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Critique de Lolsse73
A la lecture de cet ouvrage, une chose est certaine : pas facile de vulgariser les dernières avancées scientifiques autour de « la nouvelle physique » ! Après tout, si personne n'a encore réussi à unifier l'infiniment grand et l'infiniment petit, c'est bien que ça ne doit pas être si simple ! Et pourtant, on croise du beau monde au fil des pages … .
Yann Mambrini va lentement, explique clairement les choses, démarre en décrivant le monde des briques élémentaires de la matière, des photons, du boson de Higgs, puis nous initie à l'omniprésente matière noire. Rien de neuf lorsqu'on s'intéresse un peu à l'astrophysique, mais l'auteur nous montre habilement que finalement, après tant d'années d'observation, après tant de calculs, de suppositions, de modélisations … on ne sait pas grand-chose d'une bonne partie de notre univers.
Et puis on file vers le big bang, la mécanique des débuts, l'inflaton, la genèse des particules, des forces, des atomes … . Si court et si intense, ce big bang ! Et si complexe !! Un peu comme les trous noirs avec lesquels Yann Mambrini termine son ouvrage, au milieu des galaxies, des étoiles, des pulsars. Si loin, si lourds, si invisibles … et si complexes aussi, ces trous noirs. Ca se saurait si la noria de chercheurs qui bossent sur le sujet courait après un simple astéroïde.
Au delà du contenu passionnant, parfois déroutant, ce livre permet surtout de comprendre l'univers des théoriciens et des expérimentateurs. L'auteur décrit cette fièvre qui entoure les découvertes, les artéfacts, les nouveautés, dans le petit monde des physiciens. Il nous livre ses propres anecdotes de chercheur, de chef de projet autour de la physique moderne. Il nous parle de ses erreurs, de ses intuitions, de ses idées. Car finalement, encore aujourd'hui, on ne sait que supposer, rêver, imaginer les mécanismes de l'infiniment petit et de l'infiniment grand. Bref, nous sommes loin du moyen-âge, certes, loin des débuts de la relativité générale ou de la mécanique quantique, certes, mais nous sommes loin d'avoir tout compris aussi. En route vers l'unification des deux grandes théories, mais seulement en route ! Et c'est sans doute ça, le plus génial.
Je remercie Babélio, les éditions Albin Michel et l'opération Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.
Yann Mambrini va lentement, explique clairement les choses, démarre en décrivant le monde des briques élémentaires de la matière, des photons, du boson de Higgs, puis nous initie à l'omniprésente matière noire. Rien de neuf lorsqu'on s'intéresse un peu à l'astrophysique, mais l'auteur nous montre habilement que finalement, après tant d'années d'observation, après tant de calculs, de suppositions, de modélisations … on ne sait pas grand-chose d'une bonne partie de notre univers.
Et puis on file vers le big bang, la mécanique des débuts, l'inflaton, la genèse des particules, des forces, des atomes … . Si court et si intense, ce big bang ! Et si complexe !! Un peu comme les trous noirs avec lesquels Yann Mambrini termine son ouvrage, au milieu des galaxies, des étoiles, des pulsars. Si loin, si lourds, si invisibles … et si complexes aussi, ces trous noirs. Ca se saurait si la noria de chercheurs qui bossent sur le sujet courait après un simple astéroïde.
Au delà du contenu passionnant, parfois déroutant, ce livre permet surtout de comprendre l'univers des théoriciens et des expérimentateurs. L'auteur décrit cette fièvre qui entoure les découvertes, les artéfacts, les nouveautés, dans le petit monde des physiciens. Il nous livre ses propres anecdotes de chercheur, de chef de projet autour de la physique moderne. Il nous parle de ses erreurs, de ses intuitions, de ses idées. Car finalement, encore aujourd'hui, on ne sait que supposer, rêver, imaginer les mécanismes de l'infiniment petit et de l'infiniment grand. Bref, nous sommes loin du moyen-âge, certes, loin des débuts de la relativité générale ou de la mécanique quantique, certes, mais nous sommes loin d'avoir tout compris aussi. En route vers l'unification des deux grandes théories, mais seulement en route ! Et c'est sans doute ça, le plus génial.
Je remercie Babélio, les éditions Albin Michel et l'opération Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.
