AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Eustachette


Après ce roman, je peux dire : « je suis partie en Ouganda » alors que je n'y ai jamais mis les pieds. Ce roman a provoqué en moi l'émotion d'une grande soeur pour Kirabo, jeune fille en manque profond de sa mère et à laquelle l'amour de ses grands parents ne suffit pas. le poids des secrets se fait lourd dans les villages où les clans se gèrent par l'honneur et la droiture, à l'inverse de Kampala, la capitale, où la vie commence à être plus libre. Kirabo oscille entre un clan qui la regarde grandir, un père qui veut l'emmener à la ville et une indépendance qu'elle a du mal à définir parmi toutes les femmes autour d'elle. La première femme est un roman de femmes avant tout : comment se fait-on femme quand notre pays, notre clan et notre famille nous intime ce que nous devons être ? Nous voyons Kirabo grandir, avec beaucoup de tendresse, de rage parfois, de mélancolie pour ces femmes qui luttent pour leurs amitiés et pour les hommes qu'elles aiment. 
Commenter  J’apprécie          00







{* *}