Holly

Ce que j'avais aimé dans les précédentes oeuvres relatant l'histoire d'Holly Gibney (et avant les Finders Keepers) était le côté fantastique, parfois léger, très horreur, mais avec quelque chose de présent, de poisseux, avec des entités certes très caricaturales mais qui apportaient quelque chose au récit. Holly, troisième tome d'une série, est tout sauf ça – c'est une histoire policière somme toute assez « banale », dont la construction, les enjeux, les échecs, les déboires sont cousus de fils blancs (et du coup les réussites également), où King prend soin d'intégrer de partout ses opinions politiques et moraux (je suis globalement d'accord avec lui, mais il est tellement insistant sur la question que j'ai fini par lever les yeux au ciel plus souvent qu'à mon tour, tout en trouvant que l'histoire manquant du mordant et du piquant des précédents romans concernant l'agence.).