AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fifrildi


Cela faisait un moment que ce livre traînait dans ma pàl, je l'en ai sorti à l'occasion d'une LC avec Siabelle et Srafina. C'est toujours un plaisir.

Quel roman ébouriffant! Il ferait un bon film.

La fosse des Mariannes est l'endroit le plus profond de tous les océans de la Terre : un abîme de plus de 11,000 mètres de profondeur. Cet endroit fascine Sam Luzarche, un jeune océanologue.

Sam est le chef d'une mission d'exploration dans la région des îles Mariannes. Il n'a qu'une seule interdiction : s'approcher de l'île Blackney.

27 ans plus tôt, toute la population de l'île a disparu sans laisser de traces. Ce mystère reste inexpliqué bien que Henri Luzarche, le père de Sam, ait ses théories sur la question. Il faisait partie de l'équipe d'explorateurs qui avait fait connaissance avec les habitants.

Sam fait une découverte majeure en capturant une créature hybride (mi-humaine, mi-aquatique). Elle est gardée dans un aquarium du bateau pour y être étudiée. Cela va placer Sam face à un dilemme cornélien : la garder ou la relâcher.

Difficile de deviner ce que Sam va finalement décider. J'ai vraiment beaucoup aimé ce sentiment d'incertitude et la complexité du personnage.

Sophie Griselle a franchement bien construit son intrigue : les personnages, les rebondissements savamment placés, la tension qui va crescendo jusqu'à la confrontation finale…

J'ai aussi beaucoup aimé la manière de l'auteure de remettre en question mes certitudes par rapport à la créature.

Une réflexion intéressante sur l'éthique scientifique. Impossible également de ne pas s'interroger sur l'influence de la «civilisation » sur les peuples primitifs. Dans l'Histoire, beaucoup de ces peuples ont disparu.

J'ai bien aimé cette fin ouverte où on peut imaginer la suite à sa guise.

Excellent moment de lecture.



Challenge mauvais genres 2024
Challenge multi-auteures SFFF 2024
Commenter  J’apprécie          358



Ont apprécié cette critique (34)voir plus




{* *}