Il est parfois bon d'entrer dans une oeuvre par le début. Concernant celle de Nietzsche : l'inscrire dès les premières lectures dans son rapport aux images de la Grèce antique - archaïque, classique - que nos connaissances sur la mythologie, l'histoire, la tragédie, la naissance de la philosophie ont pu dessiner, former. Poursuivre ensuite la lecture d'une oeuvre philosophique qui se révèlera peut-être alors aussi aventureuse et redoutable, drôle et métaphysique que celle, par exemple, d'un romancier comme Herman Melville (je pense en particulier à Moby Dick ; Pierre, ou les ambiguïtés ; Bartleby). Les commentateurs de Nietzsche sont nombreux, je propose quelques titres, en toute subjectivité.