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Citation de collectifpolar


Il était minuit passé. La ville était calme et silencieuse. Notre voiture et celle qui nous précédait roulaient à toute vitesse en direction de la prison d’Evine. La porte de fer s’est ouverte lourdement et j’ai été livrée aux autorités de la section 209 du ministère des Renseignements. Ils m’ont mise aussitôt un bandeau sur les yeux. Nous sommes entrés dans la section. Ils ont écarté le rideau sale qui pendait à l’entrée pour me laisser passer. La gardienne m’a réceptionnée. Elle m’a conduite dans une cellule et m’a ordonné de me déshabiller. « Comment ça ? rétorquai-je. J’enlève même le linge du corps ? – Absolument, répondit-elle. » Nous nous sommes disputées, mais c’était une femme dure qui connaissait son affaire, alors elle m’y a obligée malgré mes protestations. Dès mon arrivée, j’étais choquée par ce comportement éhonté ainsi que par la grossièreté et l’impudence de ces gardiennes.
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