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Critiques de Pip Williams (73)
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La Collectionneuse de mots oubliés

J’ai adoré me plonger dans ce roman qui se déroule à la période de la réalisation du volume 1 de la première édition du Oxford English Dictionary ! C’est à travers les yeux d’Esme que nous allons voir les mots prendre une substance et une importance certaine. Le père d’Esme est lexicographe et travail dans le Scriptorium à Oxford sous la directioin de James Murray. Orpheline de mère elle passe beaucoup de temps sous la table de tri des fiches de définition et de citations des mots.



Elle va se prendre de passion pour les mots jusqu’à subtiliser une fiche qui était tombée sans que personne ne s’en aperçoive “Bonne-à-tout-faire" (Bondmaid). Il sera le premier à prendre place dans une malle sous le lit d’une amie employée de la maison des Murray.



L’absence du mot “bondmaid” du premier exemplaire de l’O.E.D. est une réalité et n’a été découverte que bien des années plus tard.



Esme collectionne les doublons, les mots qui ne trouveront pas leur place dans le dictionnaire et petit à petit se rend compte que les mots et la langue des femmes du peuple sont “oubliés”. Elle part à leur rencontre et crée ses propres fiches qui rejoignent la malle afin qu’aucun mot ne perde son existence !



L’histoire du Dictionnaire d’Oxford croise le chemin des suffragettes et des suffragistes sans plus prendre en compte les femmes, leurs droits et leur histoire quotidienne.



Au cœur de ces faits et moments réels il y a de l’amitié, de l’amour, de l’entraide et de l’acceptation des différences ! Le tout écrit d’une façon qui m’a accrochée sans jamais me lâcher jusqu’à la dernière page fermée à regret. Un beau voyage à travers des périodes difficiles du début du XXème siècle où beaucoup de changements ont vu le jour !



#laCollectionneusedemotsoubliés #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022



Challenge 50 objets 2022/2023

Challenge Multi-Défis 2022

Pioche dans ma PAL septembre 2022 : Pas-Chacha
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La Collectionneuse de mots oubliés

Acquis le 29 décembre 2022 - Librairie Chantelivre - Issy



** Coup de coeur de la fin de l'année 2022





J'ai un retard certain sur la rédaction de mes billets , mais ma boulimie, déjà exponentielle habituellement, a " crevé le plafond", ces trois derniers mois !!...



Et pourtant cette " Collectionneuse de mots oubliés " est un petit trésor à tous niveaux: aussi distrayant qu'érudit !



Un lexicographe brillant et passionné par son travail quotidien sur les mots, élève seul son unique petite fille, Esme; ce dernier ayant perdu son épouse.

Esme va grandir dans les pattes et l'ombre de son père, deviendra son assistante dans la grande tribu masculine des lexicographes. Comme son père, cela deviendra sa passion pour la vie !



Toutefois, même avec un excellent papa , formateur épatant et bienveillant, être une femme et vouloir exercer les fonctions d'une lexicographe entre le 19e et le début du 20e siècle n'est pas une mince affaire, est bien loin d'être une chose acquise !!!



Je débute ce billet par un extrait de l'auteur, expliquant fort bien sa progression dans l'élaboration de cette fiction, habilement et solidement documentée...



"Note de l'auteur , in-fine

(...)

Ce roman est une tentative pour comprendre comment la façon dont nous définissons les mots peut nous définir. J'ai essayé de bout en bout d'évoquer des images et d'exprimer des émotions qui interrogent notre compréhension des mots.En plaçant Esme au milieu des mots, j'ai été en mesure d'imaginer l'effet qu'ils auraient pu avoir sur elle, et l'effet qu'elle aurait pu avoir sur eux.

D'emblée, il m'a paru essentiel d'enchâsser l'histoire imaginaire d'Esme dans l'histoire réelle de l' " Oxford Dictionary of words" telle que nous la connaissons. Je n'ai pas tardé à m'apercevoir que cette histoire englobait le mouvement pour le droit de vote des femmes en Angleterre aussi bien que la Première Guerre mondiale."



Nous allons donc suivre le parcours complexe d'Esme, encouragée par son père et sa marraine, Ditte, elle aussi " lexicographe " ( parmi plein d'autres talents)



Cette épopée de l'élaboration interminable d'un Dictionnaire va nous faire croiser la société de l'époque , avec ses mentalités engoncées, et peu favorables aux femmes...mais aussi la grande Histoire, la première guerre....



Mais " notre héroïne " , Esme, n'a pas dit son dernier mot...et va tracer sa route avec beaucoup de ténacité et d'obstination....



Ce livre possède mille mérites, dont celui très étonnant, qu'après sa lecture, on " tourne bien 7 fois sa langue dans la bouche" pour choisir chaque mot avec plus de circonscription et moins de

désinvolture, qu'à l'habitude...!!!



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La Collectionneuse de mots oubliés

J'ai adoré le premier chapitre avec cette fillette émerveillée par le monde des mots qu'elle découvre auprès de son père dans l'atelier où il travaille au premier Dictionnaire d'Oxford.

Et puis, les chapitres se sont succédé, avec quelques mois voire quelques années qui s'écoulent à chaque fois. Et j'ai eu l'impression de connaître de moins en moins l'héroïne, la fillette qui grandit et qu'on ne connaît que par bribes...
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La Collectionneuse de mots oubliés

Coup de cœur !

Un roman marquant et émouvant sur les droits des femmes dans la société anglaise étriquée de la fin du XIXe et début du XXe siècle. Le récit s’étend en effet de 1886 à 1928.

Le fil conducteur de l’histoire est la rédaction du premier Dictionnaire d’Oxford qui deviendra la référence pour la langue anglaise. L’ouvrage a donc son importance ! Pourtant nous découvrons progressivement que certains mots en sont écartés : ils n’ont pas été écrits par des auteurs, relèvent de la langue orale et sont trop banals ou vulgaires. Bien souvent ce sont des mots employés par les femmes et les concernant directement. Le dictionnaire est rédigé et financé par des hommes, à partir de citations d’hommes. A cette époque, les femmes n’obtiennent pas de diplômes quand bien même elles étudient, n’ont pas accès aux bibliothèques universitaires, n’ont pas le droit de vote et ne se voient attribuer que des tâches subalternes lorsqu’elles travaillent. On va assister aux réunions des premières suffragettes et aux débats parfois houleux sur la question de la place des femmes dans la société. Les questions du mariage, de la liberté sexuelle (et du plaisir féminin), de l’avortement, de l’adoption, seront posées au fil du récit avec tout ce que cela implique au regard de la société.

Bien que romancée, cette histoire s’inspire de faits réels et il est bien avéré que certains mots avaient été écartés. Plusieurs femmes ont œuvré depuis le début pour le dictionnaire et durant 40 ans, sans relâche, et ne sont pourtant pas citées ni même remerciées. Elles ne seront pas admises à célébrer la publication du dictionnaire en dînant avec les hommes : elles n’auront que le droit de les regarder dîner…

De nombreux points sont révoltants et l’auteur sait les raconter avec force et détermination, mettant en avant ces aspects dissonants. L’écriture est emplie d’émotions diverses et m’a beaucoup touchée. Une grande humanité transparait entre les lignes.

La fin est splendide, inattendue en ce qui me concerne, mais si belle.



Un premier roman de grande qualité ! A lire et faire lire !

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La Collectionneuse de mots oubliés

Traduit de l'anglais par Odile Demange



Cette histoire d'Esme, va beaucoup plus loin qu'une simple histoire de mots oubliés. Elle collectionne aussi les mots délaissés, interdits, bannis, vulgaires, égarés, perdus, rejetés, négligés et comme par hasard, ce sont souvent des mots qui concerne le femme.

Ce livre raconte le travail acharné des lexicographes, réunis dans le Scriptorium, à la recherche de la définition la plus appropriée d'un mot qui doit, ou pas d'ailleurs, figurer dans le premier dictionnaire d'Oxford.

Mais après ce travail intellectuel intervient le travail manuel qui s'effectue dans les imprimeries.

La condition de la femme est aussi abordée car c'est l'époque des suffragettes et, si elle ne manifeste pas avec elles, Esme est de tout coeur en accord avec leur combat. A sa manière, elle se bat aussi en collectionnant les mots.

La guerre 14/18 est aussi abordée avec toutes ses effroyables conséquences sur les pauvres soldats envoyés à l'abattoir.

Une histoire pleine d'histoires émouvantes.

Et, ce qui ne gâte rien, une superbe couverture avec une épingle à chapeau qui a, elle aussi, une histoire, et, au milieu des fleurs, Esme avec son vélo.

Une lecture que je recommande à tous les amoureux des mots. Ce que nous sommes puisque nous aimons la lecture.
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La Collectionneuse de mots oubliés

C'est une lecture que j'ai ajouté à ma PAL suite à l'appréciation d'une Babeliote.

J'étais également attirée par la jolie couverture et le titre.

Malheureusement, je termine ce roman et j'en suis soulagée.

Cette lecture fût, pour moi, trop lente et laborieuse.



lente venant de lenteur :

nom féminin

1.Déplacement, rythme lent (opposé à vitesse).

2.Manque de rapidité, de vivacité.

Agir avec lenteur (prendre son temps).



laborieuse :

adjectif et nom

Qui coûte beaucoup de peine, de travail.

Une laborieuse entreprise.

Synonymes : fatigant, pénible.



On y fait la connaissance de Esme qui est élevée par son père suite au décès de sa maman, Rose.

Ce dernier, travail sur l'élaboration du premier dictionnaire dans le " Scriptorium " à Oxford.

Sous sa table, elle collectera les mots qui ne rentreront pas dans le dictionnaire, ces Messieurs faisant soigneusement le tri des mots, surtout ceux qui concernent la gente féminine.

Elle constituera ainsi son propre dictionnaire des mots oubliés.



Il a fallu que j'arrive sur le moment où Esme devient plus grande et où l'Histoire entre dans cette histoire pour me sentir, un tout petit peu plus captivée.

On y parle du droit de vote des femmes avec les suffragettes puis de l'entrée en guerre dans la première guerre mondiale avec les conséquences sur les entreprises, les familles...



Finalement, c'est un roman assez triste sur plusieurs points.

Trop de descriptions et certainement pas le bon moment, ont eu raison de mon ressenti sur l'ensemble de ma lecture.

Mais ne vous arrêtez pas à mon avis et faites vous le vôtre.
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La Collectionneuse de mots oubliés

The dictionary of the lost words est un roman bien différent de ce que j’avais imaginé. Je m’attendais a plus de mots oubliés ou perdus. Or tous ces mots sont devenus plutôt commun et courant dans l’anglais d’aujourd’hui.



Le roman se divise en six parties et j’ai trouvé les deux premières extrêmement longues. Je n’aime pas trop quand le personnage principal ou narrateur est un enfant et j’ai dû me faire violence pour ne pas abandonner la lecture mais la suite est bien meilleure.



Le livre est plutôt un prétexte pour montrer le combat des femmes dans un monde d’homme. J’ai beaucoup aimé le passage qui montre les suffragettes et leurs actions, réprimandés par une violence inouïe.



J’ai trouvé la fin un peu triste : tant de vies gâchées. La première guerre mondiale a fait tant de mort et de causer tant de traumatismes tandis qu’Esme et Megan ne se rencontrent pas. J’aurais aimé une fin un peu plus optimiste.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La Collectionneuse de mots oubliés

Dès son enfance, Esme grandit non pas au milieu des livres, mais au milieu des mots car son père participe à la première édition de ce qui deviendra l'Oxford English Dictionnary.

Commencé à la fin du XIX ème siècle, cet ouvrage est bien évidemment rédigé par des lexicographes masculins, même si quelques femmes y apportent leur contribution, et révèle une vision genrée , laissant de côté des mots qui concernent non seulement les femmes, mais aussi les classes modestes de la population.

Ces mots, laissés de côté, Esme va les collectionner , espérant leur redonner une légitimité.

Ce roman, qui avait tout pour me déplaire de prime abord (les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé, encore moins quand ils se présentent sous la forme de pavés) a su emporter ma totale adhésion. Les personnages sont bien campés, l'arrière plan historique est présent juste ce qu'il faut avec des points de vue intéressants, les péripéties sont amenées avec à propos et on ne s'ennuie pas une seconde. Quant à la dernière partie, elle propose un saut dans le temps et l'espace des plus enrichissants. Amoureux des mots et de l'histoire des femmes, précipitez-vous sur cette pépite !



PS: cerise sur le gâteau : l'autrice précise ce qui est réel ou de l'ordre de la fiction.
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La Collectionneuse de mots oubliés

Dictionnaire : Recueil contenant des mots, des expressions d'une langue, présentés dans un ordre convenu, et qui donne des définitions, des informations sur eux.



Si aujourd'hui nous avons tous pris le réflexe d'interroger notre moteur de recherche favoris lorsque nous voulons connaître le sens d'un mot qui nous est inconnu, l'époque n'est pas si lointaine où il fallait interroger l'un de ces recueils de mots, les fameux dictionnaires.



Attirée initialement par sa couverture puis par son résumé, je suis contente de m'être plongée dans cette lecture qui promettait d'être fort instructive, quant au temps, à l'énergie et au travail fourni pour aboutir au premier dictionnaire de la langue anglaise.



Ayant suivi des études justement de langue et littérature anglaise, je dois avouer que découvrir les conditions de travail des lexicographes s'est avéré très intéressant.



Plus passionnant encore, les interrogations de fond ayant servi de moteur à l'autrice, Pip Williams :

- les mots ont-ils un autre sens pour les hommes et pour les femmes ?

- est-il possible que nous avons perdu quelque chose au cours de leur processus de définition ?



A une époque où le féminisme est au cœur de nombreuses préoccupations, il est très intéressant de s'interroger sur ces questions, et de voir comment les premiers dictionnaires, rédigé par des hommes de bout en bout, des financeurs aux chercheurs, aux imprimeurs... ont pu voir le jour, grâce aux femmes qui sont finalement partout, cachées et moins cachées dans l'Histoire.



Ce roman, inspiré de nombreuses personnalités bien réelles tourne autour du personnage d'Esme, fille d'un lexicographe travaillant sur ce premier dictionnaire. Elle va récolter au fur et a mesure de sa vie, des mots "oubliés" qui n'apparaissent pas dans les publications pour diverses raisons et nous suivons son cheminement, sa façon de se définir par ces mots qui croisent son chemin...



Mon seul regret est sans doute que le personnage d'Esme est un peu trop lisse et naïf dans la plus grande partie du roman.



J'ai trouvé (beaucoup) de longueurs réparties tout au long des 4 premières parties du roman (qui en compte 5...) et je regrette que ce ne soit que vers la fin que vraiment, on entre dans le vif du sujet et qu'on prenne enfin conscience du poids des mots oubliés, de la place des femmes dans ce projet, de leur place dans la société.



L'histoire du dictionnaire, des personnages féminins de ce roman est également étroitement liées avec la bataille des suffragistes et du droit de vote aux femmes en Angleterre.



Les aspects historiques m'ont vraiment ravie, et si tout au long de ma lecture des 4 premières parties je me suis interrogée sur le but réel de ce roman, la 5e et dernière partie m'aura permis d'apprécier ma lecture finalement.



Un bon roman malgré pas mal de lenteurs, très intéressant pour enrichir ses connaissances de la langue anglaise. Je félicite la traductrice qui a su fournir un travail monstrueux quant aux mots choisis / traduits.



Merci à Netgalley pour cette lecture.
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La Collectionneuse de mots oubliés

Les mots oubliés, ceux qui n’apparaitront pas dans le futur dictionnaire, ceux qui ne sont pas assez bien, ceux qui ne sont pas cités par des auteurs masculins… et si une femme avait pris soin de les récolter pour que personne ne les oublie, ni eux ni les personnes qui les utilisent ?



L’histoire : Esme est la fille de l’un des lexicographes qui travaillent sur le nouveau dictionnaire. Elle passe son enfance dans le Scriptorium et dédie sa vie à ce projet. Un jour, un mot volette vers elle, comme s’il désirait qu’elle s’en empare. Ce mot, elle va le garder précieusement : Bonne-à-tout-faire. En grandissant, Esme va s’impliquer dans la rédaction du dictionnaire et se rendre compte que certains mots n’y apparaissent pas.

En cette période de l’histoire les femmes réclament le droit de vote. Esme reste persuadée que les mots ont une importance capitale, même dans ce genre de combat. Armée de ses fiches elle récolte les mots des femmes pour qu’ils ne deviennent pas des mots oubliés.



Retour de lecture : “La collectionneuse de mots oubliés” m’a beaucoup touchée sans doute parce que nous suivons Esme toute sa vie. Nous découvrons ses bêtises d’enfant, son rapport particulier aux mots, sa relation magnifique avec son père qui joue les rôles de père et de mère auprès d’elle, ses amitiés, ses premiers pas en tant que femme, ses amours et ses pertes. Cette histoire parle de mots mais pas seulement car nous découvrons aussi des personnages. Les mots me manquent pour décrire mes sensations de lecture. J’ai été transportée dans l’histoire d’Esme, dans son envie de préserver les mots oubliés mais surtout dans ses rapports aux autres dans une période aux multiples chamboulements (suffragettes, première guerre mondiale…)



L’Angleterre fin XIXe – début XXe / création du dictionnaire

C’est la période couverte par “la collectionneuse de mots oubliés” (environ 1882-1924, je n’ai plus les date exactes.) L’autrice a fait des recherches pour être au plus proche de la réalité. Esme est une invention mais elle côtoie des personnages qui ont vraiment existé (comme le Dr James Murray, le rédacteur principal du dictionnaire) et des événements réels (le combat des femmes pour obtenir le droit de vote, la guerre etc.)

C’est en 1884 que sort le premier fascicule. Il faudra environ 70 ans pour que ce grand projet se concrétise (si on prend la date de demande en 1857 comme point de départ). A travers “la collectionneuse de mots oubliés” nous découvrons l’envers du décor : le travail des bénévoles pour trouver les mots, la “récolte” de mots et les recherches pour retrouver leurs origines et les citations exactes dans lesquelles ils sont utilisés, les fiches de tête, les différentes significations d’un seul mot etc. C’est le travail que fournit aussi plus ou moins Esme avec les mots oubliés. Elle donne la parole à ces femmes, fières que leurs mots soient écrits et signés de leur nom.



L’importance des personnages

Je m’attendais sans doute à découvrir bien plus de “mots oubliés” que ça (comme d’autres lecteurs si j’en juge les avis postés.) Pourtant je n’ai pas du tout été déçue car l’autrice nous offre une panoplie de personnages qu’il est plaisant de suivre. Pour une lectrice comme moi qui aime suivre des personnages c’est parfait.

Esme n’est pas forcément celle qui touche le plus en tant que personne même si c’est bien son histoire que l’on vit (et son histoire qui m’a mis un énorme coup de tristesse mais je n’en dirai pas plus.) Elle est entourée d’amour avec Da, son père. Un homme fabuleux qui lui offre une vie qu’elle n’aurait pas pu avoir ailleurs et qui lui pardonne. Tout ça ne devrait pas être un sujet mais à cette époque c’était vraiment une chance énorme pour Esme d’avoir un père pareil.

Rose, la mère d’Esme, est décédée depuis longtemps et la jeune fille aime en apprendre plus sur elle. Son père sera une mère de substitution mais le personnage qui à mon sens porte vraiment ce rôle est Lizzie, une des domestiques du Dr Murray. C’est auprès d’elle que la petite fille cherche du réconfort. C’est elle qui soigne ses blessures, lui apporte de la tendresse maternelle, s’assure que tout va bien et la réprimande quand il le faut.

Je pourrai écrire plusieurs pages sur les personnages de ce roman parce qu’ils m’ont tous marquée : le Dr Murray et sa famille, tous les assistants du Scriptorium (même ceux qui ne restent pas), Gareth, Mabel etc.



Le conseil de la bibliothécaire : Il n’est pas nécessaire d’être un.e amoureu.se des mots pour apprécier cette histoire qui alterne entre roman historique et tranche de vie. “La collectionneuse de mots oubliés” donne la part belle à la vie d’Esme (il faut pouvoir aimer quand une histoire s’intéresse autant à un personnage), aux événements historiques qui l’entourent et à la création d’un dictionnaire (une partie très intéressante.)
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La Collectionneuse de mots oubliés

C'est toujours décevant d'ouvrir un livre qui donne envie et de ne pas arriver à rentrer dedans.

Je n'ai pas adhéré au style narratif, très lent, avec des descriptions qui tirent en longueur.

Il m'a fallut une bonne moitié pour enfin trouver de l'intérêt.

J'ai trouvé intéressant cette mise en avant de la place de la femme, ce combat pour des droits égaux.

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La Collectionneuse de mots oubliés

📚 RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022📚



L’Oxford English Dictionary (OED) est un dictionnaire de référence pour la langue anglaise. Comme pour d’autres grands dictionnaires, le travail de rédaction s’est étalé sur plusieurs décennies. Le projet prend forme avec une conférence prononcée en 1857. Les rédacteurs demandent à la population anglaise de reporter sur des fiches toute citation illustrant le sens ou l’emploi d’un mot-cible (entrée), avec la référence précise.



Ce roman est donc un récit historique, basé sur des faits réels, et avec des personnages qui ont, pour la plupart, réellement existé.



Esmymay Nicoll, Esme, est une petite fille orpheline de mère, qui passe son temps sur le lieu de travail de son père, lexicographe pour l’OED : au Scriptorium (en réalité, un abri de jardin à Oxford où travaille une équipe dirigée par James Murray, l’un des éditeurs de l’OED). L’équipe, composée majoritairement d’hommes, travaille sous l’influence des mœurs de l’époque victorienne.



Esme commence une opération clandestine pour sauver des mots qui ont été négligés ou intentionnellement omis du dictionnaire. Elle récupère les fiches mises de côté et les garde précieusement dans une malle. Ce qui ne s’était qu’un simple jeu d’enfant devient l’entreprise de toute sa vie. Le récit se déroule de 1886 à 1989. De quoi découvrir une vrai fresque historique passionnante.



« Certains mots sont plus importants que d’autres – je l’ai appris en grandissant au Scriptorium. Mais j’ai mis longtemps à comprendre pourquoi. »



En effet, les efforts d’Esme pour « sauver » certains mots gagnent du terrain en même temps que le mouvement pour le suffrage des femmes prend de l’ampleur en Angleterre. Esme commence à chercher des mots de femmes de la classe inférieure sur le marché, dans l’espoir qu’un jour on se souviendra d’eux comme faisant partie de l’histoire de la langue anglaise. Un langage familier peut être oublié facilement, ce qui est une perte pour les générations présentes et futures. L’occasion pour Esme de se rapprocher de ces femmes essayant de subvenir à leurs besoins, et non dénuées de rêves.



« Je suis certaine qu’il y a une multitude de mots superbes qui volettent sans s’être jamais posés sur une fiche. Je veux les écrire pour les conserver. »



Le spectre imminent de la Première Guerre Mondiale donne de la tension à la saga personnelle d’Esme tandis qu’une distribution disparate de personnages secondaires ajoute du pathétique et de la profondeur. Sous-jacentes à ce récit panoramique se trouvent des interrogations lexicographiques et philosophiques : à qui appartient le langage, le langage reflète-t-il ou affecte-t-il, qui choisit ce qui est approprié, pourquoi un sens vaut-il mieux qu’un autre, que se passe-t-il lorsqu’un mot change de sens ?



L’auteure fournit aux lecteurs des informations détaillées et biographiques indiquant des recherches approfondies sur l’OED et ses éditeurs. Le résultat est un amalgame de vérité et de fiction historique que j’ai énormément apprécié. J’ai appris une tonne de choses à propos de la conception d’un dictionnaire, de l’origine des mots, de l’analyse lexicologique, un vrai régal !



Pip Williams a une plume fluide, riche, je l’ai trouvée travaillée et maîtrisée. La construction est linéaire, chronologique.



Le seul petit bémol que je soulèverai concerne les longueurs des descriptions, surtout dans la partie consacrée à l’enfance d’Esme. Je suis une amoureuse des mots, je ne me suis pas ennuyée, mais je pense que quelqu’un de moins passionné pourrait trouver le temps long. Mais, paradoxalement, ces longueurs ont contribué à me faire happer par l’histoire et par le rythme, justement. J’avais l’impression de m’entourer d’une bulle de coton, de m’enfoncer dans un fauteuil moelleux dans un coin du Scriptorium et de suivre avec délice les péripéties de nos personnages.



Esme deviendra une femme forte et déterminée. Elle va vivre des moments chaotiques dans sa vie personnelle, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle sera confrontée à une prise de décision oh combien difficile. J’ai aimé son côté à la fois fragile et fort. Je l’ai trouvée touchante à maintes reprises. L’auteure ne nous propose pas seulement un récit autour des mots. Elle nous livre le portrait d’une femme en pleine époque victorienne, avec ses préjugés quant au travail et à la condition des femmes.



Si vous êtes un amoureux des mots, un linguiste, un lexicographe ou un grammairien, c’est le roman que vous attendiez sans même vous en rendre compte. Si vous n’avez jamais pensé aux mots de cette façon auparavant, ne vous inquiétez pas : l’auteure vous convaincra de l’importance d’un mot dans une histoire des plus charmantes et charismatiques.



A la fin du roman, l’auteure nous rappelle la chronologie de l’Oxford English Dictionary ainsi que celle des principaux événements historiques évoqués. La rédaction des remerciements est amusante, sous forme de fiches qui auraient très pu passer entre les mains de nos typographes.



Un mot de la couverture, divine, attractive. Elle donne envie de découvrir le roman.



Un roman époustouflant que je vous conseille absolument, je suis passée très près du coup de cœur.



Je remercie les Éditions Fleuve et NetGalley pour cette lecture.



« Les mots sont comme les histoires, vous ne trouvez pas, M. Sweatman ? Ils se transforment en passant de bouche en bouche ; leur sens s’étire ou se rétracte pour s’adapter à ce qui doit être dit. Le Dictionnaire ne peut évidemment pas restituer toutes les variations possibles, d’autant plus qu’il y en a tant qui n’ont jamais été écrites… »



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La Collectionneuse de mots oubliés

J'ai adoré... vivre la confection d'un dictionnaire. Ça m'a donné envie d'approfondir ma connaissance de l'histoire des premiers dictionnaire. Et c'est là que je me suis rendue compte de la complexité de ce travail et des métiers associés.

Le roman s'appuie donc sur un fait historique et nous fait vivre la vie d'une jeune fille qui grandit avec les mots. On traverse aussi une époque où les femmes commencent à prendre leur place dans la société.

A lire si on aime les 3 ingrédients.
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La Collectionneuse de mots oubliés

Ce roman est passionnant concernant les différentes étapes de la publication de l'Oxford English Dictionary qui a commencé en 1888 sous la direction de James Murray. J'ai appris beaucoup d'informations, notamment la façon dont était choisi les mots à insérer. Concernant ce point, j'ai adoré les réflexions du personnage d'Esmé sur le fait que les mots utilisés par la bonne société et plus particulièrement les hommes, reflétant les problèmes de société de l'époque. Quid des femmes ? Et des gens issus du peuple ? N'ont-ils pas eux aussi droit à la parole ? Ce n'est pas parce que le langage est plus courant, voire parfois grossier, qu'il n'est pas régulièrement utilisé et a donc sa place dans le dictionnaire.



J'ai été très touchée par Esmé, son rapport aux mots et l'importance qu'elle leur accorde. Ils peuvent faire beaucoup, ils sont une arme efficace dans une lutte, ils peuvent protéger et défendre, ils peuvrent mettre en lumière des idées et des convictions.



Néanmoins, cette lecture m'a un peu donné le bourdon, avec plusieus évènements douloureux et beaucoup de tristesse.
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La Collectionneuse de mots oubliés

Il s'agit de l'histoire d'Esme, une petite fille élevée par son père. Le récit se déroule à Oxford. Le père d'Esme, en tant que lexicographe, travaille dans un scriptorium, et rassemble et collecte des définitions pour l'édition du premier dictionnaire d'Oxford. Esme vit en partie dans ce scriptorium, lieu qui la rassure car elle est entourée de mots. Elle grandit au rythme de l'élaboration de ce dictionnaire. La période s'étend de 1886 à 1928. Esme en découvrant un mot égaré "bonne-à-tout-faire" va de son côté colliger les mots non référencés dans l'oxford. Elle va accompagner la bonne au marché et découvrir les mots familiers ou du langage courant utilisés dans la rue.

Au delà du dictionnaire, on suit aussi l'évolution de la société anglaise, le rôle des suffragettes, l'approche de la première guerre mondiale. Esme ne participe pas aux actions violentes des suffragettes mais adhère à l'esprit d'écouter et de diffuser la parole des femmes.

Très beau livre sur la richesse et le pouvoir des mots
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La Collectionneuse de mots oubliés

#lacollectionneusedemotsoubliés #NetGalleyFrance

Merci à NetGalley France et aux Editions Fleuve de m'avoir permis de lire ce livre.

Un très joli récit romancé sur un épisode réel de l'histoire de la naissance de l'Oxford English Dictionnary.

Le style est agréable (merci à la traductrice Odile Demange). La composition du récit en 6 parties explique un peu la lenteur que l'auteur a privilégiée pour ce récit, car il explique l'évolution de la création de ce dictionnaire.

L'histoire est celle de Esme, une jeune fille, orpheline de mère, élevée par son père. Son père travaille à l'élaboration du Oxford English Dictionnary, et elle baignera dans ce scriptorium toute sa vie, à la recherche et à l'explication de mots. Esme se rend compte que le Oxford English Dictionnary ne prend pas en compte les mots courants de la langue et surtout les mots des femmes, elle va tenter de recueillir ces mots oubliés, ces mots refusés, avec cette quête de mots, l'auteure met en évidence que cet Oxford English Dictionnary a été essentiellement composé par des hommes. Cela est un formidable point d'ancrage pour faire de ce roman un manifeste féministe. Heureusement, lors du 20e siècle, ce dictionnaire a eu une refonte, et il y a eu une ouverture significative des mots en son sein. Il faut prendre ce livre comme l'expression d'une volonté féministe qui n'avait absolument aucun moyen de se faire entendre au 19e siècle, mais cela n'est pas spécifique à l'Angleterre, cela a concerné bien des pays. L'évolution de la femme et de ses droits tant en matière de langage, qu'en matière de vote, de condition, a été lente, heureusement les choses vont un peu plus vite aujourd'hui. Mais tant qu'il y aura des différences, comme pour les mots, ou le langage, il y aura interprétation, il y aura travail d'explication, et c'est en cela qu'est le point fort de ce livre. Il montre parfaitement le lent mécanisme de l'évolution, mais aussi le dur travail de justification pour des mots, des choses banales. Un très beau roman.
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La Collectionneuse de mots oubliés

🔠SON MOT À DIRE🔤

Nous sommes en 1886 en Angleterre. La petite Esme a perdu sa mère à la naissance et grandit auprès d'un père qui oeuvre à la rédaction du célèbre Dictionnaire d'Oxford. La fillette adore se réfugier sous le bureau où officient des hommes très sérieux qui collectent et rédigent des définitions dans un silence religieux. Un jour, une fiche tombe à terre, il s'agit du mot "bonne à tout faire" qui ne fera pas partie du dictionnaire. Pourquoi ? Est-il trop féminin ? Trop trivial ? Pas assez noble ? En grandissant, Esme va apprendre que les mots n'ont pas tous la même valeur. Et pendant les années nécessaires à l'élaboration du Dictionnaire d'Oxford, 40 ans!!!, elle va faire son propre dico et redonner la parole à celles et ceux qu'on n'écoute pas.



Voilà un roman bien singulier qui nous a enthousiasmées pour son sujet original bien sûr mais surtout pour ses personnages féminins. Esme, la jeune orpheline de mère nous a touchées par sa quête de vérité et son long chemin d'émancipation dans une société patriarcale qui ne reconnaît pas le travail des femmes. Tilda, sorte de Femen avant l'heure, nous a bluffées par son engagement auprès des Suffragettes. Mabel, la vieille marchande de rue ex-prostituée à la langue bien pendue nous a amusées et bouleversées. Mais c'est Lizzie la bonne à tout faire qui nous a le plus intéressées. Une femme dévouée corps et âme à ses maîtres, une domestique façon Downtown Abbey qui ne demande rien à personne et se contente de son sort sans savoir qu'elle est indispensable à Esme et qu'elle donne beaucoup plus que son statut. Bonne à aimer plutôt que bonne à tout faire, elle aurait mérité un roman à elle seule.



Il vous tente ? Vous aimez les romans historiques basés sur des événements réels ?
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La Collectionneuse de mots oubliés

Un beau moment en compagnie de femmes intelligentes, sensibles, courageuses, blessées parfois, amoureuses, terriblement vivantes qui se fraient un chemin dans un monde d'hommes... en apparences!

Les mots accompagnent la jeune Esme depuis son enfance dans l'ombre de son père jusqu'au delà de la mort par son héritage. C'était une belle découverte de cette bascule du début du XXe siècle, un livre à la fois historique, féministe et profondément humain.

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La Collectionneuse de mots oubliés

Au travers le portrait emblématique d'Esme, Pip Williams retrace l'épopée du tout premier dictionnaire d'Oxford dont c'était la première édition.



C'est également l'occasion d'évoquer le travail minutieux des lexicographes. Ceux-ci mène une véritable enquête afin de trouver la définition juste du mot retenu dans le dictionnaire tout en écartant volontairement certains peut-être à caractère plus "argotique" car évoquant d'une manière "vulgaire" le quotidien des femmes du petit peuple. Une fois compris cet état de fait, Esme aura cœur à constituer son propre dictionnaire afin de refléter les couches dite populaire de la société.



Bien que le sujet soit centré autour de la constitution, puis, de la publication du dictionnaire en faisant intervenir - si j'ai bien compris - des personnages ayant réellement participé à sa rédaction, on assiste à la vie quotidienne de ceux-ci, de leur famille et entourage ainsi qu'a celle de la population d'oxford.



Et c'est tout un petit monde grouillant de vie, avec son lot de joie, de malheurs qui se déroule nos yeux tout en assistant au combat mené par les suffragettes afin d'obtenir le droit de vote aux femmes ainsi qu'à l'entrée de l'Angleterre dans le conflit de 14/18.



L'intrigue en elle-même est peut être un peu linéaire mais une fois commencée la lecture, la curiosité aidant, on ne lâche plus le bouquin tant on a envie d'assister à la naissance d'une œuvre monumentale qu'est la rédaction puis la publication d'un dictionnaire.



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La Collectionneuse de mots oubliés



Esme est née entourée de mots. Orpheline de mère, elle passe son enfance dans le " Scriptorium " à Oxford, où son père et une équipe de lexicographes, sous la direction du Dr Murray, rassemblent des définitions et des citations pour constituer le tout premier dictionnaire d'Oxford.Cachée sous la table de tri, Esme remarque un jour une fiche qui a échappé à l'un des assistants lexicographes, sans qu'il s'en aperçoive. Cette fiche contient le mot " bonne à tout faire " dont Esme ignore le sens.Elle la recueille et la dissimule dans la valise de son amie Lizzie, jeune servante à la maison des Murray. Se donnant pour mission de " sauver " les mots, elle se met à collecter d'autres fiches en provenance du Scriptorium que les hommes du dictionnaire décident d'écarter. Au fil du temps, elle s'aperçoit que de nombreux mots sont mis de côté, principalement quand ils concernent les femmes. Alors elle commence à constituer son propre dictionnaire, celui des mots oubliés.



Fleuve Éditions propose dès le 15.09 ce nouveau roman à la couverture tout simplement magnifique ! Que dire de cette lecture ? Divisée en six parties reprenant plusieurs périodes, nous découvrons Esmee qui vit avec son père et qui produit le dictionnaire. Il a été intéressant de découvrir certains moments clé de cette construction à l'époque. Même si j'ai ressenti quelques essoufflements pendant la lecture, ce roman est bien construit autour des périodes avec des moments importants. J'ai aimé découvrir Esmee et cet amour pour les mots et ceux que l'on met de côté, car ils ne sont pas des mots "d'hommes". La façon dont l'autrice aborde l'inégalité des sexes est plutôt réussie toute comme lorsque les suffragettes sont abordées. Mais derrière cette lumineuse couverture, se cache beaucoup de noirceur. Entre les peurs et les espoirs, Pipa Williams donne vie à des personnages intéressants pour ce début de XXe siècle. Entre le silence et son envie d'en savoir plus, Esmee porte ce roman avec profondeur. Mon seul souci aura été les longueurs très répétitives, mais en s'accrochant, on découvre un très beau roman !
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