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Masques et mascarades
Liste créée par Alzie le 15/08/2015
48 livres. Thèmes et genres : parure , ornement , beauté , apparence , plumes

Les masques, sacrés ou profanes. Mais aussi les parures et les ornements de tête, dans les rituels du monde entier. Rituels et rites. Théâtre et carnaval. Regards portés sur les cinq continents, Océanie, Asie, Afrique, Amériques et Europe.

(Liste mise à jour février 2018 ; février 2020.)



1. Les Masques
Eric Herold
3.00★ (8)

Cet ouvrage s'adresse d'abord à ceux que passionne la tradition séculaire des masques: séduits aussi bien par leur aspect rituel que par la beauté de leurs formes, la richesse de leurs matériaux ou de leur ornementation, voire seulement par la fascination qu'ils exercent sur le spectateur. Il passionnera également l'amateur de spectacles: le masque, au-delà de son concept religieux originel, de sa fonction sociale, constituant un élément plus qu'important du théâtre - principalement de celui de l'Inde ou du Japon. C'est à un vaste voyage masqué à travers quatre continents que nous convient les auteurs de ce livre: l'Afrique, l'Océanie (Australie, Micronésie, Polynésie, Mélanésie), le continent américain (des masques des Inuit à ceux des tribus d'Amérique du Sud, en passant par ceux des Amérindiens et des Indiens de l'Amérique centrale), l'Asie (Inde, Sri Lanka, Thaïlande, Birmanie, Indonésie, Japon, Corée). 159 illustrations (68 illustrations en couleurs et 91 en noir) et des dessins in-texte plongent le lecteur dans le monde étrange et attirant des masques.
2. Masques du monde
Michel Revelard
3.00★ (7)

Qu'il est étrange que le masque évoque la dissimulation alors qu'il révèle et manifeste ! La beauté d'une culture, ses pratiques religieuses, festives et sociales y transparaissent. Le masque, visage de l'homme face aux dieux et à la nature, prend de nombreuses formes, que les collections du musée international du Carnaval et du Masque de Binche, en Belgique, permettent d'explorer : masques de chasse, masques magiques ou protecteurs, masques guerriers, masques d'initiation, masques de carnaval... Plus de 200 pièces du monde entier sont ici présentées et commentées. Bois, cuir, daim et laine, paille, plumes, pierre, terre cuite... tous les matériaux semblent utilisés pour créer et orner ces joyaux ! Le superbe masque de "chasseur de baleines" inuit (XIXe siècle), le masque Toetihuacan (Ier siècle), la tête de boue Koyemsi (Indiens Zunis, XXe siècle), le masque Tomoko du Brésil, le masque Nkanu du Congo ou le masque de théâtre Wayang de Java, si différents en couleurs, motifs, fonctions, ont ceci de commun qu'ils fascinent ou séduisent de façon égale, et que le mystère qu'ils évoquent reste intact... On découvre aussi les masques d'Europe, bulgares, roumains, vénitiens bien sûr, allemands, français ou belges... La tradition populaire s'y révèle, et le goût du carnaval se comprend. --Céline Darner
3. Les Masques
Georges Buraud
Dans son bel ouvrage Les Masques, M. Georges Buraud a été le premier à dégager le sens profond du besoin qui, en tous temps et en tous lieux, a porté l'homme à dérober son visage derrière une figure modelée à l'apparence d'un animal, à l'image d'un ancêtre ou conçue comme représentative d'un dieu. Il montre comment cet homme, nanti du pouvoir d'observer les émotions que son apparition déchaîne chez autrui sans rien livrer des siennes propres, s'identifie bel et bien avec l'être pour lequel il cherche à se faire passer, comment il participe et fait participer tout son groupe aux forces occultes qui mènent le monde. Au cours des échanges passionnels qui en résultent, « toutes les puissances avec lesquelles l'individu entre en rapport sont les forces de son inconscient dont il a peuplé le monde et qui, sous forme de fluides, de présences, de craintes, d'énergies, reviennent vers lui pour le contraindre ou l'exalter. Lui-même et toute sa tribu avec lui (faisceau colossal de forces instinctives) s'enveloppent, comme d'une chrysalide gigantesque, à l'intérieur de laquelle ils restent enfermés, de ce réseau immense d'influences bienfaisantes ou terribles et qui est en réalité sorti d'eux. Ce qui subsiste d'inexpliqué, de fatal, dans le monde, vient se mêler à cette enveloppe vibrante d'instincts que le primitif traîne partout après lui et l'agrandit encore en lui communiquant une profondeur inconnue ».
4. Masques
Yves Le Fur
3.75★ (7)

Ce livre, reflet des collections permanentes, convie à une promenade esthétique à travers les arts d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et des Amériques. Les pièces (près de 80 chefs-d'oeuvre) proviennent en majeure partie du musée de l'Homme et du musée national des arts d'Afrique et d'Océanie. De nombreuses acquisitions récentes ainsi que des dépôts complètent cette sélection d'objets phares, riche par leur diversité et leur qualité plastique. Toutes les typologies y sont représentées : sculptures, masques, textiles, instruments de musiques, objets rituels et du quotidien. Au fil des pages, agrémentées de notices claires et concises, le lecteur est convié à découvrir un florilège d'oeuvres emblématiques: le pendentif Hei-tiki (Maori), le masque à l'image du lièvre (Dogon), le couple de jumeaux ibeji (Yoruba), le costume de chaman (Évenk) ou le manteau de la « danse des bisons » (Vallée du Mississippi)? 
5. La voie des masques
Claude Lévi-Strauss
4.40★ (18)

Claude Lévi-Strauss raconte son émerveillement devant l'étrangeté et la force plastique des masques indiens, particulièrement ceux des peuplades du Pacifique Nord. Partant d'une description de ces masques puissamment colorés, aux formes tourmentées, il analyse leur code esthétique tout en les mettant en parallèle avec les m?urs et les mythes des peuples qui les fabriquent. Il montre comment ces masques constituent un langage complexe. Il conduit donc, à la fois, une étude sur des peuples originaux et une réflexion générale sur la notion de " style ". La voie des masques, jalon important dans l'?uvre ethnologique de Claude Lévi-Strauss, est aussi une méditation sur l'esthétique des arts plastiques.
6. Masques
Christiane Falgayrettes-Leveau
4.00★ (5)

Les masques sont connus et utilisés dans toutes les parties du monde. Objet de culte ou de divertissement, le masque intervient dans un très grand nombre d'activités religieuses, funéraires, sociales ou ludiques. À la source de ce symbole, le masque africain, dont Christiane Falgayrettes-Leveau, directrice du musée Dapper à Paris, est l'incontestable spécialiste. Pourquoi les hommes ont-ils utilisé cet "écran", ce "relais" pour s'identifier aux génies et aux dieux, pour se construire un deuxième visage et se recréer une nouvelle personnalité ? C'est à cette question que répond Masques, avec une centaine d'illustrations qui appuient la subtile démonstration de Christiane Falgayrettes-Leveau. Les photos des masques africains sont de véritables oeuvres d'art car, outre leur beauté absolue, elles suggèrent la cristallisation de toutes les légendes du surnaturel. Elles donnent même le vertige, que la plume de l'auteur vient subtilement amplifier. Ce livre est un parfait alliage entre émotion et connaissance historique absolue. --Pierre Guillaume 
7. Parures rituelles des peuples
Reader's Digest
3.00★ (2)

PARURES RITUELLES des peuples du monde est consacré à l'ancestrale aspiration humaine à donner à son propre corps une nouvelle identité par la couleur et la déformation, à quitter sa condition terrestre pour passer dans le monde des puissances mystiques, des démons, des esprits et des anges. Cet ouvrage illustre l'aspiration à revêtir un nouveau moi, à se métamorphoser, à mettre en scène un " second visage ". PARURES RITUELLES des peuples du monde décrit comment, par les peintures, les tatouages et les masques, l'Homme prend le pouvoir, montre son statut et sa force, chasse l'étranger et impressionne amis et ennemis ; c'est aussi l'art de faire preuve d'humilité, de se soumettre, d'implorer la clémence divine ou de n'être " que " beau, souligner sa grâce, sa délicatesse et son pouvoir de séduction.
8. L'homme & ses masques : Chefs-d'oeuvre des musées Barbier-Mueller, Genève et Barcelone
Michel Butor
4.50★ (8)

Pour la première fois en Europe, les riches collections des musées Barbier-Mueller de Genève et de Barcelone ont permis de réunir une sélection exceptionnelle de 125 masques du monde entier, illustrant 5000 ans d'histoire de l'art. Le poète Michel Butor a mis en scène avec sensibilité les masques d'initiation, de chamanisme, de théâtre, de carnaval ou de protection, qui dialoguent ainsi avec des mots choisis. Alors, ces visages de bois, de fibres et de fer prennent vie. Ils rassurent ou terrorisent, leurs faces s'illuminent d'un sourire ou se figent dans une grimace crispée. Ce défilé est introduit par un essai de l'ethnologue et philosophe Alain-Michel Boyer, évoquant avec liberté les nombreux visages et aspects du masque. Chaque oeuvre est enfin décrite et replacée dans son contexte de création au sein d'un catalogue rédigé par l'historienne de l'art Floriane Morin.
10. Vision d'Océanie
Vincent Bounoure
2.50★ (2)

Catalogue de l'exposition de la Fondation Dapper (Oct.1992-Mars 1993). 175 pièces d'art océanien exposées, accompagnées d'un texte de Vincent Bounoure. Index des ethnies et peuples.Livre en français | Text in FrenchLivre épuisé | out of PrintEtat comme neuf | Copy as new.Un vol.rel toile jaq.coul 33x24cm 252pp. Près de 200 ill. Glossaire BiblioExposition : PARIS 1992 1993
11. Visages des dieux Visages des hommes : Masques d'Asie
Jacques Pimpaneau
2.00★ (2)

Puissance énigmatique des masques : des sociétés ont pu vivre sans connaitre la roue, ou la métallurgie, il n'en est pas qui ont ignoré les masques. Comme si c'est visages de papier, de soie, de bois, ne dissimulaient que pour révéler, comme si ces visages sans yeux ouvraient sur l'invisible. Dessinant à la surface du monde, dans leur diversité, un fabuleux musée de l'imaginaire, de la nostalgie et du désir humain. Comme si ces "objets futiles de première nécessité" nous disaient encore les larmes, les colères, et les rires des dieux. Comme si par eux les dieux se donnaient encore en spectacle.
12. Masques de l'Himalaya
Dominique Blanc
Ce catalogue accompagne la première exposition de grande importance sur les masques de l'Himalaya. Englobant la totalité des influences religieuses de la région, animiste et chamanique, hindouiste ou bouddhique, couvrant toute l'aire himalayenne en partant du Ladakh au Cachemire indien, le Népal, le Bhoutan et l'Arunachal Pradesh ainsi que le Tibet, cet ouvrage présente un panorama complet des masques de cette partie du monde. Il réunit plus de 200 pièces provenant de grandes collections privées ou d'institutions célèbres, telles le musée Barbier-Muëller de Genève ou le musée du quai Branly à Paris. Peu représentés jusqu'à une date récente dans les musées, les masques himalayens ont conservé leurs mystères. Contrairement aux masques africains ou océaniens qui dès le XVIIIe siècle ornaient les cabinets de curiosité des érudits du Siècle des Lumières et dont la découverte par les artistes au début du XXe siècle allait bouleverser une certaine conception de l'art par son influence sur le cubisme, les masques himalayens n'arrivèrent en occident que récemment. C'est l'ouverture du Népal dans les années 60 avec l'afflux de personnages aussi divers que curieux qui révéla cette part de l'art himalayen que les quelques collectes de Jacques Bacot, entre autres, n'avaient fait qu'effleurer sans en révéler la richesse et la variété. Une exposition de cette importance a pour but, non seulement de révéler des pièces d'une qualité rare, mais à travers cette publication et cette confrontation de pièces majeures, de permettre également une évolution notable des connaissances sur le sujet.
13. Miroir de l'Afrique
Michel Leiris
4.20★ (19)

«Les méthodes de collecte des objets sont, neuf fois sur dix, des méthodes d'achat forcé, pour ne pas dire de réquisition. [...] Autant des aventures comme celles des enlèvements du kono, tout compte fait, me laissent sans remords, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen d'avoir de tels objets et que le sacrilège lui-même est un élément assez grandiose, autant les achats courants me laissent perplexe... : on pille des Nègres, sous prétexte d'apprendre aux gens à les connaître et les aimer, c'est-à-dire, en fin de compte, à former d'autres ethnographes qui iront eux aussi les "aimer" et les piller.» Leiris, 1931.
14. Paroles de Masques : Un regard africain sur l'art africain
Alphonse Tierou
Emblématiques de l'art africain, omniprésents dans les galeries d'art et les musées internationaux, les masques incarnent la face visible d'une institution méconnue, dont nos sociétés ont beaucoup à apprendre. Quel est le rôle des Masques, sur les plans philosophique, spirituel, artistique, mais aussi juridique, politique et pédagogique ? Quelle est la place de la danse, de la musique profane et sacrée (tambours parleurs), de la nudité dans la symbolique du Masque ? Quel est le concept de Dieu dans la tradition africaine ? Qui sont les hommes et les femmes porteurs de masques ? Le masque miniature sert-il vraiment de passeport ? Que disent les Masques sur l'indifférence des Africains pour les musées ? Quelle est la conception africaine de l'art ? Quelle est la place du Masque et de l'artiste dans la transmission des savoirs ? C'est tout un univers que nous dévoile cet ouvrage qui chante l'Afrique, sans complaisance, autant qu'il interroge le monde contemporain.
15. L'âme de l'Afrique : Masques et sculptures
Serge Diakonoff
2.00★ (6)

Le jazz est sorti des bastringues de la Nouvelle-Orléans. Qu'est-il devenu ? L'événement musical majeur du XXe siècle. A qui en sommes-nous redevables ? Aux racines de l'expression musicale africaine. De même, l'art africain quitte l'exclusivité du musée d'ethnographie pour faire son entrée au musée d'Art et d'Histoire. C'est un événement. Merci à l'ethnologue, au voyageur, au médecin, à tous ceux qui, sur le terrain, ont à toute époque observé, noté, témoigné, réfléchi. Ceux dont le seul savoir permet une vision intime du Continent Noir. Au moment où l'art africain fut révélé dans sa forme à Picasso, Matisse, Breton et les autres, notre art s'est transformé. La différence de perception avec ceux qui créèrent l'art moderne réside dans le fait qu'aujourd'hui le sens même des objets tribaux acquiert une importance négligée lors de leur découverte. Cet ouvrage donne un éclairage sur l'incroyable paradoxe de la diversité et de la cohérence de l'art africain. Il montre par la statuaire et son art du masque ce qu'il y a de particulier dans la nature intellectuelle africaine et sa contribution à l'histoire culturelle de l'humanité. Depuis 50 ans, Serge Diakonoff a parcouru le monde pour constituer une collection de plus de 900 masques et sculptures et présente ici, pour la première fois, l'ensemble de l'art tribal africain à travers une sélection inédite, remarquable et représentative de cet art qui fait maintenant partie du patrimoine de l'humanité. Il nous montre des objets peu courants ou atypiques, parfois totalement absents de l'iconographie africaine classique. L'ensemble des légendes d'accompagnement, ainsi que quelques textes explicatifs, donnent une idée globale de la spiritualité de l'Afrique Noire et des raisons qui ont conduit ses peuples à produire un art autochtone d'une grande invention et d'une telle diversité. 
16. Le corps africain
Alain-Michel Boyer
Chaque société a toujours voulu accomplir, avec les corps des personnes qui la constituent, des métamorphoses, pour modifier leur image originelle, fabriquer une représentation qui transcende une réalité brute, trop naturelle. Mais en Afrique ces altérations de l'apparence sont également un art, au même titre que les masques, la statuaire. Avec une forme esthétique des coiffures, des peintures corporelles, des parures, aussi accomplie que celle de la sculpture. En certaines contrées, plus le corps est orné, plus sa présence, charnelle, spirituelle, est grandie, sublimée. Pour le transfigurer ? Le restituer plutôt à lui-même, le faire devenir ce qu'il est : une peau devenue graphisme, travaillée au même titre que les matières des sculpteurs, des orfèvres. Le magnifier comme on le ferait d'une statue, ce n'est pas le déformer mais le transmuer, d'un état indifférencié, vers la culture. Dans certaines contrées, quand un matériau, bois, pierre, métal, fait défaut, que reste-t-il, sinon son propre corps ? S'il est vrai que l'Afrique est entrée dans les contraintes et le jeu de la civilisation européenne, et que les scarifications, par exemple, sont souvent abandonnées, il existe encore des lieux, isolés, où les arts du corps sont célébrés comme autrefois. Loin des villes : au centre du Niger, au sud de l'Ethiopie, au nord de la Tanzanie, dans le bassin du Congo, certains peuples, avec une admirable obstination, refusent encore les us, les coutumes, les modes vestimentaires occidentales.
17. Regards de Masques
Pierre Amrouche
"Avant tout ce livre est un carnet de voyage, de rencontres. J'attache plus d'importance aux visages amis qu'aux seules photos de masques, et ses visages sont autant, sinon plus, des masques, et leurs regards « des regards de masques », qu'ils soient ou non soulignés de fards ou nappés de kaolin." Depuis qu'il existe un intérêt pour l'art africain, on constate que l'identité des créateurs ou des premiers possesseurs de ces objets est occultée, presque toujours absente d'ouvrages se voulant seulement esthétiques. Cette absence notable porterait à douter de l'existence même des auteurs et possesseurs de ces objets, reconditionnés en oeuvres d'art anonymes par l'Occident. Ces masques perdus n'ont-ils jamais eu de maître pour les façonner et les manipuler avec amour et respect ? Aucune main attentive n'a-t-elle jamais lissé le kaolin sur une face avant de la sécher à la flamme d'une torche d'okoumé ? Et leurs départs, aucunes larmes, aucuns regrets, ne les auraient donc accompagnés ? Tous ces objets, orphelins dans les vitrines des musées et dans les collections privées ont des familles d'origine, que ceux qui les ont adoptés ont choisi trop souvent d'ignorer, par confort. Ces hommes et ces femmes ont des visages que ce carnet de voyage voudrait faire revivre, même si c'est tard. Ces visages et ces regards sont aussi ceux de leurs masques, ils se ressemblent, ils sont indissociables. On revendique le droit d'apprécier l'objet d'art africain sans étiquette, librement, sans étude préalable de son passé, de sa vie véritable. On peut le faire si on oublie que derrière le masque ou l'objet il y a autre chose que le simple bois, il y a l'homme, sa pensée et sa main. L'objet est dès l'origine, il n'attend pas la mise en scène du musée ou du collectionneur pour exister.
18. Afrique noire : Masques, sculptures, bijoux
Laure Meyer
4.50★ (17)

Un des grands mérites de cet ouvrage est d'aborder les arts de l'Afrique noire de manière thématique. Importance capitale de la religion et de la magie, croyance accordée à des forces occultes omniprésentes, cultes ancestraux accompagnés de sacrifices, rites de funérailles, cérémonies d'initiation, danses masquées pour tous les temps de la vie, puissance des sociétés secrètes, volonté de prestige des chefs, désir de parure ou recherche de beauté pour les objets les plus humbles, tels sont les sources profondes de l'art africain traditionnel. Dans ce contexte, l'artiste chargé de la création des ?uvres indispensables ne disposait que d'une liberté relative. Mais quel résultat ! Une analyse esthétique attentive montre à quel point les problèmes ont été brillamment résolus : trouvailles de formes, audaces dans la conceptualisation, raccourcis évocateurs ; ce n'est pas un hasard si l'art africain a influencé si profondément l'art moderne, de Modigliani à Matisse, de Vlaminck à Derain en passant par le cubisme de Picasso et de Juan Gris.
19. Masques africains de la collection Barbier-Mueller
Iris Hahner-Herzog
3.83★ (5)

Aucune collection privée d'art africain ne couvre le continent noir mieux que la collection Barbier-Mueller. Commencée dans les années 1910 par Josef Mueller, elle a été complétée par Jean Paul Barbier qui en a fait l'un des plus importants musées d'art africain du monde. Symboles de l'art africain, les masques (l'un des points essentiels de la collection) incarnent la puissance créatrice des artistes comme des danseurs (les masques sont presque toujours présentés pendant les danses). Pratiquement toutes les régions où des masques ont été créés ou portés lors des cérémonies sont recensées dans ce livre : le lecteur y découvrira des pièces exceptionnelles, dont certaines peuvent être qualifiées " d'historiques " puisqu'elles ont appartenu aux découvreurs de l'art tribal du début de notre siècle. Un grand nombre de ces oeuvres est d'ailleurs reproduit ici pour la première fois. Un texte introductif explique la raison d'être du masque en Afrique. De plus, cent masques - choisis pour leur caractère emblématique - sont reproduits en pleine page et en couleurs. Ils sont placés dans leur contexte d'utilisation à l'aide de photographies " en situation ". Enfin, un catalogue, également illustré, fait l'inventaire complet des 250 masques de la collection. Chaque masque est l'objet de commentaires esthétiques et ethnographiques dans lesquels les auteurs décrivent son contexte rituel et analysent la symbolique qui lui est liée.
20. Masques Ekiti : Visages de l'au-delà
Reginald Groux
Reginald Groux collectionne depuis trente ans les « masques calebasses ». Les masques Ekiti sont des masques étranges qui proviennent du Nigéria, des confins Nord-Est du pays Yoruba ; ils font partie de la famille des Engungun et constituent de véritables moyens de médiation entre le monde des vivants et des morts. Malgré la forme imposée de la calebasse, ils sont d?une très grande variété et revêtent des aspects poétiques, grotesques ou effrayants. Très peu connus du public d?amateurs d?arts premiers, ils n?ont, jusqu?à présent, fait l?objet d?aucune étude ethnologique et documentaire. Avec cette publication, Reginald Groux ouvre des portes et invite le lecteur à découvrir un mode d?expression inconnu et à poursuivre ensuite un travail de recherche sur des objets « surgis de l?ombre ».
22. Masques du Pays Dogon
Francine Ndiaye
3.00★ (2)

Les masques du pays Dogon au Mali ont été révélés au public dans les années trente par les études de Marcel Griaule, grâce à la mission Dakar-Djibouti. Depuis lors, aucun ouvrage ne leur avait été exclusivement consacré. Ce livre d'Alain Bilot, Geneviève Calame-Griaule et Francine NDaye remet à l'honneur ces véritables ?uvres d'art indissociables du culte des morts de la religion dogon. Les masques, réalisés par les danseurs, sont utilisés lors de cérémonies funéraires pour accomplir des danses rituelles Une centaine de pièces inédites sont ici présentées, replacées dans leur contexte culturel, définies selon différentes typologies, et commentées. Elles illustrent parfaitement la permanence des archétypes à travers les âges mais soulignent la liberté de chaque sculpteur dans son interprétation. Un exemple de la vigueur de la création plastique des dogons. --Nathalie Vorimore
23. Yoruba : Masques et rituels africains
Josette Rivallain
Cet ouvrage est le premier à mettre en lumière, photographies à l'appui, l'importance des rituels yorubas anciens à travers les manifestations de danseurs masqués, et leur impact sur la quête identitaire des mondes africains et américains actuels. Bien connus par leur musique, leurs dramaturges et leurs écrivains, les Yoruba vivent en Afrique de l'Ouest , au sud du Nigéria, du Bénin et du Togo. Ils constituent un ensemble culturel défini autour d'une langue commune et de la croyance en un dieu unique. Le but de cet ouvrage est de montrer comment ces pratiques ancestrales continuent de donner jour à un patrimoine qui mêle la sculpture, la danse et l'art du vêtement dans une perpétuelle invention. Afin d'assurer leur cohésion religieuse, sociale et leur protection, les Yoruba depuis plusieurs siècles se sont organisés en sociétés, certaines très fermées, d'autres plus publiques dont plusieurs survivent toujours. Elles exercent un poids réel auprès des autorités politiques actuelles dans les trois pays concernés. Depuis le XVIIIe siècle deux de ces sociétés sont particulièrement connues : celle des Egun ou revenants, et celle des Guèlèdè, dont les membres sont obligatoirement des hommes. Les Egun, spectaculaires dans leur tenue de danse rituelle, forment une organisation secrète qui honore les morts et les ancêtres mais se manifeste en public de jour. Elle veille au bon ordre du groupe. Les Guèlèdè sortent afin de mettre de l'ordre dans la société : si la pluie ne tombe pas, en cas de maladie ou de travers honteux. Les masques représentent souvent des femmes, mais sont portés par des hommes. Le sens de la danse est donné par le chant et le masque est réalisé une fois le chant composé. Ce sont des sculpteurs spécialisés qui travaillent le bois. Les collections du musée de l'Homme à Paris, reproduites ici de manière intégrale pour la première fois, témoignent de la grande richesse d'invention de ces artistes, non dénuées d'humour, dont le style est aisé à reconnaître. Dans leur production, ils ont su représenter les symboles du pouvoir colonial à travers des formes très originales. Aux XVIIè et XVIIIè siècles, des familles entières de Yoruba furent déportées comme esclaves en Amérique mais regroupés notamment au nord du Brésil par grandes régions de provenance. Hommes et femmes, alors, firent revivre une partie de leur passé culturel. Ils s'exprimèrent plus particulièrement à travers les sociétés de culte et de possession, la musique, les chants, la danse, les enrichissant d'apports d'autres groupes africains et des cultures locales. Le culte des revenants reste bien connu au Brésil, à Cuba et cristallise en partie autour de lui le désir qu'ont les communautés noires américaines des Etats Unis de retrouver leurs origines propres. » 
24. Yoruba
Babatunde Lawal
2.50★ (4)

Les Yorubas du Nigeria et de la République du Bénin sont célèbres pour la richesse de leurs arts visuels dont les formes se déclinent du naturalisme à l'abstraction. La signification nothologique de ces arts est profondément ancrée dans la cosmologie des Yoruba, notamment dasn leur perception du corps humain en tant que sculpture réalisée par la divinité de la création, Obàtala, pour incarner l'âme dans le monde physique. En outre, la tradition rapporte qu'Obàtala et d'autres divinités auraient également adopté cette même forme humaine pour accompagner les premiers hommes sur la Terre, nouvellement créée sous le ciel, et les aider à établir les fondations de ce que l'on appelle aujourd'hui la culture yoruba. La cosmologie yoruba ne rend pas seulement compte d'un art de vivre, elle envisage aussi la capacité de créer comme une qualité inhérente à l'humanité. Cette qualité se révèle tant dans l'élan esthétique des performances et des arts visuels que dans l'usage des images et des masques pour incarner le sublime et communiquer avec lui.Ce volume de la série apporte un éclairage particulier sur la forme et la signification de l'art yoruba   il contribue à approfondir notre compréhension de ses implications sociales, spirituelles et esthétiques.
25. Masques vivants : Patrimoine Nuna
Yannick Giorgi
L'auteur est le co-organisateur depuis 1995 du festival des masques Nuna (pays frontalier du pays Dogon), qui est le plus grand rassemblement de masques du Burkina Faso. Ce magnifique livre nous surprendra par la qualité de ses photos et nous initiera aux différents rituels des sociétés de masques. Il a fallu à l'auteur acquérir patiemment toute la confiance de ce peuple pour pouvoir photographier comme il l'a fait les différentes sorties de masques dans les villages Nuna. Un véritable document anthropologique unique en son genre ! 
26. Les masques de jade Mayas
Pinacothèque de Paris
La Pinacothèque de Paris présente la découverte archéologique la plus importante de la dernière décennie au Mexique : les masques en mosaïque de jade. Ces masques exceptionnels, entièrement restaurés par les plus éminents spécialistes en archéologie maya, représentent les visages de la divinité. Créés pour les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils avaient pour mission d?assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort. Les archéologues datent l'installation des Mayas en Amérique centrale aux alentours de 2000 ans avant notre ère. Leur implantation culturelle comprend la péninsule du Yucatan et la région de Chiapas au Mexique et s'étend jusqu'au Honduras, Salvador, Belize et Guatemala actuels. Cette civilisation brillante s'illustre dans tous les domaines : l'astronomie, les mathématiques ainsi que dans un système complexe d'écriture à base de glyphes, récemment déchiffré. Contrairement à l'organisation centralisée de l'empire inca, le système politique maya s'apparente à une mosaïque de cités-États indépendantes, qui alternent, au gré des événements, conflits armés et alliances. La civilisation maya atteint son apogée à la période dite « classique », entre 250 et 900 de notre ère. Les oeuvres aujourd'hui exposées appartiennent toutes à cette époque d'épanouissement culturel. Les Mayas avaient une prédilection particulière pour la couleur verte. Le jade était pour eux le matériau le plus rare et le plus précieux. Apanage de l'élite, la pierre verte était aussi associée au sacré. De façon surprenante, les Mayas utilisaient ces pierres pour représenter la divinité solaire comme le montrent les nombreuses effigies en jade figurant le soleil. Les artistes mayas confectionnaient les masques à partir de tesselles de pierres vertes et faisaient montre d'une grande virtuosité. Ils adaptaient la taille et la couleur des tesselles pour obtenir le plus grand naturalisme. Les masques de jade exposés ont été retrouvés dans des sépultures d'aristocrates. Une partie d'entres eux sont des masques funéraires qui représentent les visages individualisés des dirigeants mayas. La lecture des oeuvres est enrichie par une fructueuse mise en contexte : les masques sont, en effet, présentés avec le reste du trousseau funéraire - pectoral, colliers, boucles d'oreilles, bracelets, céramiques et autres offrandes. Le catalogue reprend le parcours de l'exposition, fruit d'une dizaine d'années de recherches et de restaurations, menées par les plus grandes institutions mexicaines sous la responsabilité de Sofía Martínez del Campo Lanz, experte renommée et auteur des textes du catalogue
27. Plumes d'éternité : Parures funéraires de l'Ancien Pérou
Jean-Paul Duviols
La collection de Georges Halphen, présentée ici, est composée de parures, de ponchos, de coiffes, de masques... issus des cultures pré-incaïques Chancay, Nazca, Huari et Chimu. Ces pièces sont datées entre 200 et 1400 de notre ère, et permettent de pénétrer dans l'univers énigmatique et fabuleux des anciennes civilisations péruviennes. « ... Ce sont cette beauté intemporelle et ce désir d'éternité, symbolisés par ces plumes aux couleurs toujours vives, que proposent à notre contemplation ces ?uvres uniques qui participent du merveilleux et suscitent le rêve. » James W. Reid.
28. Embellir le corps : Les parures corporelles amérindiennes du XVIe au XVIIIe siècle
Jérôme Thomas
2.00★ (2)

« Couvrez ce corps que je ne saurais voir. » Telle aurait pu être l'apostrophe des grands explorateurs aux Amérindiens. Car la découverte des Amériques annonce aussi celle du « sauvage », avec son cortège d'oppositions: nature contre culture, nudité contre vêtement. À rebours de cette image d'Épinal, Jérôme Thomas passe au crible la signification des parures corporelles des Aztèques, des Incas ou des Tupinamba, à travers les textes originaux des premiers explorateurs espagnols, français et portugais. Cette perspective inédite permet à l?auteur de revisiter les célèbres récits de Christophe Colomb, d'Amerigo Vespucci ou de Jean de Léry, mais aussi de mettre en lumière des textes majeurs inconnus du public francophone. Un voyage passionnant au coeur des civilisations précolombiennes. Un regard sensible sur la beauté riche et complexe de l'esthétique amérindienne.
29. Art des indiens d'Amérique du Nord
Editions Somogy
De l'Arctique à la Côte nord-ouest, des plaines aux forêts, ce livre réunit des dizaines de chefs-d'oeuvre des Indiens d'Amérique du Nord. Armes somptueuses, boucliers, parures, masques, tissus, toute la vie indienne se retrouve à travers les pièces exceptionnelles de la collection Thaw.
30. Parures de tête ethniques : D'Afrique, d'Asie, d'Océanie et d'Amérique de la collection Ghysels
Anne Van Cutsem-Vanderstraete
1.00★ (3)

Les ornements de tête sont le thème du dernier volume consacré à la somptueuse collection Ghysels de bijoux ethniques. Partie la plus précieuse du corps qu?elle domine, la tête attire tous les regards. Parfois déformée, scarifiée, tatouée, couronnée, empanachée, les oreilles, lèvres et nez percés, elle devint, au fil du temps, la scène principale du corps-spectacle qu?il fallait protéger. La plupart des peuples accordent un soin particulier à la chevelure, siège de la force vitale. Longs, tressés ou relevés en chignon, les cheveux sont agrémentés d?ornements divers. Soucieux d?en imposer à leurs sujets ou d?impressionner leurs ennemis, les chefs et les guerriers, qu?ils fussent africains ou des archipels des mers du Sud, se paraient entre autres des plus belles plumes tout comme les Amérindiens, plumassiers exceptionnels qui, depuis des siècles, réalisent une grande variété de parures et de coiffes. Nubiles, épouses, mères ou courtisanes, les femmes ont à séduire. Vivant en symbiose avec la nature, elles y puisent, tout comme les hommes, les matériaux qui leur permettent de s?embellir. Fleurs et feuillages furent également transposés en or ou en argent, parfois serti de pierres précieuses, afin de réaliser des épingles, peignes, diadèmes ou ornements destinés à rehausser leur beauté. Complices des femmes, les artisans chinois réalisèrent avec virtuosité les armes de la séduction tels des chefs-d??uvre miniatures en plumes de martin-pêcheur ou des bijoux en pierres semi-précieuses, soulignés de filigranes arachnéens. Les Japonais, réputés pour leur raffinement extrême, conçurent une prodigieuse variété d?épingles et peignes ornementaux. Depuis des temps immémoriaux, la bouche se pare, en Afrique et en Amérique, de labrets tandis que, de par le monde, les ornements de nez protègent hommes et femmes de l?intrusion d?esprits malins. Souvent spectaculaires, ces parures empruntent également leur matière à la nature telles les plumes aux couleurs chatoyantes des labrets urubu-kaapor, et les défenses de cochon sauvage, portées en Nouvelle-Guinée. En Inde, des anneaux de nez en or, délicatement ouvragés, rendent un subtil hommage à la féminité et à la sensualité de la femme mariée. Le livre comprend plus de 200 illustrations commentées, un glossaire, un index, des cartes et une bibliographie générale.
31. Parures de tête : Afrique - Asie
Anne Van Cutsem-Vanderstraete
Les quelque cent vingt coiffures de la collection Ira Brind nous conduisent jusque dans les terres les plus reculées de ces deux continents--------- La nature environnante s'est montrée généreuse envers les artisans qui, grâce à leur génie créateur et leur savoir-faire, en ont merveilleusement exploité les ressources. Fibres, graines, feuillages et fleurs sont empruntés au monde végétal tandis que plumes chatoyantes, coquillages immaculés ou iridescents, dents et fourrures le sont au règne animal; fer, cuivre, argent et or ont aussi largement contribué à conférer leur force ou leur éclat aux parures de tête. Ces dernières se déclinent sous forme de chapeaux, bonnets, coiffes, couronnes et bandeaux. Des siècles durant, les grandes voies commerciales et de pèlerinage ont facilité l'acquisition de matériaux rares et de produits manufacturés ainsi que la diffusion de techniques de fabrication nouvelles. Adolescents initiés et adultes, chasseurs et guerriers, dignitaires religieux et guérisseurs, souverains et notables; filles nubiles, femmes mariées et jeunes mères arborent des parures de tête distinctes. L'auteur en fait découvrir la richesse symbolique au lecteur.----------------
32. Parures ethniques : Le culte de la beauté
Bérénice Geoffroy-Schneiter
5.00★ (3)

L'art de se parer est universel. Nulle gratuité, cependant, dans ces pratiques des antipodes. Marqueurs ethniques, cristallisations de superstitions et de croyances, signes de richesse ou de fécondité, le bijou comme le costume, le tatouage comme la scarification sont un langage. S'appuyant sur de magnifiques photos de "terrain" et de "mode", Parures ethniques explore ce "culte de la beauté" à travers ses plus belles manifestations dans l'espace et le temps. Des peintures corporelles des Indiens d'Amazonie aux coiffures de plumes des dignitaires papous, des crânes allongés des épouses Mangbetu aux pieds bandés des petites Chinoises, de la collection "Esquimau" de Jean-Paul Gaultier aux robes "Massaï" d'Azzedine Alaïa ou de John Galliano...
33. Plumes and Pearlshells : Art of the New Guinea Highlands
Chris Boylan
Spectacular exchange ceremonies involving hundreds of dancers festooned with elaborate body adornments ? including highly prized bird of paradise plumes and the revered kina, or pearlshell ? is something for which the peoples of the New Guinea highlands are renowned. Appreciating the sophistication and sheer beauty of these adornments, Stanley Gordon Moriarty assembled one of the finest collections including exquisitely constructed headdresses, arm- and leg-bands, ear- and nose-rings and necklaces, made of feathers, shell, bark cloth, animal and plant fibres and natural pigments. This book presents highlights from this extraordinary collection, now held by the Gallery, as well as other superb pieces used in rituals, war and daily life such as rare gourd masks, painted shields, carved spears, woven and carved figures, textiles and dance masks.
34. Le théâtre du monde : Une histoire des masques
Paul-André Sagel
Des forces obscures de la nature aux instincts les plus profonds de l'homme, des rites tribaux aux catharsis théâtrales, le masque est le médium d'une vérité trop forte, trop violente pour les visages fragiles. Il fascine et envoûte. Mais, malgré de surprenantes analogies d'une aire culturelle à une autre, cet objet du mystère a reçu tant de formes qu'il demeure, en lui-même, mystérieux. Pouvant se lire ou se consulter à plusieurs niveaux, cette vaste synthèse, accompagnée de plus de trois cents illustrations, raconte l'épopée éclectique et fantasque du masque, croqué sur le vif dans tous les domaines, parfois inattendus, où il est employé: théâtre et carnaval bien sûr, mais aussi religion, publicité, bande dessinée, mode, politique. Qu'il soit drôle, délirant, effrayant, il se révèle toujours le vecteur étonnant d'un pouvoir, pour la délicieuse inquiétude de qui le voit en action.
35. Les Masques - rites et symboles en Europe
Yvonne de Sike
4.75★ (4)

L'apparition récente des masques d'Halloween en France, l'adoption de rites carnavalesques tropicaux en Scandinavie, la renaissance des masques de la Fête-Dieu en Espagne... Autant de fêtes et de rites à déguisements qui fleurissent en Europe et invitent à s'interroger sur les fonctions des masques. Reflets du moi, supports d'initiation, points de passage entre le connu et l'inconnu, les masques offrent une polyvalence parfois déroutante, insaisissable. Tel un fil d'Ariane, ce livre guidera le lecteur à travers les étonnants labyrinthes des traditions masquées. 
36. Masques Mascarades Mascarons
Françoise Viatte
« Le masque, d'immémoriale origine, a été pour les humains un suppléant, un vecteur de puissance, ou, pour qui n'en possédait pas la maîtrise, un redoutable antagoniste. Façonné de main humaine, il est composé de matériaux très divers et de toutes provenances [...]. La présence du masque, si fréquente, et dans de si nombreuses cultures (mais pour nous, Européens, surtout dans le passé gréco-latin), atteste qu'il est, comme le langage articulé, l'une des manifestations révélatrices de la condition humaine. Puisqu'il couvre, protège et parfois supplante la face, il n'est pas un outil semblable à d'autres. Il est une face nouvelle, produite par un agencement de matériaux et parfois d'objets, soutenue par l'espoir d'agir sur ses alentours ou peut-être encore au-delà, par le moyen de signes efficaces, d'une portée supérieure à ceux que le seul visage nu est estimé capable de manifester. Il mène à son terme ce que le tatouage ne fait qu'ébaucher. Son pouvoir est double, car en lui coexistent des possibilités de simulation et de dissimulation, vie et mort, passé ancestral et présence dans le surgissement » (extrait de l'introduction de Jean Starobinski). À la suite d'un essai introductif de Jean Starobinski, Françoise Viatte, Dominique Cordellier et Violaine Jeammet ont réuni dans ce livre, dix-huit études et plus d'une centaines d'?uvres d'art du ve siècle av. J.-C. au milieu du xixe siècle qui, sous le signe de Dionysos, de Melpomène, de la Gorgone ou de dieux modernes plus cachés, témoignent des pouvoirs du masque dans l'espace rituel du théâtre, de la fête, de la mort, des illusions, de la vie mondaine et de l'ornement.
37. L'appareil scénique dans les spectacles de l'Antiquité
Brigitte Le Guen
Un propos original et inédit sur la question du théâtre antique. Comment objets et autres éléments relevant de la mise en scène participent-ils pleinement à l?action dramatique dans le théâtre de l?Antiquité gréco-romaine ? En traitant de masques connus ou inédits, en s?intéressant de près aux vêtements-pièges, machines, cruches à eau, instruments de barbier, ou encore aux portes utilisés dans la tragédie, la comédie, le mime et la pantomime, les auteurs de ce volume collectif contribuent à porter un regard nouveau sur la scénographie des tragédies et comédies gréco-romaines.
38. Mascarades masculines : Genre, corps et voix dans l'Antiquité gréco-romaine
Maud Gleason
Comment influencer et séduire un public ? Comment emporter l'adhésion des foules, conclure un discours sous un tonnerre d'applaudissements ? En Grèce et à Rome, on s'exerce aux techniques de la rhétorique et aux subtilités de la langue, mais ce n'est qu'un aspect des exigences de l'art oratoire : pour convaincre, émouvoir, charmer, il faut un corps et, surtout, il faut une voix. Une voix profonde et masculine ? Pas forcément. Maud Gleason nous guide dans les assemblées, les tribunaux, les places publiques où officient les orateurs sophistes du monde gréco-romain. On y croise les stars de l'époque : Favorinus, à la voix chantante et à l'élégance féminine, fait vibrer aussi bien les hommes que les femmes ; Polémon, homme politique et déclamateur à l'austère virilité, lit les visages grâce à ses talents de physiognomoniste et débusque les efféminés qui s'ignorent comme ceux qui s'avancent masqués. Mascarades masculines dresse une cartographie des systèmes de genre à la fin de la République et sous l'Empire : point d'identité de sexe naturelle, mais des corps et des voix construits, travaillés, formés, qui révèlent des logiques érotiques et sexuées fort différentes des nôtres.
39. Le masque : du rite au théâtre
Odette Aslan
4.50★ (2)

Qu'ils l'aient utilisé pour tromper le gibier, pour célébrer leurs dieux ou leurs ancêtres, pour initier les néophytes ou encore pour se divertir sous des déguisements grotesques, les hommes de toutes les civilisations furent toujours fascinés par l'étrange pouvoir du masque. Dans la Grèce ancienne, le masque est devenu le symbole du théâtre, tragique ou comique. Sur le visage de l'acteur contemporain, n'est-il qu'un accessoire innocent, ou témoigne-t-il d'une recherche inconsciente du sacré ? Cet ouvrage, le premier, traite de manière fondamentale des divers aspects du masque, sacré ou profane, de son rôle et de ses fonctions dans des rituels dionysiaques, des séances chamaniques, des carnavals, avant d'aborder la commedia dell'arte, les spectacles du Théâtre du Soleil ou du Bread and Puppet. Des ethnologues et des anthropologues, des théoriciens et des historiens de théâtre, des comédiens et des metteurs en scène, des créateurs de masque en explorent l'origine et les évolutions, confrontant pratiques et points de vue, écoles et styles. Une abondante iconographie fait surgir le monde des masques rituels et traditionnels, elle dégage des exemples caractéristiques de la création théâtrale contemporaine, et contribue ainsi à révéler les pouvoirs secrets du masque, du rite au théâtre.
40. Commedia dell'arte : Le jeu masqué
Michèle Clavilier
4.50★ (7)

Polichinelle et Cie... La commedia dell'arte, née d'une tradition populaire qui plonge ses racines dans la Rome antique, est apparue en Italie au début du XVIe siècle. Elle a aussitôt imposé des types - caractérisés chacun par un nom, un costume, un masque - et un art particulier du jeu théâtral, reposant sur l'improvisation à partir d'un canevas comique. C'est dans une double perspective historique et technique que se place cet ouvrage. Non seulement l'histoire de la commedia dell'arte s'y trouve retracée, mais, pour la première fois, une approche pratique en est proposée, à travers une description systématique de chaque personnage, un recueil des principaux lazzis, des exemples de canevas originaux, des techniques diverses d'improvisation et de réalisations pratiques de masques et de costumes. C'est, de façon directe, l'art et la manière du jeu masqué.
41. Le Primitivisme dans l'art du 20e siècle
William Stanley Rubin
3.50★ (3)

L'intérêt marqué au début du siècle par les artistes occidentaux pour la culture des sociétés tribales a joué un rôle déterminant dans l'éclosion de l'art moderne. Cet ouvrage présente de manière systématique toute l'information relative aux objets primitifs africains, océaniens et américains qui ont pénétré dans les milieux artistiques occidentaux, l'origine de ces collections et leur incidence selon les foyers de création. Les rapprochements entre les masques primitifs et les oeuvres modernes sont analysés en détail. Ces objets ont eu une incidence déterminante dans l'esthétique et la conception même de l'art de Gauguin, des Fauves, de Picasso, de Brancusi et des artistes expressionnistes allemands. Ils ont influencé des créateurs aussi différents que Lipchitz, Modigliani, Klee, Giacometti, Moore, les surréalistes et les expressionnistes abstraits. L'enquête s'achève par un examen des survivances de ce phénomène chez les tenants du primitivisme contemporain.
42. Masques : De Carpeaux à Picasso
Edouard Papet
Le masque demeure un objet énigmatique par excellence, empreint à la fois de l'inquiétante étrangeté d'une feinte du visage et du jeu sur les apparences. Objet de métamorphose destiné à dissimuler le visage à des fins religieuses ou théâtrales dans les sociétés anciennes, le masque connut en Europe, notamment en France, un renouveau et un succès considérable à la fin du me siècle et au début du XXe siècle, entrant en résonance avec tous les arts visuels. Étape dans la réalisation d'un portrait, réduction de ce dernier à l'essentiel, élément décoratif ou architectonique, ce genre de la sculpture, pourtant si familier, a rarement été étudié pour lui-même. Réunissant des ?uvres majeures de Rodin, Carriès, Böcklin, Klinger, Gauguin, Picasso et d'artistes moins célèbres mais dont la production de masques se révèle souvent très surprenante, cet ouvrage dresse ainsi une galerie de portraits, réelle et imaginaire, séduisante ou menaçante, qui se prête à la fantaisie sérieuse des audaces expérimentales de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et propose un cheminement autour d'une histoire ininterrompue du visage défait. Une fraction, troublante, d'humanité.
43. Masques de Venise
Xavier Richer
5.00★ (3)

Dans l'atmosphère fascinante du carnaval de Venise, les masques les plus sophistiqués et mystérieux nous invitent à participer à cette fête mythique et baroque.Des images enivrantes mais aussi des adresses et des conseils utiles pour ceux qui ne se contentent pas de rêver.
44. Faces : Visages maquillés du Carnaval de Venise
Sergio Zaccaron
De l'ombre surgissent des visages comme seule Venise sait en faire naître. Des visages maquillés - visages-fleurs, visages-fruits, visages-faunes -, mi-réels, mi-fantastiques, emprunts de mystère, d'arrogance, de mélancolie ou de joie, où la fantaisie dialogue avec la couleur. Car Venise est le carnaval et le carnaval est Venise. Dans cette ville magique, les visages semblent flotter sur une mer d'or : ils s'y reflètent et s'y révèlent. Sergio Zaccaron ne se contente pas de nous montrer des visages : les regards semblent pénétrer l'âme. Jeu de l'être, du paraître et de la magie, cette ronde de portraits anonymes nous parle de nous et du monde. C'est précisément en cela que ce livre est exceptionnel, loin des habituels reportages sur le " carnaval des masques ". Que le spectacle commence 
46. Fêtes, mascarades et carnavals
Nathalie Gauthard
La fête, la mascarade, le carnaval cristallisent la rupture avec le quotidien, ils incarnent le débordement, le désordre et l'excès. Ces pratiques ne se réduisent pas à une seule caractéristique, restreinte aux célébrations ou aux commémorations collectives, sacrées ou profanes. Elles sont composées de multiples facettes : l'ensauvagement, le renversement, le désordre, le comique, le grotesque, la bouffonnerie, le rire, etc. Elles ont traversé les époques et les espaces. Ces formes spectaculaires et collectives, ces pratiques esthétiques oscillent entre le licite et l'illicite, le discrédit et la reconnaissance, l'homogène et l'hétérogène.
47. Interrogatoire du masque
Jean Starobinski
4.00★ (8)

L'être humain est le vivant dont l'existence s'accompagne d'une aptitude à se faire être de façon accrue, à se manifester dans des rôles surajoutés. Pour soutenir ces rôles, dans la vie comme sur la scène, il fallut des grimages ou des masques, pourvoyeurs de simulation et de dissimulation, producteurs d'une mimique efficace. Les masques furent tantôt des porteurs de souveraineté, et tantôt aussi bien d'infamie ou de ridicule. Pour des sujets dans l'obligation de faire face, ils furent des figures de secours. Ils permirent de faire jouer de concert l'occultation et la manifestation. Ce recueil de quelques études comporte les pages toutes récentes sur «Les pouvoirs du masque» qui figurèrent en tête du catalogue de l'exposition Masques, Mascarades, Mascarons que le musée du Louvre a offerte au public en 2014. D'autres textes du présent recueil appartiennent à une époque où mon intérêt se portait sur les ennemis des masques dans la tradition littéraire française. Le texte intitulé «Interrogatoire du masque» est une fantaisie juvénile qui n'a jamais paru à nouveau depuis sa publication en revue datant de 1946.
48. Trésors de masques du musée du quai Branly
Editions de La Martinière
3.50★ (5)

L'art du masque, qu'il soit lié aux rites ancestraux, au théâtre et à la danse, témoigne, dans le temps et l'espace, d'une extraordinaire variété de formes et de matériaux - bois, fourrure, tissus, fibres végétales, pierre, papier mâché. Les 100 masques inestimables mis en lumière par le musée du quai Branly sont tous au coeur de la vie d'une communauté et nous dévoilent le lien puissant entre le monde des vivants et les forces magiques de l'invisible.
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