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Critique de svecs


De Scott Fitzgerald, tout le monde connaît, au moins de nom, Gatsby le Magnifique, même si la majorité ont uniquement vu l'une des adaptations cinématographiques. Certains se rappeleront de Benjamin Button, porté à l'écran par David Fincher. Pour le reste, je connais quelques anecdotes peu glorieuses sur le personnage. l'une des plus célèbres concerne son passage à Hollywood. il travaillait sur le scénario d'une super-production sur l'Egypte des Pharahons (sur la terre des pharaons ?) mais son scénario prenait un retard considérable. Les producteurs, lassés de ne pas avoir de résultats lui auraient rendu visite pour lui demander des comptes. Il expliqua que le film s'ouvrait sur des vues magnifiques sur les chantiers des pyramides et que l'on voyait alors arriver le pharaon et ses minitres arriver en grande pompre chez l'architecte... pour lui demander des comptes sur le retard pris sur le projet.
J'avais déjà lu la biographieromancée consacrée à sa femme, Zelda Fitzgerald (Z, le roman de Zelda), qui dressait un portrait férose de l'auteur. Mais cela avait attisé ma curiosité. j'ai depuis lu Gatsby, roman assez plaisant mais qui ne m'a pas laissé un impression à la hauteur de sa réputation (contrairement à Sa majesté des mouches ou L'attrape-coeur). Je me suis ensuite attaqué à ce recueil qui reprend essentiellement des récits des années 20. Mon impresion est très mitigée. L'ensemble sone désespérément creux. le style est agréable mais donne l'impression d'une élégance un peu veine. Pour le reste, aucun récit n'est réeelment intéressant. Je ressens une grande part de frivolité. Petites historiettes sans beaucoup de fonds, qui effleure les choses sans jamais gratter. le lon récit 1er mai pourrait être un récit choral qui met en évidence les conflits sociaux larvés... il se contente d'une vague virée alcoolisée qui passe comme une rêve. A croire que les écrits de Fitzgerald sont à l'image de sa vie: une longue fête dans laquelle il n'est pas complètement présent, trop saoul pour comprendre vraiment ce qui se passe et trop occupé à paraître pour s'intéresser à autre chose qu'au monde des riches oisifs auquel il voulait plus que tout appartenir. Fitzgerald était un sorte d'ancêtre des Beigbeder ou Bedos qui personnifient une pseudo-élite déconnectée de la réalité.
Benjamin Button est l'exploitation d'une idée de Mark Twain dont il ne fait rien de tangible.
Un diamant gros comme le Ritz est une forme de fantasme de luxe complètement ridicule et qui véhicule des idées plutôt détestables, même s'il ne s'agit que d'une fantaisie.
Fitzegrald semble tout à la fois se complaire dans la description d'un monde de richesse et d'oisiveté qui'il vénère tout en semblant regretter de ne pas encore en faire plainement partie. Si ces textes ne sont pas désagréables en tant que tels, ils me font l'effet d'une vacuité absolue et d'un inintérêt total.
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