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Critique de Lilmoon
(Opération Masse Critique)
Je suis plutôt mitigée sur cette lecture. J'aurais aimé l'aimer, car j'apprécie le travail de Rosa Bonheur. Mais pour moi, le compte n'y est pas.
L'histoire met du temps à se lancer (presque 1/3 du livre). Et ce temps n'est l'occasion ni de montrer la vie quotidienne de la ménagerie, ni d'approfondir les personnages et leurs relations, mais plutôt celui de se plaindre du développement du train au détriment du bateau, dans une scène d'exposition longuette, peu fluide et peu naturel. J'ai trouvé ça un peu lourd, avec un discours gratuit et moralisateur disant « le progrès, c'est mal ».
Alors qu'il aurait sans doute été plus intéressant et pertinent de s'intéresser à l'effet du train sur l'écosystème et au bouleversement que cela constitue pour la faune (thème qui est expédié en une page).
Il me semble qu'il y a un écart entre le public cible (à partir de 6 ans, d'après le site de la maison d'édition) et l'écriture de l'histoire. Les notes de bas de page me semblent parfois inutilement explicatives (par exemple celle qui indique que Thomery est « au sud de la Seine-et-Marne, près de Fontainebleau »). L'intrigue autour d'un monopole commercial n'est pas mise en scène. Elle est expliquée par un des personnages, ce qui ne permet pas, à mon sens, de rendre clairement compréhensible à des enfants les enjeux de la situation.
À partir de la disparition du chien Yvon, le rythme s'accélère et les péripéties s'enchaînent, même si les dialogues, au lieu d'illustrer l'action, restent trop explicatifs.
J'ai aimé avoir une biographie de Rosa Bonheur à la fin de l'ouvrage, accompagnée d'un de ses dessins de chiens. Mais je suis un peu déçue que Rosa Bonheur et son art soit si peu présents dans l'histoire elle-même. Je crois que j'aurais aimé que les dessins et peintures de Rosa Bonheur soient mêlés aux dessins de Pierre-Yves Cezard.
Bref, pour moi, ce livre à de bonnes idées et de bonnes intentions, mais peine à les concrétiser et manque d'émotions.
Je suis plutôt mitigée sur cette lecture. J'aurais aimé l'aimer, car j'apprécie le travail de Rosa Bonheur. Mais pour moi, le compte n'y est pas.
L'histoire met du temps à se lancer (presque 1/3 du livre). Et ce temps n'est l'occasion ni de montrer la vie quotidienne de la ménagerie, ni d'approfondir les personnages et leurs relations, mais plutôt celui de se plaindre du développement du train au détriment du bateau, dans une scène d'exposition longuette, peu fluide et peu naturel. J'ai trouvé ça un peu lourd, avec un discours gratuit et moralisateur disant « le progrès, c'est mal ».
Alors qu'il aurait sans doute été plus intéressant et pertinent de s'intéresser à l'effet du train sur l'écosystème et au bouleversement que cela constitue pour la faune (thème qui est expédié en une page).
Il me semble qu'il y a un écart entre le public cible (à partir de 6 ans, d'après le site de la maison d'édition) et l'écriture de l'histoire. Les notes de bas de page me semblent parfois inutilement explicatives (par exemple celle qui indique que Thomery est « au sud de la Seine-et-Marne, près de Fontainebleau »). L'intrigue autour d'un monopole commercial n'est pas mise en scène. Elle est expliquée par un des personnages, ce qui ne permet pas, à mon sens, de rendre clairement compréhensible à des enfants les enjeux de la situation.
À partir de la disparition du chien Yvon, le rythme s'accélère et les péripéties s'enchaînent, même si les dialogues, au lieu d'illustrer l'action, restent trop explicatifs.
J'ai aimé avoir une biographie de Rosa Bonheur à la fin de l'ouvrage, accompagnée d'un de ses dessins de chiens. Mais je suis un peu déçue que Rosa Bonheur et son art soit si peu présents dans l'histoire elle-même. Je crois que j'aurais aimé que les dessins et peintures de Rosa Bonheur soient mêlés aux dessins de Pierre-Yves Cezard.
Bref, pour moi, ce livre à de bonnes idées et de bonnes intentions, mais peine à les concrétiser et manque d'émotions.
