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Critique de Billie72
Dans la famille Barracco vous avez Antoine, le père, terrassier démolisseur brut de décoffrage.
Et Muriel, dite « Mumu », la fille, championne olympique de natation, « un esprit mince dans un corps mince », « une naïade au vocabulaire minimaliste » qui « nage comme une grenouille, avec un Q.I. de têtard. »
Muriel est secondée par Lino, son entraîneur et Antoine par Éric, son ami d'enfance et associé.
La sirène décide un jour de mettre sa carrière entre parenthèses pour profiter de ce que la vie peut offrir à sa jeunesse. Elle se reconvertit illico en influenceuse et se rapproche des intérêts professionnels paternels.
Il y a aussi un « nègre » (noir) embauché pour écrire la biographie du père, mais qui devient finalement le pygmalion de Mumu.
Des personnages hauts en couleurs et un pitch pour le moins original, donc, servi par une écriture rythmée avec de chouettes pointes d'humour qui ne manquent pas d'évoquer certaines scènes truculentes du film le dîner de cons.
Mais aussi des réflexions intéressantes sur les différences entre éducation, instruction et intelligence, sur les préjugés de classe et les jugements hâtifs.
En dépit de ces qualités, je n'ai pas réussi à entrer « en connexion » avec les personnages, et l'expérience de lecture, bien que très agréable, ne le fut pas autant que pour Prenez-moi pour une conne, le premier roman de Guillaume Clicquot, que j'avais trouvé absolument jubilatoire.
Et Muriel, dite « Mumu », la fille, championne olympique de natation, « un esprit mince dans un corps mince », « une naïade au vocabulaire minimaliste » qui « nage comme une grenouille, avec un Q.I. de têtard. »
Muriel est secondée par Lino, son entraîneur et Antoine par Éric, son ami d'enfance et associé.
La sirène décide un jour de mettre sa carrière entre parenthèses pour profiter de ce que la vie peut offrir à sa jeunesse. Elle se reconvertit illico en influenceuse et se rapproche des intérêts professionnels paternels.
Il y a aussi un « nègre » (noir) embauché pour écrire la biographie du père, mais qui devient finalement le pygmalion de Mumu.
Des personnages hauts en couleurs et un pitch pour le moins original, donc, servi par une écriture rythmée avec de chouettes pointes d'humour qui ne manquent pas d'évoquer certaines scènes truculentes du film le dîner de cons.
Mais aussi des réflexions intéressantes sur les différences entre éducation, instruction et intelligence, sur les préjugés de classe et les jugements hâtifs.
En dépit de ces qualités, je n'ai pas réussi à entrer « en connexion » avec les personnages, et l'expérience de lecture, bien que très agréable, ne le fut pas autant que pour Prenez-moi pour une conne, le premier roman de Guillaume Clicquot, que j'avais trouvé absolument jubilatoire.
