Madame Rolland refusait dorénavant de se fournir chez l'épicier depuis qu'elle l'avait vu lire Le Nouveau Siècle. Il lui était impossible d'acheter des tomates à un admirateur de Mussolini. Elle préférait se passer de légumes plutôt que de trahir les opinions politiques qu'avait défendu, toute sa vie, feu son mari.