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"Les Bagnes d'enfants ! "
Liste créée par fanfanouche24 le 18/09/2020
17 livres.

Je viens d'achever l'ouvrage d'Ariane Bois " L'Ile aux enfants" avec une colère et rage sans nom... et je me souviens d'un autre ouvrage de Marie Rouanet qui m'avait aussi révoltée sur "Les Bagnes d'enfants "... Alors je me suis souvenue de mes venues hivernales pendant 15 ans , à Belle-Il en mer, et où, là aussi j'ai découvert une face sombre de notre histoire: l'existence d'un bagne d'enfants...

*****voir lien suivant : https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2019/09/29/alexis-danan-et-le-scandale-des-bagnes-d-enfants/

@ Soazic BOUCARD@*** le 18 septembre 2020***21 décembre 2022***24 novembre 2023

****voir excellente liste de wellibus... sur les bagnes d'adultes.



1. L'île aux enfants
Ariane Bois
4.08★ (820)

***Voir ma chronique du 17 septembre 2020--- "C'est l'histoire de Pauline et Clémence, deux fillettes inséparables, deux sœurs vivant près des champs de cannes à sucre, qui un jour, en allant chercher de l'eau à la rivière, sont enlevées, jetées dans un avion, séparées, et qui devront affronter bien des épreuves avant de comprendre ce qui leur est arrivé. Il ne s'agit pas d'un conte pour enfants, même cruel, mais de la véritable histoire des exilés de la Creuse, un transfert massif d'enfants venus de l'île de la Réunion pour repeupler des départements isolés de la métropole en 1963, contre leur gré et celui de leurs familles, devenue un scandale d'état. Dans ce roman, c'est la fille de Pauline, Caroline, qui, trente ans plus tard, mène l'enquête sur l'enfance de sa mère, provoquant ainsi des réactions en chaine et l'émoi de celle qui pour survivre a dû tout oublier... Comment devenir soi quand on vous a menti ? Peut-on se reconstruire un arbre généalogique ? Qu'est- ce qu'était l'adoption dans le secret et les non-dits des années 1970 ? L'histoire d'une résilience, d'une reconstruction et une plongée dans un épisode peu glorieux de l'histoire de France à travers les yeux de deux enfants."
2. Enfants du malheur ! : Les bagnes d'enfants
Henri Danjou
4.67★ (11)

"Jacques Prévert s'était inspiré d'une triste réalité : le témoignage d'Henri Danjou sur les colonies pénitentiaires réservées aux enfants publié en 1932. La discipline y était draconienne. Le silence absolu obligatoire. Henri Danjon, écrivain reporter, retrace l'histoire de lieux maudits nommés colonies pénitentiaires, maisons de redressement, maisons de correction. A la colonie du Luc (Gard), à celles de la Loge (Cher), du Mont Saint-Michel (Manche), d'Aniane (Hérault), Belle Ile en Mer, Cadillac (Gironde), Doullens (Sommes), Chanteloup (Yvelines), Mettray (Indre), partout la même férocité, quel que soit l'époque ou le régime. Les premières maisons d'incarcération du XVIIIe siècle offraient un cadre qui dépasse l'imagination. Si l'amputation de la main pour les parricides fut abolie en 1832, la liste des supplices restait longue. Qui punit-on dans ces établissements ? Des mineurs coupables de vols, souvent des vols alimentaires ou se livrant à la prostitution. Ceux que les pouvoirs appellent les " classes dangereuses ". Les vagabonds et tous ceux qui échappent au contrôle des familles, des patrons et du clergé sont dans le collimateur. Ils ne sont pas les seuls. Orphelins, pauvres, chapardeurs : dans l'esprit du législateur, si ces gamins ne sont pas encore délinquants, ils le deviendront un jour ou l'autre. De la promiscuité enfants/adultes où prospèrent toutes sortes de crimes aux règlements monstrueux calqués sur la barbarie militaire, en passant par le sadisme des geôliers, le travail forcé, les oubliettes, les maladies et autres horreurs, les monstruosités sont toujours justifiées au nom de la morale républicaine ou de la religion : la rédemption par la punition. La logique de la répression et de l'enfermement a tellement été contreproductive. et dénoncée par quelques esprits éclairés, que l'évidence de la prévention et de l'éducatif s'est enfin, peu à peu, imposée à la République. Ce témoignage d'abord publié sous forme de feuilleton dans Délabre dans les années 30 est d'une écriture très actuelle. A l'heure où la question sécuritaire revient au galop dans les discours, il n'est pas inutile de se souvenir des heures sombres des dogmatismes moraux et religieux qui bâtirent les tragiques bagnes d'enfants."
3. Les enfants du bagne
Marie Rouanet
3.73★ (111)

Une lecture qui m'a bouleversée autant que révoltée !! "Dans les familles d'autrefois, jusqu'au milieu du XXe siècle, on menaçait les enfants indociles de la « maison de correction ». Le souvenir était encore effrayant de ces prisons qui tenaient du couvent, de la caserne et du pénitencier. Depuis des décennies, on y enfermait sans distinction et sans pitié des bâtards, des orphelins, des sauvageons, coupables de vagabondage ou d'un simple vol de pain. Pour des années parfois, ces détenus de 6 ou 10 ans, mélangés à de vrais criminels, subissaient le froid, la faim et une discipline impitoyable. De ces châtiments, ils sortaient hébétés, révoltés, à jamais détruits. Marie Rouanet se souvient de ces hauts murs de la honte qui hantaient son enfance et évoque le sort de ces enfants sacrifiés par un système social inhumain"
4. Les enfants de l'ile du levant
Claude Gritti
3.81★ (94)

"En février 1861, un convoi d'une soixantaine d'enfants de cinq à vingt et un ans sort de la prison de La Roquette à Paris. Leur destination : la plus sauvage et la plus belle des îles d'Or, Le Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de la " colonie agricole " de Sainte-Anne dont le propriétaire est le comte de Pourtalès. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, l'empereur Napoléon III entend débarrasser les villes et les campagnes des innombrables gavroches, vagabonds et orphelins qui les peuplent. Il y a là Jean Devillaz, un solide savoyard qui a fui les sévices de son oncle ; Théo Gruner, matelot depuis l'âge de huit ans et arrêté à l'occasion d'une bagarre sur le port de Marseille ; Roncelin, apprenti forgeron ; Beaumais, un jeune aventurier belge ... Ensemble, ils vont constituer la bande des " Vulnérables " qui défendra les plus jeunes et les plus fragiles. Ensemble, ils vont survivre aux brimades, privations, mutineries et évasions qui se succéderont jusqu'à leur libération. En s'appuyant sur les archives de l'époque et à travers un récit plein de rebondissements, Claude Gritti a reconstitué l'histoire du plus terrible et du plus émouvant des bagnes, celui pour enfants de l'île du Levant."
5. Les mal-aimés
Jean-Christophe Tixier
3.44★ (444)

"1884, aux confins des Cévennes. Une maison d'éducation surveillée ferme ses portes et des adolescents décharnés quittent le lieu sous le regard des paysans qui furent leurs geôliers. Quand, dix-sept ans plus tard, sur cette terre reculée et oubliée de tous, une succession d'événements étranges se produit, chacun se met d'abord à soupçonner son voisin. On s'accuse mutuellement du troupeau de chèvres décimé par la maladie, des meules de foin en feu, des morts qui bientôt s'égrènent... Jusqu'à cette rumeur, qui se répand comme une traînée de poudre : « ce sont les enfants qui reviennent. » Comme si le bâtiment tant redouté continuait de hanter les mémoires. Porté par une écriture hypnotique, le roman de Jean-Christophe Tixier, portrait implacable d'une communauté rongée par les non-dits, donne à voir plus qu'il ne raconte l'horreur des bagnes pour enfants qui furent autant de taches de honte dans l'Histoire du XXe siècle."
6. L'enfant du bagne
Paul C.
4.00★ (16)

"Marie-Jo Audouard a recueilli les confidences de Paul C., qui fut, il y a trente ans, au centre de redressement de Tatihou, un véritable enfant du bagne. Un récit d'une bouleversante authenticité. Sur une île du Cotentin se dresse la forteresse de Vauban : Tatihou, un lieu maudit qui fut, après la Seconde Guerre mondiale, pour des centaines d'enfants, pire qu'une prison : un véritable bagne. Paul fut l'un de ces "petits bagnards", un enfant meurtri par la vie dont personne ne voulait plus. Sa petite enfance avait été brisée par trois années passées à l'orphelinat, son enfance à été un martyre inacceptable : éducateurs incompétents et sadiques, directeurs tortionnaires, sévices, travaux de force et sous-alimentation. Cependant, dans cet univers terrifiant, il va mûrir. Son sens de la justice, son caractère et son courage lui donneront la force de vivre."
7. Le silence des oiseaux
Dorothée Piatek
3.87★ (99)

"Marcel est orphelin. Après avoir été trimballé de famille d'accueil en famille d'accueil, il a été condamné, pour avoir volé un morceau de lard et s'être battu avec l'aîné de la famille, au bagne de Belle-île, où il devra rester jusqu'à 21 ans, la majorité. À 14 ans, prisonnier depuis deux ans, Marcel n'est plus que l'ombre d'un enfant. Les humiliations de ses gardiens, les séjours répétés au mitard, le froid et la faim l'ont totalement brisé.Une petite flamme, cependant, reste allumée au fond de son âme. Une flamme qui ne demande qu'à briller pour de bon. Ne serait-ce qu'une fois. Ceux qui ont tenté de fuir ont presque tous fini noyés, Marcel le sait. Mais eux, au moins, auront été quelqu'un ?"
8. Nickel Boys
Colson Whitehead
4.08★ (4525)

"Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université pour y faire de brillantes études, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu'il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes. Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underdground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead s'inscrit dans la lignée des rares romanciers distingués à deux reprises par cette prestigieuse récompense, à l'instar de William Faulkner et John Updike. S'inspirant de faits réels, il continue d'explorer l'inguérissable blessure raciale de l'Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d'innocents, victimes de l'injustice du fait de leur couleur de peau"
9. Eduquer et Punir : La colonie agricole et pénitentiaire de Mettray (1839-1937)
Luc Forlivesi
2.00★ (9)

"La colonie de Mettray est la plus célèbre de toutes les institutions pénitentiaires pour enfants et adolescents. En un siècle (1839-1937), elle tente de redresser plus de 17 000 " délinquants " âgés de 6 à 21 ans : les uns ont volé une pomme, les autres commis le seul délit de vagabondage ou encore le crime d'être orphelins... Nichée au cœur de la Touraine, cette entreprise de moralisation par le travail de la terre, cette institution sans mur aux allures de jardin fleuri, donne corps au rêve d'un philanthrope: arracher de petits " innocents coupables " à l'univers fétide des prisons. La Colonie invente ses propres valeurs, ses règles et ses légendes, pour répondre largement aux attentes d'une société toujours prompte à contrôler l'individu. Mais le bel exemple se transforme vite en véritable bagne pour enfants. Punitions, vexations, travaux harassants, tel est le lot quotidien des petits côlons de Mettray, L'écrivain Jean Genet, qui y passe près de trois ans, en fait le point de départ de son œuvre en clair-obscur et le philosophe Michel Foucault l'érige en modèle de l'archipel carcéral. Cet ouvrage offre une utile et passionnante mise en perspective historique des colonies pénitentiaires aux centres éducatifs fermés. Il participe au débat actuel sur la prise en charge d'une enfance indistinctement qualifiée de " coupable ", " difficile ", " délinquante " ou " surveillée "."
10. Les bagnes de Belle-Ile
Patricia Vignaux
"Belle-Île-en-mer, l’envoûtante… Belle-Île-en-mer, la bien nommée… Mais derrière ses paysages sublimes, l’envers de la carte postale existe, il cache une page sombre de son histoire. Prison politique, prison militaire mais surtout, pendant près d’un siècle, colonie pénitentiaire pour mineurs… En réalité un « bagne pour enfants ».
12. La colonie de Mettray
Jean-Michel Sieklucki
4.50★ (2)

"En 1839, Frédéric-Auguste Demetz a créé à Mettray une Colonie agricole et pénitentiaire afin d’offrir aux « enfants perdus » une alternative à la prison. Fondée sur des principes humanistes, cette institution se proposait d’éduquer ses pensionnaires par le travail (travaux agricoles dans les fermes environnantes, artisanat, etc.), par la discipline, par l’instruction et par la foi. La Colonie de Mettray entra pourtant, à partir de la fin du XIXe siècle et surtout entre les deux guerres, dans la période sombre de son histoire, au point de mériter le surnom de « bagne d’enfants » et de devoir être fermée en 1937. Répression, violences et scandales ont marqué cette époque, jusqu’à supplanter les années lumineuses dans la mémoire collective. Il faut pourtant se souvenir qu’avant de devenir ce que Jean Genet a décrit et Michel Foucault dénoncé, la Colonie a été voulue comme une expérience éducative novatrice, qui a fait d’elle un modèle en France, mais aussi dans toute l’Europe. Colonie agricole et pénitentiaire, Village de l’espoir, Village des jeunes et aujourd’hui association Atouts et Perspectives, les noms changent au fil du temps, mais l’esprit d’initiative et la générosité de son fondateur perdurent. À l’aide de nombreuses et magnifiques photographies provenant du Centre de documentation la Paternelle et des Archives départementales de Touraine, cette étude brosse un tableau complet d’une histoire riche et souvent douloureuse, mais par bien des aspects exemplaire."
13. Crions, c'est le jour du fracas
Héloïse Guay de Bellissen
3.90★ (88)

Ajout le 28 septembre 2021--"1866, dans une colonie pénitentiaire pour mineurs, sur l’île du Levant, en face de Hyères, une révolte se termine par la mort de 13 enfants lors d’un incendie. 130 ans plus tard, à l'époque de Kurt Cobain et des Pixies, à quelques encablures de là, une bande d’adolescents qui peinent à trouver leur place dans le monde se préparent à un destin tragique. Comment, à l’adolescence, se rebeller contre son sort sans s’autodétruire ? (...)"
14. Le Gosse
Véronique Olmi
3.91★ (1587)

Ajout le 20 février 2022 "Joseph a sept ans. Il est né après la Première Guerre mondiale dans les quartiers pauvres de la Bastille, à Paris. Grandir entouré de l'amour de sa mère et de sa grand-mère, apprendre et découvrir sont les moteurs de toute sa vie. Mais son monde bascule le jour où sa mère disparaît et où il devient pupille de l'État, un État qui a mis en place tout un système de « protection» des enfants pauvres, dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté. De la prison pour enfants à la colonie pénitentiaire, la force de Joseph, les coups de dés du hasard, et la découverte de la musique lui permettront de traverser le pire. Dans une France portée par l'espoir du Front Populaire, peut-être retrouvera-t-il sa vie et sa joie. L'écriture intense de Véronique Olmi épouse le regard de ce gamin tendre et courageux confronté à la violence du monde adulte. Jamais, depuis Bakhita, la romancière n'avait trouvé une voix aussi puissante et juste pour raconter la renaissance d'un être à la vie. Un roman déchirant et révolté, un des plus beaux textes sur l'enfance à l'aube du siècle dernier."
15. La maison cruelle
Eric Rondepierre
Ajout le décembre 2022 "Le 24 décembre 1836 est inaugurée, au cœur de Paris, une prison pour enfants : la Petite Roquette. Jusqu'en 1930, près de 200 000 mineurs de 7 à 21 ans y sont incarcérés en régime cellulaire, condamnés aux travaux forcés."
16. L'Enragé
Sorj Chalandon
4.44★ (6150)

Ajout le 24 novembre 2023--- Lecture -choc que je viens d'achever , sur la Colonie pénitentiaire de Belle-Ile en mer ! "« Je n’ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c’est un océan, tu t’y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l’obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N’avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S’évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l’agneau. » Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel. Voici son histoire…"
17. Les bagnes d'enfants, dieu merci, ça n'existe plus
Jacque Fresco
Ajout le 24 novembre 2023---"Dans les années 1930, la campagne de presse du journaliste Alexis Danan contre les bagnes d’enfants, a porté ses fruits parce qu’elle reposait sur des données concrètes, constantes, régissant les « maisons de correction » de l’époque. En 1974, si la fonction profonde de ces institutions est restée la même, l’ensemble du secteur, dit de l’enfance inadaptée, s’est libéralisé. Se démarquant des institutions-mères (prison, asile, etc.), il a su trouver une originalité propre. C’est cette démarcation qui en masque la fonction et, contradictoirement, si l’on ne peut plus, à propos de l’ensemble du réseau, parler d’institutions totalitaires, les jeunes « placés » en reconnaissent pourtant, parce qu’ils les vivent, les caractères : vie recluse de ses membres, au moins parce que les échanges sociaux avec l’extérieur sont contrôlés à l’extrême ; écrasement des frontières qui séparent les trois champs d’activités fondamentaux (travail, loisir, repos), tous les aspects de l’existence des “placés”, dépendent d’une même et seule autorité ; mise à l’écart du rapport travail-salaire, l’institution fonctionnant suivant la dialectique pénurie-pléthore. À travers la grève menée dans deux centres par des jeunes “placés”, à travers le récit des artisans de cette grève, Jacques Fresco montre la réalité de ce qu’on appelle « rééducation ».
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