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Critique de Isadoraduncan


Il y a trop de choses à dire sur ce livre fabuleux. Même le Hitchcock/Truffaut peut aller se rhabiller devant ce déluge d'intelligence et de modestie. Depuis les répétitions dans une salle de foyer ukrainien de la 8 ème rue jusqu'à la première copie, voilà un réalisateur qui donne tous ses trucs, tour de main et réflexion en ne cachant pas ses hésitations et ses tâtonnement. On a le sentiment d'être embarqué sur les plateaux et dans la salle de montage, et avec qui je vous le demande ? Un des plus grands réal Us des 70-80's, l'homme de Dog day afternoon, Serpico, A bout de course, the pawnbroker...
Oui, c'est bien ce gars là qui vous raconte comme à un pote, avec le sens du détail mais sans perdre le néophyte, comment gagner du temps sur l'installation d'un éclairage, comment régler le tempo du montage, comment se gèrent les rapports du diaph et des filtres, mais aussi sa conception d'un dispositif évolutif de la déco, de la mise en scène, des objectifs; il vous parle de la puissance psychologique de la lumière aussi bien que de la gestion plateau des costumes et de la machinerie. Après l'exposé de son dispositif d'angles et de lentilles sur 12 hommes en colère on n'apprécie que davantage cet opus.
Bref, les mots manquent a la pauvre fille perdue que je suis. Pour les cinéastes, ces 218 pages de Lumet valent mieux qu'une année pleine à la Femis. Pour les autres, l'enrichissement du regard est total. C'est le dernier honneur que nous adresse un réalisateur parti en beauté avec le superbe et tragique "7h58 de samedi là".
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