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Critique de Kozmic_Blues


Dans son essai « Pour un soulèvement écologique », Camille Etienne, encourage, voire même enjoint, ses lecteurs et lectrices à devenir des militants engagés pour la cause environnementale.

J'ai pu apprendre des choses que j'ignorais, toutes plus révoltantes les unes que les autres bien sûr, comme au sujet d'une mine de charbon XXL en Allemagne à proximité du village de Lützerath dont les habitants ont été expropriés ou bien encore sur la façon de faire de l'ARPP, l'autorité chargée de réguler la pub en France.
Il y a plein d'autres évènements ou faits que je connaissais déjà mais dont les rappels par l'autrice sont plus que bienvenus, pas pour enfoncer des portes ouvertes de manière totalement gratuite mais pour rappeler à l'ordre et (r)éveiller ses lecteurs.

C'est un essai réussi dans le sens où le but de Camille Etienne est de faire comprendre à ses lecteurs que le sentiment d'impuissance que l'on peut ressentir face au dérèglement climatique n'a pas lieu d'être et qu'il s'agit souvent d'une fuite un peu lâche pour éviter de se confronter à la réalité. On ressort de cet essai nourris à la fois d'informations capitales mais aussi d'un nouvel espoir et d'une envie de lutter. J'ai également aimé le fait que Camille Etienne revienne à la source de son propre engagement : son village natal, ses montagnes, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.

J'ai cependant déploré le manque de fluidité assez récurrent. J'ai souvent eu l'impression d'une liste ou d'un catalogue de faits. Alors certes, le fil rouge est évident, ôter au lecteur son sentiment d'impuissance et l'encourager à s'engager, mais il m'a semblé que les transitions auraient pu être plus soignées et, ainsi, l'ensemble aurait pu paraître plus fluide.

Enfin, j'ai été réellement surprise par quelque chose, non pas sur le fond mais sur la forme : le nombre de fautes d'orthographe ou de grammaire ! Ce que j'ai pris au début pour quelques coquilles, deux ou trois dans les trois premiers quarts, tout à fait pardonnables, sont devenus insupportables vers la fin de l'ouvrage … Petit florilège non-exhaustif : page 146, on trouve « les main » et à la ligne suivante « un part de liberté » ou encore page 154 « nous sommes si nombreux et nombreuse » ou encore à un autre moment : « les régimes politique le plus durable ont … » !! Cela me surprend que les Editions du Seuil aient pu laisser passer tout ça …
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