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La villa aux étoffes tome 6 sur 6

Corinna Gepner (Traducteur)
EAN : 9782264083937
624 pages
10-18 (02/05/2024)
4.42/5   245 notes
Résumé :
Augsbourg, 1939.
Dans une Europe menacée par la guerre, la famille Melzer traverse une sombre période. Depuis l’arrivée de Hitler au pouvoir, Marie s’est exilée avec son fils à New York, et l’usine textile de Paul fait l’objet de convoitises nazies. Sans sa femme, qu’il soupçonne d’avoir refait sa vie aux États- Unis, Paul doit affronter seul ses inquiétudes et ses doutes, et prendre des décisions qui mettent en péril tout ce qu’ils ont bâti ensemble.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Quand j'ai fini ce dernier tome, j'ai directement pensé " tout ça pour ça !!".
Alors très clairement j'en attendais beaucoup plus, surtout en pleine seconde guerre mondiale.

Après, l'auteure a fait le job, ceux qui partent du côté obscur et ceux qui n'adhèrent pas au nazisme.

Il reste un sujet qui m'a toujours intéressé, c'est de savoir si les allemands étaient au courant des camps de concentration, si ils savaient, si juste une rumeur circulait...ou si ils ne savaient pas. Mais c'est un vaste sujet.

Donc ce roman est vraiment agréable à lire. J'ai trouvé la fin abrupte, pas tout a fait aboutie..

En tout cas cette série est sympa en ce qui concerne le suivi de la famille Melzer, mais en aucun cas nous ne pouvons la considérer comme un roman historique intéressant.
L'Histoire est vraiment survolée et c'est bien dommage.
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Après qu'elle m'a tenu compagnie pendant plusieurs mois, il est l'heure de dire au-revoir à la merveilleuse saga de la Villa aux étoffes.

Comme une fin de saga, je me sens à la fois conquise, déçue, et frustrée.

Je suis conquise, d'abord, par le travail de l'auteure sur les personnages, leurs destins particuliers, et le contexte historique.
J'avais commencé cette saga, guidée par une amie qui partageait mon amour pour l'univers de Downton Abbey. Au départ, le décor allemand était déroutant pour moi car inhabituel, mais j'ai précisément aimé découvrir davantage ce pays géographiquement si proche, et dont je ne connais pourtant pas grand-chose. Cependant, en commençant ce sixième et dernier tome, j'ai eu peur de tomber dans un énième roman sur la Seconde guerre mondiale. Je redoutais les clichés en tous genres et, de fait, l'auteure n'a pas su complètement s'en passer :
Néanmoins, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages à chaque tome et suivre leur évolution. Dans ce dernier tome, tout particulièrement, il est très intéressant de voir comment chacun se situe par rapport à la montée de l'Allemagne nazie. L'auteure nous permet d'appréhender diverses opinions qui rendent compte de la complexité de la situation politique de l'époque. Certains personnages frôleraient presque la caricature, mais d'autres, C'est, finalement, ce qui m'a le plus plu sur l'ensemble de la saga : vivre la guerre du côté allemand. En cela, le sixième tome fait écho au deuxième tome de la série qui se déroule lors de la Première guerre mondiale.

Je suis ensuite déçue, à titre personnel, Il aurait été délicat de choisir une autre fin, mais il aurait fallu l'amener avec plus de finesse.


Enfin, je suis frustrée par le nombre de problèmes non résolus. Beaucoup de choses sont sous-entendues mais peu sont clairement exprimées. Citons les plus importants :

En conclusion, malgré des problèmes de vraisemblance et une tendance générale à la caricature sur l'ensemble de la saga, Anne Jacobs signe une fresque familiale attachante, et très intéressante d'un point de vue historique, qui restera un délicieux souvenir de lecture. A recommander aux amateurs de romances historiques !
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J'attendais la sortie de ce tome 6 avec impatience et je l'ai même laissé un peu dans ma PAL, parce que je savais que c'était le dernier et que ça allait être difficile de laisser partir la famille Melzer à laquelle je me suis beaucoup attachée.

Cette fois, Anne Jacobs nous embarque dans la drôle de guerre, en 1939. Marie est déjà aux Etats-Unis, elle a eu raison de fuir pourtant Paul n'est pas de cet avis, il pense que même si elle est juive elle ne craint rien puisqu'elle est mariée à un Aryen. Pourtant les arrestations de juifs commencent et les lois anti-juives s'intensifient. Paul doit continuer à faire tourner l'usine et tenter d'oublier Marie qu'il a pourtant revue puisqu'il est allé lui rendre visite à New-York.


Sa femme semble s'être parfaitement intégrée à sa vie Américaine, elle a réussi professionnellement en ouvrant sa boutique et a beaucoup de clients fortunés. Elle a été aidée par Karl Friedländer qui a pris Marie sous son aile, mais Paul n'aime pas cet homme qu'il soupçonne d'être épris de Marie, il a peur que son épouse finisse par répondre aux attentes de Karl. Il ne lui vient pas à l'idée que pour Marie, Karl est juste un ami précieux. Léo a lui aussi trouvé sa place, il compose et se montre très doué.

La vie suit son cours à la villa aux Etoffes et quel bonheur de retrouver cet endroit. les tickets de rationnement font leur apparition, c'est le système d'qui prédomine mais on peut compter sur la Brunnenmayer, cuisinière en chef, pour faire des miracles ! On retrouve avec plaisir les conciliabules des domestiques qui aiment se réunir dans la cuisine pour un petit café et aussi raconter ce qu'ils ont entendu des maîtres de la maison.

L'usine textile est convoitée par les Allemands et c'est ce cher Ernst von Klippstein qui va en prendre la direction. Il était, autrefois, un excellent collaborateur, il s'avère être un véritable fourbe. Il est au parti nazi et a le bras long, Paul, assisté de Henni, sa nièce, doit continuellement être sur ses gardes.

Chacun fait sa route comme il le peut, Paul a sur ses épaules la continuité de l'usine, Marie a réussi à la garder à flot durant la première guerre, c'est à lui maintenant d'en assurer la pérennité, mais comment faire quand les directives viennent d'un parti de dictature et qu'il n'a pas les coudées franches. Paul semble perdu sans Marie, pourtant il n'hésite pas à se lier avec sa secrétaire, Hilde, une jeune femme qui est aux petits soins pour lui et là, l'histoire prend une tournure qui me fait bondir, je ne comprends pas Paul. de l'autre côté de l'Atlantique, son épouse pense continuellement à lui et attend la fin de la guerre pour le retrouver et rentrer en Allemagne, parce que même si elle s'est fait une place au soleil à New-York, elle n'oublie pas son Allemagne natale et sa famille. Paul pense bêtement que Marie a refait sa vie avec Karl.

La villa reste droite, les domestiques restent soudés à leur maître, même si la vie est plus difficile, même si les bombardements s'intensifient et rasent totalement l'usine. Quand une aile de la villa est détruite, tout le monde se sert les coudes.

Il y a les mauvaises nouvelles qui arrivent, quand Liesel se retrouve veuve, quand l'ami de Dodo est porté disparu, quand Johann, le fils d'Elisabeth rentre aux jeunesses Hitlériennes et qu'il ne jure que par l'idéologie nazie. Il y a les petits bonheurs qui se savourent quand Sébastian, le mari d'Elisabeth qui était prisonnier, rentre à la villa. Il y a des petites victoires, quand Henni qui seconde Paul, son oncle, à l'usine tient habilement tête aux nazis, quand le rêve de Dodo se réalise et qu'elle peut enfin piloter. Tout cela donne un peu d'oxygène et une touche d'espoir, parce c'est ce qu'on attend dans ce roman, on rêve que tout redevienne comme avant et que la villa retrouve ses fastes d'antan.


Ce qui est intéressant c'est de vivre la guerre du côté Allemand et se rendre compte que les civils ont la même préoccupation qu'avaient les Français, se protéger, survivre, subir le rationnement et se contenter d'une soupe avec quelques rutabagas et du pain noir. A la villa aux Etoffes personne n'encense Hitler, on vit au rythme des informations et il est impossible de croire ce qu'il se passe réellement dans les camps d'extermination. Les domestiques n'hésiteront pas à accueillir un jeune juif et à le cacher.

Qu'est ce que j'aime cette saga, j'aime découvrir l'univers de cette villa qui bruisse de mots et de maux, j'adore écouter les conversations des uns et des autres et voir leurs réactions. j'aime leurs petites histoire et leurs avis qui divergent, il règne une sorte de solidarité même si parfois les avis divergent complètement, la raison finit par l'emporter.

Même si Marie est loin, elle reste le personnage central du roman avec Paul. Les domestiques ne l'oublient pas et Kitty, sa belle soeur, reste sa plus grande défenseuse. Dodo et Kurt attendent avec impatience le retour de leur mère et de leur frère Léo. La lectrice que je suis aussi et j'avoue être bien contrariée par l'attitude de Paul, pire, je commence un peu à paniquer, je vois la fin de la guerre arriver et je me demande comment tout cela pourra se terminer. Marie est vraiment un modèle, une femme forte et d'une fidélité sans faille. Elle a toujours été courageuse et une nouvelle fois, dans ce roman, elle se montre à la hauteur. Paul, comme d'habitude, a quelques faiblesses qui agacent et pourtant on finit par lui pardonner.

J'ai passé encore un merveilleux moment de lecture, riche en rebondissements et si j'avais hâte de connaître la fin, je n'avais pas envie que l'histoire se termine. Je ne serais pas contre un petit tome 7, histoire de voir ce que la famille est devenue.

C'est une excellente saga, qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin et qui mélange habilement faits historiques et fiction, cette famille Melzer semble exister pour de vrai ! Gros coup de coeur pour ce dernier tome, mais il me semble que c'est un coup de coeur pour la totalité des romans.

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Avril 1939. L'industriel allemand, Paul Melzer, rentre de voyage : il est allé à New-York avec son plus jeune fils (Kurt) âgé de treize ans et sa fille Doroty (« Dodo ») dans le but de visiter son épouse (Marie) et leur fils ainé (Leo) jumeau de Dodo. le garçon de vingt-trois ans (pianiste) est parti s'installer en Amérique juste avant la guerre, avec sa mère dont l'aïeule était juive … Paul Melzer, de son côté, continue à vivre à Augsbourg pour y diriger son usine de textile.

La montée du nazisme puis la déclaration d'un conflit mondial va rapidement diviser les membres de la famille. Alors que Sebastian (le mari d'Elisabeth, la soeur de Paul) a été déporté à Dachau pour crime politique (il est communiste) leur fils ainé (Johan) est fier de porter son uniforme de la jeunesse hitlérienne … Alors que Doroty imaginait poursuivre des études aéronautiques en toute tranquillité à Munich, son statut de « métisse juive » risque de bouleverser quelque peu ses plans …

Chacun devra survivre à cette nouvelle épreuve. Marie à New-York devra prouver qu'elle n'est pas une espionne allemande. Leo s'engagera dans l'armée américaine et se retrouvera face à des soldats de son pays d'origine …

À la villa aux Étoffes, on ne peut pas occulter la présence des domestiques, qui partagent fidèlement les privations de leurs patrons. Il sont tous solidaires et forment une grande « famille » (Hanna, Augusta, Else, Liesel, Christian, Humbert ou encore Mme Brunnenmayer, sans oublier la petite Anne-Marie)

Sixième – et dernier – opus de cette fort passionnante (et touchante) saga allemande, aux multiples personnages aussi attachants les uns que les autres. Rien n'est tout noir ou tout blanc dans cette intrigue. Ils vont me manquer, je crois !
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Augsbourg, 1939, la paix vit ses derniers instants avant l'entrée en guerre de l'Europe, puis du Monde contre l'Allemagne.
Marie et Léo sont partis aux États-Unis. de son côté Paul voit le départ de sa femme comme une trahison. Il se consacre corps et âme à son usine. Mais c'est sans compter sur les nazis, qui progressivement vont prendre possession de l'usine.
Que restera-t-il à la fin du conflit ?

📘MON AVIS : Une nouvelle fois, j'ai écouté ce 6e volet de cette formidable saga qu'est "La Villa aux Étoffes".
Anne Jacobs nous déroule tout au long de ces 6 tomes une formidable fresque familiale et historique se situant de 1913 à 1945. Ainsi, l'autrice nous raconte 2 Guerres Mondiales du point de vue d'une riche famille d'industriel allemande et de leurs domestiques.
Ce qui permet de rappeler que tous les allemands n'étaient pas d'accord avec Hitler et son régime dictatorial. Ce roman met en lumière que la population allemande de l'époque n'avait pas d'autres choix que d'adhérer aux idées fanatiques d'Hitler, de se soumettre pour garder la vie sauve ou de fuir.
Je ne vais pas trop en dire sur ce 6e tome, sauf que c'est mon préféré d'entre tous, surement parce qu'il se déroule durant la 2e Guerre Mondiale, période qui me passionne.
J'ai aimé le relationnel qui s'instaure entre les domestiques et leur maîtres.
Je ne peux que vous recommander cette saga qui permet d'en apprendre davantage sur la domesticité de l'époque et de connaître l'Histoire du point de vue des vaincus. Gros coup de 💜 pour l'intégralité de la saga !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Comprenez-moi bien, madame Melzer : c'était un beau rêve, mais je n'y ai jamais vraiment cru.
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La guerre, c était le mépris de l humain. Elle n avait pas grand chose à voir avec l héroïsme.
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