Je suis plutôt mitigée sur ce Roman.
J'adore la fluidité de lecture des Dickers et ces personnages en général, mais là, je n'ai pas accroché avec certains éléments de cette histoire.
D'habitude, je reproche souvent à Dickers ses personnages cassés qu'il a une manie de vouloir "réparer" et là, c'est l'inverse, ces personnages trop parfaits sont à détruire.
Le seul personnage pour qui j'ai réellement eu de l'empathie et de l'attachement, c'est Karine. J'étais contente de son choix de vie.
Les autres me donnaient plutôt l'impression de phénomène de foire, je n'ai pas du tout aimé l'impression d'être une "intruse" dans leurs vies privées. Sentiment encore plus malaisant avec un certain personnage et son passe-temps favori. Seulement, ne pas aimer ses vis-à-vis compromet une grande partie de l'histoire.
Je serai quand même au rendez-vous de son prochain livre, car avec lui j'ai fait de belles découvertes telles que
l'Affaire Alaska Sanders
⚠️ Attention, partie contenant des spoilers. ⚠️
Pour la fin du personnage de Fauve, j'ai eu l'impression que
Dicker ne savait plus ce qu'il devait en faire, du coup, paf, on s'en débarrasse comme une veille chaussette. Après, j'ai repensé à une vidéo de chronique fiction qui parlait du personnage Léon dans le film Léon. Il parlait de l'humanisation de son personnage au contact de la petite et des erreurs qu'il commet justement à cause de ça, qui causeront malheureusement sa perte.
Fauve est un crack dans les cambriolages, une personne qui disparaît sans laisser de trace. le fait qu'il commette des erreurs de débutant n'est pas dans ces habitudes.
Serait-ce à cause de sa jalousie ? Cette jalousie qui le ronge jusqu'à causer sa perte ? ou abandonne-t-il tout espoir de vivre, car il sait qu'il a déjà perdu à jamais sa dulcinée ?