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Critique de thedoc


Kaboku Kotani est élève au lycée Ichirin, en classe de Seconde. Sa seule préoccupation est de rentrer dans le moule, de ne pas se faire remarquer et d'être le plus normal possible. Mais lorsqu'il croise le chemin de Wanda, tout est bouleversé. La jeune fille, passionnée de danse, n'a pas peur du regard des autres et n'hésite pas à danser dès que l'envie lui prend. Kaboku, subjugué par Wanda et son esprit de liberté, va entrer à sa suite dans le club de danse du lycée.

Ce seinen met la danse à l'honneur - plus précisément le free style - et ça, c'est une nouveauté dans les mangas. L'auteure Coffee, avec des dessin enlevés qui transmettent toute l'énergie et les sentiments des danseurs, met en valeur les mouvements dans des scènes très réfléchies. D'ailleurs, ce manga offre aussi une approche didactique de la danse, en apportant des éléments de réponse sur certains styles. Instructif enfin, "Wandance" nous éclaire sur le statut de la danse au Japon où l'on apprend qu'il s'agit d'un enseignement obligatoire depuis 2012.
A coeur de cette grande thématique se trouvent donc Kaboku et Wanda, deux danseurs débutants mais au talent déjà confirmé pour Wanda. Kaboku va surtout trouver dans la danse un pouvoir libérateur qui va lui permettre de s'exprimer autrement que par les mots, lui qui éprouve des difficultés à l'oral.
Enfin, la palette d'émotions présentée dans cette histoire - timidité, manque de confiance en soi, jalousie, ambition... - s'adresse bien sûr à tous, que l'on soit danseur ou pas.
Un seinen qui met donc la danse à l'honneur avec des personnages tout de suite attachants.
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