Ben ne sait plus qui il est, il ne reconnaît plus ses proches. Alzheimer ?
Il va devoir revisiter un passé douloureux dans l’Allemagne en guerre et celle de la libération, puis dans l’Angleterre et la France des années cinquante. Son fil rouge, fil d’Ariane dans le labyrinthe d’une mémoire traumatique : son amour d’enfance, Tuva, née dans un Lebensborn norvégien, qu’il rejoint à Berlin, un soir d’août 1961, alors que le Mur va scinder la ville en deux.
Titre suggéré par ilesdeloire.
L’autre qu’on adorait fait revivre Thomas, un homme d’une vitalité exubérante qui fut l’amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s’est suicidé à trente-neuf ans aux États-Unis. Ce douzième roman de Catherine Cusset déroule avec une rare empathie la mécanique implacable d’une descente aux enfers. Titre proposé par Perlaa
New York, années 80. Un garçon de vingt-quatre ans tente d'oublier son chagrin et sa déception (sa femme vient de le quitter) à l'aide de diverses méthodes éprouvées : l'échec professionnel, la dope, les boîtes. Et la littérature. Entre un défilé de haute couture, une fête ratée et une orgie de coke dans les toilettes de l'Odeon, il lui reste peu de temps pour rassembler ses esprits. Heureusement, le Destin veille au grain...
Titre suggéré par Perlaa.
Au plus proche de l'autobiographie, Nancy Huston nous livre ici le récit de sa toute première enfance, cette période si étrange où son père va soudain demander à sa jeune femme, pourtant déjà mère de trois enfants, de quitter la maison, de partir. Puisqu'elle ne se décide pas à renoncer à ses études, qu'elle se sépare de ses enfants et ne demande plus jamais à les revoir. Commence alors une tout autre vie pour la petite, une vie heureuse malgré tout, mais cet abandon habitera à jamais son imaginaire.
L'auteur s'adresse à elle-même petite fille en lui disant « tu ».
Titre suggéré par Valentyne.
Dans ce récit, l'auteur s'adresse à un jeune homme rongé par le dégoût de la vie : mal dans son corps, mal dans son c?ur, mal dans sa famille, l'acédie l'a plongé dans des affres intérieures. Une seule solution, lui semble-t-il : quitter son pays. Destination Malte : une île chargée d'histoire et de spiritualité. Là, entre Orient et Occident, le jeune homme va connaître son kairos, l'instant favorable où saisir son existence.
Prudence est la plus grande fan de Lolita, la célèbre youtubeuse. Or un jour, Lolita disparaît des réseaux sociaux. Quel secret dissimule son image si parfaite ?
Les parties consacrées à Lolita sont rédigées à la deuxième personne du singulier.
Gwendolyn, jeune trader ambitieuse, voit son univers s'effondrer avec les marchés financiers la veille de Pâques. C’est le début du pire week-end de sa vie : alors qu'elle s'imagine déjà privée d'avenir, le singe kleptomane de son petit ami s'enfuit, un ancien as de la finance de retour de Tombouctou s'immisce dans son existence et sa meilleure amie se volatilise, tandis qu'un étrange médecin japonais débarque à Seattle pour y présenter un remède miracle contre le cancer. Au milieu de tout ce désordre, Gwen devra faire un choix : continuer de poursuivre le rêve américain ou partir à l’aventure. Titre proposé par Valentyne
La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires: l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort.
Je n’aurais jamais imaginé mener l’enquête sur ma propre vie. J’ai fait un long voyage dont je suis ressortie extraordinairement vivante, avide de mon prochain et d’existence. Mais le trajet fut long, solitaire, douloureux et angoissant.
Un voyage dans une mémoire enfouie, quelque part, au fond de moi, un coffre à secrets scellé du sceau de la honte, de la protection, des mensonges et des aveuglements. On l’appelle la mémoire traumatique. C’est un fantôme qui vous poursuit, assaillant invisible de vos nuits blanches et de vos bonheurs troublés.
Titre suggéré par Sirenedesmers.
Dans le Paris de l'après-guerre, une petite fille, Marion, vit avec sa mère, Fanny, qu'elle adore. Peu à peu, pourtant, une dissonance s'installe, faussant leur relation. Des emportements inexplicables, un silence incompréhensible à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion comprend que sa mère est maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse cette raison qui, doucement, abandonne Fanny. Mais l'amour ne suffit pas pour terrasser la folie... Titre proposé par Valentyne
Ariane est une jeune femme en difficulté sociale et personnelle. Elle préfère rester cloîtrée chez elle, jusqu'au jour où Sandrine, sa meilleure amie d'enfance, l'invite à ses fiançailles. Pour l'aider à se repérer et lui permettre d'arriver à bon port, Sandrine partage sa localisation avec elle sur son téléphone. Guidée par le point rouge qui représente Sandrine dans l'espace du GPS, Ariane se rend donc aux fiançailles. Mais le lendemain, Sandrine a disparu. Elle ne répond plus au téléphone. Aucune trace d'elle. Aucune, sauf ce point GPS, qui continue d'avancer. Et qu'Ariane ne va plus quitter des yeux. Le GPS lui procure un sentiment de proximité avec Sandrine.
Titre suggéré par Christophe_bj.
Comment prouver qui on est lorsqu’on se retrouve seul à l’étranger et qu’on se fait voler tous ses effets personnels ? C’est le cauchemar auquel est confrontée l’héroïne du nouveau roman de Vendela Vida, en voyage à Casablanca. La jeune femme se voit alors embarquer dans un étrange et vertigineux voyage intérieur qui l’amène à se replonger dans les circonstances douloureuses de son départ des Etats-Unis…
Titre proposé par Yannickge
Charles Juliet avait l'intention d'écrire ce livre sous forme d'une lettre à sa mère. L'auteur a longuement enquêté et réfléchi sur la vie de sa mère biologique, qu'il n'a pas connue. Ce livre se présente donc comme tel : il utilise le pronom tu, ce qui est la principale particularité de cette autobiographie. Dans la première partie, il s'adresse à sa mère biologique en utilisant ce "tu", qu'il s'attribue, sur un ton autobiographique, dans la deuxième partie.
Ça s'est passé comme ça. J'ai été volée dans un aéroport. Enlevée à tout ce que je connaissais, tout ce qui était ma vie. Parachutée dans le sable et la chaleur. Tu me voulais pour longtemps. Et tu voulais que je t'aime. Ceci est mon histoire. Une histoire de survie. Une lettre de nulle part.
Titre suggéré par 1001chapitres.
Comme son titre l'indique, il s'agit d'une lettre dans laquelle l'inconnue tutoie le destinataire dans le récit enchassé qui compose la plus grande partie du texte.
L'auteur s'adresse au lecteur en le tutoyant et se présente comme un compagnon qui va le guider dans un voyage intérieur. Ce livre reprend certains codes du livre-jeu (récit dont vous êtes le héros) : au fur et à mesure de l'aventure, le lecteur est invité à imaginer et visualiser des objets et des lieux à partir de descriptions sommaires.
Après avoir tutoyé la mort, un homme quitte Pékin pour partir en quête de son Graal intérieur : la mystérieuse " montagne de l'âme ". Entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution culturelle, il sillonne la Chine des années 1980, égrenant récits fantastiques et légendes populaires au fil d'un voyage picaresque, poétique et profondément moderne. Titre proposé par Oliv.
Une nuit d'octobre, c'est sur la rive turque du Mériç, le fleuve-frontière qui sépare l'Orient de l'Europe, qu'une mystérieuse narratrice arrête son regard. Et plus précisément sur l'homme épuisé qui, dans les buissons de ronces, se cache des soldats chargés d'empêcher les clandestins de passer du coté grec. Car celui qui s'apprête à franchir le Meriç est nafar : un sans droit, un migrant.
Retraçant pas à pas sa périlleuse traversée, la narratrice émaille son récit d'échappées sur cette région meurtrie par l'Histoire et sur le quotidien de tous les Syriens qui, comme l'homme à la veste bleue se préparant à plonger, cherchent coûte que coûte un avenir meilleur loin de la dictature de Bachar Al-Assad. Elle est celle qui témoigne des combines et des faux départs, imagine ce qu'on lui tait, partage les doutes et les espoirs.
Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l'attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d'un fleuve africain. Elles viennent d'apprendre que la construction d'un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu'elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation.
Titre proposé par Hanta
Le livre raconte de façon non chronologique différentes anecdotes de la vie de l'auteur avec son père, auquel il s'adresse. Édouard Louis y décrit différentes facettes de ce dernier, parfois contradictoires entre elles, entre les scènes d'amour et celles de violence. Le titre du livre n'est pas une question, et Édouard Louis dresse la liste de ceux qu'il juge responsables de la destruction du corps de son père.
Titre suggéré par Cer45Rt.
La faculté de droit de l’Université de Montréal est le dépotoir de l’humanité. Tu le sais : t’en es le déchet cardinal. Tu viens de commencer ta première session, mais y a pas une minute à perdre : si tu veux un beau poste en finissant faudra un beau stage au Barreau et si tu veux un beau stage au Barreau faudra une belle moyenne au bacc et si tu veux une belle moyenne au bacc faudra casser des gueules parce qu’ici c’est free-for-all et on s’élève pas au-dessus de la mêlée en étant gentil. Être gentil, c’est être herbivore, c’est se vautrer dans la médiocrité, et toi tu comprends pas la médiocrité, tu aimes pas la médiocrité, tu chies sur la médiocrité. Toi, t’es venu ici pour être le roi de la montagne, et le début des cours, c’est le début du carnage.
Titre suggéré par gromit33.
L'auteur rend un hommage à son père qui mena une vie humble et résignée de "serviteur" dans une bourgade à la fin du XIXe siècle. Ce récit autobiographique retrace les travaux et les jours d'un homme qui fut, pour son fils, une manière de saint. C'est l'un des tout premiers livres écrits à la deuxième personne du singulier.
Imagine une tempête de neige sur l'autoroute. Un bouchon qui s'étire sur plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et en silence assassine méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentours. C'est le début d'une série de meurtres sans mobiles apparents commis par celui que la presse surnomme Le Voyageur.
Imagine maintenant cinq adolescentes. Cinq amies avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes. Cinq jeunes filles que rien ne peut séparer, qui vont être prises au piège d'une situation qui les dépasse. Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles vont se jeter dans une fuite en avant sauvage et désespérée.
Imagine enfin un voyage jusqu'à un hôtel isolé en Norvège où tous ces protagonistes vont se retrouver pour une confrontation à la tension extrême et un dénouement qui te laissera sans voix. Titre proposé par julienraynaud
Dans l’isolement d’une clinique psychiatrique, une femme lutte en vain contre le souvenir. A travers la voix de sa mémoire, son passé ressurgit peu à peu. Une vie se dévoile, hantée par une culpabilité dont la clé n’est révélée qu’au terme du récit.
Un jeune homme a pris la décision de quitter son village natal pour aller, revêtu du treillis des mercenaires, à la rencontre du désert qu'investirent tant d'armées, après le 11 septembre 2001. De retour du checkpoint où la mort n'a pas voulu de lui, ce survivant dévasté est condamné à affronter parmi les siens une nouvelle forme d'exil.
L'auteur s'adresse directement à son personnage principal en le tutoyant. L'histoire, plus ou moins autobiographique, est celle d'un étudiant qui se renferme sur lui-même, dans sa chambre, et pense.