Malgré son âge, il ne semblait absolument pas se soucier de la question de la mort, de savoir quand viendrait la fin et ce qu'il y avait ou ce qu'il n'y avait pas au-delà de cet irrévocable point final. J'ai vu à la télévision, raconta-t-il à Sancho, l'interview d'un célèbre cinéaste à qui un journaliste flagorneur demandait s'il était heureux de savoir qu'il vivrait toujours dans ses chefs-d'œuvre. "Non, répondait le réalisateur, j'aimerais mieux vivre dans mon appartement."