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Critique de thelectrice


Probablement le pire Stephen King que j'ai pu lire (et je les ai pratiquement tous lus). Entre l'exhibition des griefs de S. King contre Trump, dont la politique ne concerne pas les européens et dont la lecture n'offre aucun intérêt pour le déroulement de l'histoire , les dérapages sur la Covid qu'il décrit en long et en large - agrémentant son récit de convictions personnelles et n'hésitant pas à tenir des propos diffamatoires "ceux qui refusent le vaccin Covid sont des criminels", faisant l'amalgame entre les réfractaires au vaccin Covid et les Antivax, comme tous ces fanatiques français qui prétendent que les électorats de droite sont des néo nazis...Après cette introduction se déroulant dans les 2 premiers chapitres, il continue de nous tartiner avec les méfaits Covid de pages en pages, tout au long du roman...Si encore, il avait fait agoniser les meurtriers du roman, en le leur faisant attraper, on pourrait y voir une ironie pertinente, plutôt qu'un prétexte à une politisation de son roman...N'oublions pas non plus ses à priori sur la police qu'il décrit comme majoritairement raciste et violente. ..Ensuite, que dire des incohérences quant aux capacités physiques du couple de criminel (dont on fait connaissance dès le premier chapitre), les états d'âme d'une Holly qui disserte sur tout et rien (exemple, plusieurs paragraphes où on nous explique ses choix en matière de marque de fast-food, untel ayant de meilleures frites que l'autre, mais la sauce est plus sympa, etc), la même Holly - à demi dépressive - traumatisée par son dernier affrontement avec les forces du mal, qui ressasse le passé en permanence - de sa relation avec sa mère à la perte de Billy Hodges ...les états d'âme de Holly occupe la majorité du roman...le côté sentimental d'une histoire n'est pas pour déplaire lorsque c'est bien fait (sauf qu'ici nous sommes très loin de la série tv "this is us"). Holly est tellement à côté de la plaque qu'il faut attendre la moitié du roman avant qu'elle consulte les enregistrements d'une caméra de surveillance proche du lieu d'une disparition...et que dire des longueurs interminables toutes du même acabit. Entre ses diatribes violentes contre Trump et les non vaccinés, S. KING utilise une prose bucolique pour décrire les paysages du Maine, aussi réjouissant que soit ce style, cela n'est pas ce qu'on attendait de lui. J'ai fini ma lecture en diagonale de ce long roman qui aurait facilement tenu sur cent pages. Si vous pensez que je divague avec ma critique, lisez donc celle de "Rawhidekid" en dévoilant le texte caché et vous vous apercevrez que j'ai constaté les mêmes écueils que ce Babéliote, je me suis juste contentée d'être plus explicite. Un conseil, au mieux empruntez ce roman pour vous faire une idée vous-même, mais ne dépenser pas votre argent !
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