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Critique de fnitter


Apaisant et beau.

Dans un monde post Transition, les robots ayant acquis une conscience et été rendus à leur liberté, dans un monde sans pétrole et sans usine (mais pas sans civilisation ni confort), la rencontre improbable entre un moine et un robot.

Becky Chambers, une douce poésie pour nos yeux et nos sens de lecteurs. Une histoire courte qui ferait plaisir aux éleveurs new age du Larzac et aux écologistes puristes adeptes du recyclage total, mais pas végans (on mange de la viande, mais issue de la chasse, pas de l'élevage).
On retrouve cette sérénité qu'on avait découverte dans son premier roman, « l'espace d'un an » ou la petite maison dans la prairie de l'espace et dans son dernier, « apprendre si par bonheur » (J'ai moins aimé les autres).
On se sent bien, pendant et après la lecture, délassante, apaisante et pleine de douceur et de poésie.

On passera sur ce que j'estime être des incohérences du World Building de l'autrice, dans un monde sans pétrole où l'on roule à vélo mais on est capable d'envoyer des satellites dans l'espace. Une petite fusion nucléaire contrôlée ? Une écologie à la Jancovici ? (perso j'adore) ? Ce n'est pas indiqué, mais au final ce n'est pas le propos. La vie et l'état d'esprit de ce moine non genré (mais iel semble préférer les relations charnelles avec les hommes) et de ce robot, cette chose, tel qu'il se définit, consciente, curieuse et candide est un pur régal.
Un grosse centaine de pages à savourer d'une traite et s'endormir apaisé.
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