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Un petit livre pour les jeunes lecteurs, qui peuvent savourer cette histoire à partir de 7 ou 8 ans. Mais il va de soi que les adultes peuvent utiliser ce petit livre dans un but pédagogique.
C'est l'histoire d'une jeune fille, Amandine, , qui entame son année de CM1. Et on découvre tout de suite qu'il y a pour elle une grosse nouveauté. Vu la séparation de ses parents, elle vit désormais tout en double : la maison, la chambre, les jouets et même les vacances. Ce qui ne semble pas la déranger outre mesure, vu l'excellente entente entre ses parents (il vont même jusqu'à faire des soirées ensemble, tous les trois). Rien ne la dérange, voire même cela la rend complètement pétillante de vie. Et voilà que cette nouvelle vie révolutionnée depuis peu est à nouveau chamboulée par le coming-out de son père, qui, au passage, lui annonce être amoureux de son nouveau maître d'école. C'en est trop pour la petit fille.
Cette histoire est, comme l'a dit Jaklek (sur Babelio), pudique, grâce à la plume d'Ingrid Chabbert. L'auteur nous fait passer les émotions de la petite, tout le long de l'histoire, en quelques mots. Et sous le trait du dessin de Lauranne Quentric les personnages apparaissent comme on pourrait se les imaginer.
Je n'aurais peut-être qu'une seule critique à émettre, il s'agit de la fin, qui semble arriver un peu trop vite, on aurait envie de plus, plus de détails sur la rencontre des deux hommes, voire des détails sur la suite.
Pour terminer, ce récit est un vrai débat sur la norme, celle qui semble régir nos vies. Pour la petite la norme de parent séparé « elle gère » (ce sont ses mots). Mais son père homosexuel, cela, elle n'arrive pas à le supporter. Comme si c'était sa limite aux changements vécus depuis la séparation de ses parents. Mais, avec le temps, elle découvre que la seule norme qui vaille c'est le bonheur de ses proches et l'amour. Cette petite fille est à elle seule un exemple à suivre, ce que tout le monde devrait faire, c'est-à-dire le bon choix entre une norme mortifère et une norme du vivre ensemble qui favorise le bonheur de tous.
Lien : https://www.facebook.com/gro..
Critique de silvereGG
Un petit livre pour les jeunes lecteurs, qui peuvent savourer cette histoire à partir de 7 ou 8 ans. Mais il va de soi que les adultes peuvent utiliser ce petit livre dans un but pédagogique.
C'est l'histoire d'une jeune fille, Amandine, , qui entame son année de CM1. Et on découvre tout de suite qu'il y a pour elle une grosse nouveauté. Vu la séparation de ses parents, elle vit désormais tout en double : la maison, la chambre, les jouets et même les vacances. Ce qui ne semble pas la déranger outre mesure, vu l'excellente entente entre ses parents (il vont même jusqu'à faire des soirées ensemble, tous les trois). Rien ne la dérange, voire même cela la rend complètement pétillante de vie. Et voilà que cette nouvelle vie révolutionnée depuis peu est à nouveau chamboulée par le coming-out de son père, qui, au passage, lui annonce être amoureux de son nouveau maître d'école. C'en est trop pour la petit fille.
Cette histoire est, comme l'a dit Jaklek (sur Babelio), pudique, grâce à la plume d'Ingrid Chabbert. L'auteur nous fait passer les émotions de la petite, tout le long de l'histoire, en quelques mots. Et sous le trait du dessin de Lauranne Quentric les personnages apparaissent comme on pourrait se les imaginer.
Je n'aurais peut-être qu'une seule critique à émettre, il s'agit de la fin, qui semble arriver un peu trop vite, on aurait envie de plus, plus de détails sur la rencontre des deux hommes, voire des détails sur la suite.
Pour terminer, ce récit est un vrai débat sur la norme, celle qui semble régir nos vies. Pour la petite la norme de parent séparé « elle gère » (ce sont ses mots). Mais son père homosexuel, cela, elle n'arrive pas à le supporter. Comme si c'était sa limite aux changements vécus depuis la séparation de ses parents. Mais, avec le temps, elle découvre que la seule norme qui vaille c'est le bonheur de ses proches et l'amour. Cette petite fille est à elle seule un exemple à suivre, ce que tout le monde devrait faire, c'est-à-dire le bon choix entre une norme mortifère et une norme du vivre ensemble qui favorise le bonheur de tous.
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