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Critique de Manyoth


~ Frénésie Galliennienne ~

Alicia Gallienne, à travers ses mots, m'a offert une forme de plénitude, où le singulier en la personne qu'elle était s'est infinitisé.
Alicia Gallienne, à travers ses mots, j'ai saisi pleinement ce que le silence préserve, sans savoir pour autant ce que la parole libère, mais est-ce important ?!
Il faut beaucoup de place à l'intérieur pour accoucher d'une telle poésie. Une poesie qui révèle un impétueux désir de vivre ardemment, malgré l'éminence de la mort.

Et puis ces fragments sur lesquels j y reviens, sans cesse la gorge nouée !

« Et pourtant, tant de mots se cachent d'eux-mêmes »

« Un silence / à qui j'ai tout remis / m'envahit / palpite en moi / s'allume et me brûle.

« Tu m'as éloignée de moi-même. Tellement je t'aime »

« Mais la nuit est ailleurs et certains mots remplacent l'attente »

« C'est étrange, je l'ai perdue sans arrêt toute ma vie. Je l'ai perdue sans jamais l'avoir possédée du regard »

« On s'entend sans se toucher du doigt Infaillible J'ai reconnu ton silence »

Aux interstices, le possible est plus dense, ici la profondeur est entretenue par l'urgence d'écrire. Les règles y sont moins strictes, et cette exception y est la règle. Ainsi elle vécut sur ce fil, entre deux rives, incertaine & inquiète peut-être, mais souveraine & libre sûrement.

« Cela ira. Je n'ai pas peur du noir. Et puis il n'y pas de vautours. Dans les étoiles »

Elle s'envolera au ciel, le Noël de ses vingt ans ! Mais vivra éternellement de par sa poésie !
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