La Femme en moi

Britney fut une enfant gaie, extravertie, qui n'aimait rien tant que chanter et danser.
Une jeune fille délurée, consciente de son pouvoir de séduction.
Une bosseuse, qui n'a jamais compté ses heures pour approcher la perfection.
Une star adulée par ses fans, harcelée par les paparazzi.
Une femme enfant et une femme fatale.
Une amoureuse souvent naïve.
Une femme privée de ses libertés élémentaires par un père abusif et une mère compliante.

Aujourd'hui Britney s'est libérée du carcan parental.
Elle est une maman louve.
Une femme qui aime toujours autant chanter et danser.
Une femme qui fut tellement exposée qu'elle ne se sentira plus jamais jugée.
Une femme qui ose enfin vivre pour elle-même, et pour les fans qui l'ont soutenue.
Une femme magnifique et forte, une battante, un modèle.

Écrit à la première personne et avec une sincérité désarmante, La femme en moi est un texte extrêmement émouvant.
Derrière la babydoll, derrière l'icône sexy, j'ai découvert une petite fille grandie trop vite, victime d'amoureux peu scrupuleux et d'un entourage familial toxique qui n'en voulait qu'à son argent.

Par certains côtés (et fort heureusement sans la même issue tragique), l'histoire de Britney m'a fait penser à celle d'Amy Winehouse. En refermant ce récit je pense à la célèbre phrase de Nietzsche dans le Crépuscule des idoles : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort »