pour ma part. J’ai trouvé qu’il y avait nettement une différence de qualité entre ces deux tomes. En mettant la barre plus haute, Olivier Norek démontre et confirme son talent et le place, pour ma part, parmi des auteurs à suivre. Pas de pause pour ma part, le troisième tome est déjà prêt sur ma commode.

Toujours eu un gros a priori sur les auteurs de polar français actuel, rien de bien emballant à mes yeux avec un décorum pas forcément vendeur mais ici c'est vraiment une bonne surprise.

Le début est assez couillu car pendant près de 80 pages on suit des personnages en prison qui auront tous un rôle secondaire dans le déroulement de l'intrigue mais ce début se révèle efficace et nécessaire. Et puis on part sur le héros du livre, un flic forcément un peu borderline qui s'occupe d'un kidnapping et tout va forcément partir en couille et l'intrigue va se rejoindre de manière très habile.

Ce qui frappe c'est l'écriture vraiment facile du mec, il campe le décors en peu de ligne et ses personnages sont marquants rapidement. Il réussit à faire dans le badass sans tomber dans la caricature a la Marchal (comparaison évidente, l'auteur étant lui même un ex flic) et il livre un récit sans concession sans tomber dans le pathos ou le too much, on est ainsi très loin d'un happy end sans que ce soit gratuit. Ça donne envie de lire les autres livres du mec.

!!!! Attention coups de cœur !!!!



« Code 93 » est un thriller que j’avais déjà lu il y a une dizaine d’années et qui m’avait marqué. Pas forcément par son contenu, que j’ai redécouvert lors de cette lecture, mais parce que je l’avais adoré. Cette deuxième lecture m’aura permis de confirmer mon premier sentiment : ce premier tome est tout simplement génial.



Tout commence par la découverte d’un corps d’un homme tué par balle. Un meurtre « banal » en soit, mais qui va se révéler plus beaucoup plus pervers qu’à son apparence. Mais surtout, c’est le premier d’une longue lignée macabre. Je me suis laissé totalement emportée par cette enquête, au côté de l’équipe du capitaine Coste, que j’ai vraiment trouvé intéressante et qui m’a tenu en haleine du début à la fin. Et pourtant, le thème de ce thriller, ainsi que la narration choisie, n’est pas forcément ce que j’adhère le plus. En effet, pour son premier roman, je trouvais qu’il manquait pas mal de scènes de description concernant les meurtres et les actions, que l’intrigue partait un peu trop sur un côté « politique » et qu’elle n’était pas non plus trop folichonne. De plus, il ne m’a pas bien fallu longtemps pour avoir une idée du meurtrier. Mais allez savoir pourquoi, l’auteur a su créer une histoire addictive et je ne pouvais plus m’empêcher de tourner les pages. Parce qu’ici, le meurtrier est seulement une pièce du puzzle, et l’intrigue va bien au-delà de son arrestation, elle pointe sur quelque chose de plus grand.



J’ai eu un énorme coup de cœur pour l’équipe du capitaine Coste, qui au premier abord peu en laisser certain perplexe, et de la relation qu’il y a entre eux. Cette équipe qui commence sur le départ d’un de ses membres, et l’arrivé de sa remplaçante, va évoluer au fur et à mesure des pages. Je dirais que ce premier tome pose vraiment les bases en développant les personnages et leur caractère, et se concentre un peu moins sur l’enquête. J’ai adoré la relation chient – chat des membres de cette équipe, qui donne une touche de légèreté à toute la cruauté de cette histoire.



Pour conclure, un gros coup de cœur pour ce premier tome qui m’a totalement absorbé. Une partie enquête un peu moins présente que ce que la quatrième de couverture présente, mais qui n’en reste pas moins intéressante. Pour les personnes qui aiment les intrigues bien ficelées et dont le meurtrier est compliqué à deviner, passez votre chemin. Pour les autres, je vous le conseille les yeux fermés. Ce premier tome m’aura confirmé mon intérêt pour cette série, que je m’empresse de continuer avec le tome 2.

L'influence de The Wire est ici vraiment visible, avec cette cité aux mains de dealers, ces magouilles politiques pour garder son pouvoir, ces flics essayant de sauver les meubles et ce jeune tueur de 12 ans tout droit sorti de la Cité de Dieu.

Norek a un style vraiment simple, il ne s'embarrasse pas de superflu et son intrigue est prenante immédiatement, il réussit vraiment à allier le côté méticuleux et réaliste du métier de flics tout en y ajoutant un vrai côté divertissant (l'équipe de flic et son alchimie, les nombreux dialogues).

Du vrai bon polar frenchy

Dès son premier roman Norek imposait un vrai style. Avec une intrigue finalement assez simple, tout est une question de vengeance, il signe un récit prenant qui sait allier humour et passages carrément glauque. Mais si la lecture est plaisante c'est aussi et surtout grâce à sa galerie de personnage, Coste dès ce premier tome s'impose comme l'équivalent français de Bosch.

Norek est clairement ce qui est arrivé de mieux au polar français ces 20 dernières années. Il signe ptet bien ici son meilleur roman. Alors en soi rien d'original avec un serial killer et un twist déjà vu mais tout est bien amené, et puis le personnage de Coste délaisse la banlieue parisienne pour cette île au bout du monde qui apporte un vrai plus à l'ambiance. C'est dur de faire un récit de serial killer efficace aujourd'hui, tant ça a été mis à toutes les sauces mais ici ça fonctionne vraiment, on est happé par cette histoire nébuleuse au début et où tout prend forme doucement mais sûrement avec le meilleur serial killer vu depuis longtemps. Et puis cerise sur le gâteau ça disserte sur le mexican stand-off.

Une entière réussite

Ce livre est le deuxième de la saga avec le capitaine Victor Coste et son équipe et c'est avec beaucoup de joie que je les ai retrouvés.



Cette fois nous allons les suivre dans une affaire liée à une cité, trois meurtres et des trafic de drogue.



Par rapport à code 93, le premier tome, j'ai trouvé l'histoire beaucoup plus réaliste encore. Dès le début de l'histoire j'étais dedans.



Le suspens est présent tout au long du roman et l'on a qu'une envie c'est tourner les pages encore et encore.



Les personnages sont authentiques et pour cause, Olivier norek sait de quoi il parle. Son style est vif, incisif et plus je le découvre plus j'ai envie de le lire (j' en suis à on 4eme). Et j'adore aussi les touches d'humour distillées par-ci par-là



Bon vous l'aurez compris un coup de cœur pour moi (je fais un peu fan là 🤣) et j'ai hâte de te dire le troisième tome surtensions qui vient d'arriver dans ma PAL.



J'espère un jour avoir l'occasion de le rencontrer.

Mon premier Olivier Norek et clairement ce ne sera pas le dernier.

Déjà j'ai hâte de lire la suite.

Olivier Norek a été policier dans le 93 et ça se ressent dans la lecture, on sent qu'il connait le terrain.

Et moi qui connait Bobigny et le quartier de son tribunal à l'architecture bien particulière, j'ai eu l'impression d'être dans les rues avec Coste.

Les chapitres sont courts ce qui donne un rythme de dingue, le dénouement bien amené.

Quasi un coup de coeur.